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Godfrey Ho

(1ère publication de cette bio : 2003)

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Notre interview exclusive de Godfrey Ho, réalisée en partenariat avec HKCinemagic.com.




Godfrey Ho (Ho Chi Keung) est né en 1948. C'est l'un des plus importants faiseurs de films de série B et Z made in Hong Kong.



Il se destine d'abord à une carrière de violoniste sous l'impulsion de ses parents, puis décide d'abandonner la musique pour l'image. Il s'exile un temps au Canada pour y apprendre le métier de cinéaste puis revient à Hong Kong, fait l'acteur à la télé et entre, à l'âge de 23 ans, aux mythiques Shaw Brothers Studios. D'abord scénariste, il est ensuite employé comme assistant sur des productions telles que « Les Sept vampires d’or », ainsi que « Marco Polo, le guerrier de Koubilaï Khan » et « La Colère des Boxers », où apparaît l'acteur américain Richard Harrison qui deviendra plus tard, bien malgré lui, l'un de ses acteurs « fétiches ». Godfrey Ho est l’assistant de certains cinéastes de genre prestigieux comme Chang Cheh, mais cela ne lui permettra pas de passer à la vitesse supérieure. Shaw Brothers Studios entamant son déclin commercial, il est remercié à la fin des années 1970.



Peu après, Godfrey Ho s'associe à Joseph Lai et son épouse Betty Chan, patrons d'une compagnie de distribution et de production, la firme IFD (International Finance Development). Ho devient le réalisateur attitré des productions IFD, tournant parfois plus de quinze films par an pour lesquels il est rémunéré en fonction du nombre d'entrées. Sa première réalisation est « Paris Killer's » en 1977 suivis, entre autres, de « Five Pattern Dragon Claws », « Fury Of The Shaolin Temple » et surtout « The Dragon, The Hero » qui lui apportent une certaine notoriété et quelque argent... qu'il réinvestit dans la production IFD.



Joseph Lai.




Dès le début des années 80, IFD participe avec frénésie à la mode des films de ninjas reformatés pour le public occidental (ces productions ne sortent bien souvent même pas dans leur pays d'origine) qui mêlent, dans une incohérence totale, galipettes ninjas, kung fu asiatique et polar cacochyme. Ho se borne souvent à ne tourner que quelques scènes qu’il intègre ensuite à d’autres métrages asiatiques (chinois, mais aussi philippins ou thaïlandais) appartenant à IFD ou achetés (voire illégalement empruntés, selon certaines rumeurs) à d'autres compagnies de productions. Dans une interview au site aujourd’hui disparu ultimateninja.com, Ho allait jusqu’à nier l’évidence, en déclarant : "I never edited footages together in my movies! Who told you that?" ("Je n'ai jamais pratiqué le mélange de métrages en montant mes films ! Qui vous a dit une chose pareille ?" N.B. : l'authenticité de cette interview est parfois contestée). Godfrey est depuis revenu sur cette version, reconnaissant dans l'interview qu'il nous a accordée une partie de la vérité : mais s'il admet certains tripatouillages au montage, il assure, contre toute logique, que les parties "asiatiques" étaient tournées en même temps que les autres, par une seconde équipe ! Certains films sont tournés en ayant l’apparence de « vraies » productions (en gros, les acteurs ont l’impression de tourner un véritable film) avant d’être ensuite coupés en tranche au montage et mélangés à d’autres métrages : ainsi, on a plusieurs films pour le prix d’un. Dans d’autres cas, le duo Ho et Lai n’essaie même pas de faire semblant et se contente de faire tourner des scènes à la suite à son équipe.

C'est en compagnie d'un des nombreux clones de Bruce Lee, le coréen Dragon Lee, que Godfrey Ho va d’abord déferler en Occident, avant de faire un pas supplémentaire en direction du nanar international en recrutant soit des comédiens occidentaux en pleine panade, soit des intermittents du spectacle blancs disponibles sur place, dont voici une petite liste non exhaustive :

- L’impérial Richard Harrison, reconverti dans les emplois de ninjas plus ou moins moustachus mais toujours joyeusement à côté de la plaque.


