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Les Survivants de la Fin du Monde


Les Survivants de la Fin du Monde

Titre original :Damnation Alley

Titre(s) alternatif(s) :Survival Run

Réalisateur(s) :Jack Smight

Année : 1977

Nationalité : Etats-Unis

Durée : 1h31

Genre : Cafard-naüm

Acteurs principaux :Jan-Michael Vincent, George Peppard, Paul Winfield, Dominique Sanda

Runik
NOTE
1/ 5



Mesdames et messieurs bonsoir et bienvenue dans l’arène du Caesar Palace de Nanarland ! Nous sommes tous réunis ici ce soir pour assister à une rencontre au sommet des poids lourds du nanar, qui compte pour le championnat des séries de cette année 1977.



Sans plus attendre voici la présentation des combattants… Dans le coin bleu, portant une moustache non assortie à sa chevelure, un cigare barreau de chaise et une casquette ringarde, tout droit sorti de l’Agence Tous Risques, voici GeoOOorge Peppaâââarrrrrd !



Dans le coin rouge, maniant aussi bien les moto-cross que les hélicoptères surarmés, arborant un sourire émerveillé devant tout ce qui touche de près ou de loin à la mécanique, entre deux escales de son Supercopter, voici... Jan-Michael Vincent !



Mais… voilà qu’on m’annonce à l’oreillette que le combat ne va pas pouvoir se tenir ce soir pour cause d’épidémie de varicelle à travers les Etats-Unis … messieurs dames, veuillez sortir dans le calme s’il vous plaît…


Aïe, aïe aïe, l’épidémie progresse !



Le gouvernement décide d’employer les grands moyens en envoyant des suppositoires géants pour enrayer la progression de la maladie :


Houlà… c’est vraiment du king size !



Jan-Michael n’est pas sûr d’avoir fait le bon choix…


Mon Dieu, et s’ils étaient allergiques à un des composants ?



Mais sous l’apparence d’une banale épidémie de varicelle se cachait en fait la Troisième Guerre Mondiale, qui passe à l’offensive avec un déluge de stock-shots d’explosions nucléaires…

Quelques années passent, et les rescapés essaient de survivre comme ils le peuvent dans un désert aride surmonté d’un ciel mochissime et peuplé de gros plans de scorpions mal incrustés.


Alors, on se serre la pince ?



Jan-Michael Vincent rentre de mission de reconnaissance et se fraye un chemin entre les monstruosités présentes sur sa route : grand prix moto !

Pendant ce temps là George Peppard ne peut pas s’empêcher de bricoler en jouant du chalumeau :


Et si on transformait cette tondeuse à gazon en véhicule de guerre !



Mais on ne va pas s’en plaindre car il accouche de la véritable attraction du film, à savoir le Landstalker. Ce superbe engin capable de se déplacer sur terrain accidenté comme sur mer peut donner des complexes à n’importe quel 4x4 récent :


le Landstalker alias le Landmaster, l'attraction du film.



Jan-Michael est aux anges de pouvoir conduire un tel mastodonte, il aura d’ailleurs cette expression chaque fois qu’il sera aux commandes.


Non Jan-Michael, ce n’est pas un jouet ! Et arrête de baver s’il te plaît, c’est pas toi qui nettoie…



Mais les fonctionnalités du véhicule ne s’arrêtent pas là : malgré le temps très court qui lui était imparti, George a rajouté un ordinateur de bord GPS indiquant la route à suivre, qui ressemble à s’y méprendre... à une calculatrice :


Et avec ça ma p'tite dame, qu'est-ce que vous prendrez ?



Lors d’une escale à Las Vegas, notre fine équipe en profite pour aller faire un tour au casino (toujours alimenté en électricité 2 ans après avoir été frappé par une bombe nucléaire soit dit en passant).


Lauwel, est-ce que tu vois ce que je vois ?


Ben oui, ça me coupe le squeele !



Qu’est-ce qui met nos amis dans un tel état ? Mais c’est Dominique Sanda, qui se jette éperdument dans leurs bras en robe de chambre. On pourrait penser que rester deux ans sans voir personne aurait rendu la donzelle craintive, mais apparemment ce n’est pas le cas. De même, trois gaillards n’ayant pas vu de femme depuis deux ans non plus restent remarquablement sobres lorsqu’elle se jette à leur cou… [sacrée performance pour Jan-Michael Vincent, en effet]


Ca vous arrive de frapper avant d'entrer ? J’ai juste eu le temps d’enfiler un rideau…



Enrichie d’un nouveau membre, notre équipe part à la recherche d’une pompe à essence. Mais l’endroit trouvé est infesté de cafards tueurs ! En fait de horde de cafards sanguinaires on se retrouve face à des tapis de faux cafards traînés à même le sol… voici l’invasion en live !

A ce moment précis, au grand dam de la production, Jan-Michael, sans doute écoeuré par la misère des trucages, décide de prendre la porte :



Mais George veille :


- Allô ? Jan-Michael ? Reviens merde, le tournage est pas terminé !
- George… vous parlez à votre rasoir là…



Tout finit par rentrer dans l’ordre, et nos voyageurs décident de s’arrêter dans une maison abandonnée afin de trouver des vivres. Ils tombent sur une bande de pouilleux qui n’est pas insensible aux charmes de Dominique…


J’ai été recalé au casting de Chewbacca…


Ca te dirait un petit boogie-wookie ?



Les cieux sont de ce niveau tout le long du film, seule la couleur change :


Relax, c'est juste un effet spécial raté, détends-toi.



En conclusion je dirais que tout n’est pas à jeter dans ce film, la partition de Jerry Goldsmith est par exemple excellente, d’un niveau bien supérieur à celui du film. Le Landstalker fait aussi partie des bons points, mais c’est à peu près tout. Les effets spéciaux ratés et les incrustations pourries le font malgré tout tomber dans la catégorie "petit nanar", avec une fin dégoulinante de niaiserie filmée à l’arrache…

Il est intéressant de savoir que Roger Zelazny (l’auteur du livre dont est tiré le film) a détesté l’adaptation sur grand écran (on se demande pourquoi). De plus la Fox avait placé tous ses espoirs sur ce film plutôt que sur l’autre film de SF qu’ils avaient en stock cette année là, à savoir Star Wars… Damnation Alley bénéficiera d’ailleurs du double du budget de ce dernier.



Laissons le mot de la fin à George Peppard, qui en meurt d'envie :


- J’adore quand un plan se déroule sans accrocs !
- George, on t’a déjà dit que c’était pas le tournage de l’Agence Tous Risques…


- Runik -
Moyenne : 1.00 / 5
Runik
NOTE
1/ 5
Rico
NOTE
1/ 5
Jack Tillman
NOTE
B.F./ 5

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation
Bien que le film soit sorti au cinéma en France et qu'il passe occasionnellement sur certaines chaînes câblées, il n’existe pas de version française enregistrée à notre connaissance.

Ce film existe en VHS et LD aux Etats-Unis et on peut trouver sur e-bay quelques DVD qui n'ont semble-t-il rien d'officiel (DVD-R maison ?). Il existe une version chinoise probablement pirate (pas de nom d'éditeur) vendue fort cher (25 $) sur certains sites très spécialisés mais dont nous ne garantissons pas l'honnêteté.



En vidéo américaine, il est dispo d’occasion sur certains sites de vente en ligne, sans être vraiment très répandu. Attention, c'est du NTSC ! "Anchor Bay" aurait dans les cartons une édition DVD prévue pour la fin de l'année, à suivre...