Tarzan dans les mines du roi Salomon

Les Tarzan espagnols en général - et celui-ci en particulier - étant réputés pour leur médiocrité, on plaçait quelque espoir de nanardise dans cette production de 1973 faisant partie de toute une série d'aventures pas du tout officielles et légales du roi de la jungle. C'est certes assez cheap et le jeune David Carpenter (prononcez "Domingo Codesido Ascanio") est un Tarzan particulièrement monolithique, aux airs de minet échappé d'un groupe de pop rock, charismatique comme une liane et vêtu d'un beau slip léopard. Mais le spectateur indulgent pourra se laisser entraîner par cette bisserie naïve et un peu molle, pas plus mauvaise que certains Tarzan américains.