Richard Harrison période ninja moustachu (Ninja Terminator)


Richard Harrison période ninja glabre (Black Ninja)



D'une moustache franche et chaleureuse, Richard Harrison témoigne sur les conditions de tournage de ces chefs-d'oeuvre ninja : "Les histoires étaient très dures à comprendre. On me donnait des scènes à tourner mais je ne connaissais pas l'histoire complète. Dans le dernier film qu'on m'a fait faire, j'avais différentes scènes qui se sont retrouvées dans 9 films différents. Quand j'ai essayé d'empêcher cela, on m'a dénoncé au FISC et j'ai dû payer plusieurs milliers de dollars de taxes alors que j'étais censé avoir reçu mon salaire après déduction d'impôts. (...) Je ne m'attendais pas à ce que ces films soient d'une qualité exceptionnelle mais je n'ai jamais envisagé qu'ils puissent être aussi mauvais. J'ai détesté faire ces films et je n'en tournerai jamais plus avec ces gens. (...) C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai cessé d'être acteur." (ultimateninja.com)

- Le flamboyant Paolo Tocha alias Bruce Stallion, un acteur italien, fusion improbable de Bruce Lee et Sylvester Stallone.


Bruce Stallion



- L'hypertalentuosissime Bruce Baron, qui se risque parfois sur le terrain du ninja à moustache.


Bruce Baron se découvrant



- L'irremplaçable Stuart Smith alias Stuart Steen, qui compense l'absence de moustache par un jeu à peine appuyé.


Stuart Smith synthétise toute la subtilité de l'Actor's Studio hongkongais



- Le fantabuleux Grant Temple, méchant ninja au rictus légendaire.


La fameuse moue de Grant Temple



- Le délicat Mike Abbott, oscillant entre les rôles de mercenaires au langage châtié ou de ninja extrêmement peu ninja.



- Le Québécois de Hong Kong Pierre Tremblay, spécialisé dans les rôles de traître aux plans tellement ingénieux qu’on n’y comprend absolument rien.



- Plus occasionnellement, Alphonse Beni alias le « Black Ninja » en costume jaune poussin, acteur camerounais échappé des pornos soft d'Eurociné qui arrive à pied par la Chine en moulinant des bras.


Alphonse "Black Ninja" Beni capté en toute fin de moulinage de bras



Au cours des années 1980, Godfrey Ho se serait associé à la société de production Filmark. L’histoire de Filmark a fait l’objet de nombreuses rumeurs, frisant avec la légende urbaine. Filmark, associée au nom de son patron Tomas Tang, aurait été une société louche, sans statuts juridiques réels et dont tous les membres évoluent sous d'obscurs pseudonymes. Il a longtemps couru le bruit que Tomas Tang n’était qu’un pseudonyme collectif utilisé par plusieurs personnes différentes selon les époques, et notamment par Godfrey Ho lui-même. Différents recoupements nous ont permis d’établir que Tomas Tang était bel et bien réel et se serait appelé Tang Gak Yan de son vrai nom. Officiellement, IFD et Filmark sont des sociétés concurrentes, ne mélangeant pas leurs activités : un comédien travaillant pour IFD ne devait officiellement pas travailler pour Filmark et vice-versa. Selon certaines informations, la séparation des activités des deux compagnies n’était qu’apparente (et probablement motivée par des raisons fiscales), Tomas Tang étant un compère en affaires de Joseph Lai. Il est en tout cas fort probable que Godfrey Ho ait réalisé - ou du moins, monté - sous pseudonyme quelques productions Filmark et malgré la «règle d’or» de la séparation, Mike Abbott et Stuart Smith sont apparus dans des films des deux compagnies. Si, selon Stuart, Godfrey Ho n'était pas le réalisateur de certaines productions Filmark, sa patte peut être reconnue dans des oeuvres comme « Clash of the Ninjas ».

La multiplication des pseudonymes et de la méthode "2 en 1" dans le cinéma de Hong Kong a d'ailleurs valu à Godfrey de se voir attribuer un grand nombre de films, signés Charles Lee, Stanley Chan, George King, Bruce Lambert, Victor Sears, Tommy Cheung, Tommy Cheng, Tommy Leung, York Lam, Charles Lee, Alton Cheung, Ho Jeung Keung, Fong Ho etc. etc. Godfrey nie avoir utilisé ces pseudonymes, mais malgré ses dires, il semble bel et bien s'être caché au moins sous les pseudonymes d'Alton Cheung et Charles Lee (voir ci-dessous).



Le label Filmark a été associé à plusieurs producteurs (dont le Taïwanais Wu Kuo Jen) dirigeants autant de sous-filiales taïwanaises, philippines ou thaïlandaises. Sous l’égide de Tomas Tang, Filmark pratique tout autant qu’IFD, mais avec encore moins de soin, le piratage de vieux films asiatiques auxquels sont rajoutées plus ou moins adroitement des scènes avec des acteurs occidentaux. Ho assure la réalisation et les tripatouillages de stock-shots pour Filmark sous une quantité hallucinante de pseudos et pour des résultats médiocrissimes («Ninja, American Warrior», « Clash of the Ninjas »). Filmark se serait ensuite trouvée sous le coup d'une enquête fiscale qui n'aboutira jamais, deux incendies successifs se déclarant dans l’immeuble abritant les locaux de Filmark et IFD. Tomas Tang semble être décédé dans l’incendie.



Au tournant des années 1980/90, le film de ninja ne faisant plus recette, Godfrey Ho se recycle dans le polar violent et plus précisemment le créneau du girls with guns (« Lethal Panther », « Fatal Target ») plus apte à séduire les foules et tourne des films « complets », destinés au marché hongkongais et non plus seulement à l’exportation. Il se tourne un temps vers la réalisation de Ring Fighting movies, films de combats d'art martiaux en salle (« Angel the Kickboxer ») et des films de kickboxing. Il aurait cependant, selon certaines informations, loupé le coche en refusant de travailler avec Jean-Claude Van Damme, acteur en lequel il ne croyait pas. La boulette...



Godfrey travaille notamment pour la firme Filmswell International Limited, pour laquelle il réalise dès 1989 le film « Angel’s Mission », un métrage 100% hongkongais avec, côté production, des noms partiellement familiers comme Jacky Tang ou George Lai.



Angel’s Mission (Xian Fa Zhi Ren) a.k.a. Born To Fight a.k.a. Buddha's Justice a.k.a. Kicking Buddha



Godfrey Ho n’abandonne pas ses mauvaises habitudes du 2 en 1. En 1990, la mode « Batman » battant son plein grâce au film de Tim Burton, il tourne « US Catman », alias « Catman in Lethal Track », il revient en Asie tourner le très intriguant « Catman in Boxer's Blow », suite du foutraque (1990), l’un des 2 en 1 les plus ultimes puisque pour l’occasion Ho mélange audacieusement le vieux métrage asiatique de rigueur avec les étonnantes tribulations de Catman (qu'interprète Jonathan Isgar, acteur occidental actif à Hong Kong - il est notamment le méchant du premier « Il Etait une fois en Chine »), un gus devenu super-héros après avoir été griffé par un chat radioactif (tiens, c’est vrai que ça n’avait pas encore été fait, suffisait pourtant d’y penser… dans le genre, je crois que « Camelman, l’homme mordu par un chameau radioactif » est encore dispo les mecs). Comme il reste en magasin quelques scènes avec Catman, on nous servira trois ans plus tard un nouveau tripatouillage encore plus nul, « Catman in Boxer’s Blow ». Les deux volets de cette trépidante saga ont là encore été réalisés sous le vain pseudo d'Alton Cheung et produits par le duo Joseph Lai / Betty Chan.


C’est lui, Catman, l'autre félin qui vole



Les 2 en 1 de Godfrey Ho se font de plus en plus bizarroïdes, mélangeant dans un enthousiasme total film de kickboxing, scène de polar thaïlandais, films de zombies et à peu près n’importe quoi. Il lance notamment sur un marché du film qui n’en demandait pas tant la série des « Thunder Ninja Kids » (« Thunder Ninja Kids in the Golden Adventure », « Thunder Ninja Kids: The Hunt for the Devil Boxer », « Thunder Ninja Kids: Robo Kid », « Thunder Ninja Kids: Wonderful Mission »), mixage portnawak de scènes occidentales et asiatiques destinées une nouvelle fois à mitonner une série de films pour le prix de même pas un.



Parmi ses nombreux films de tatane, citons le pitoyable « Kickboxers King » (1991, tourné sous le pseudo d’Alton Cheung), naveton d'une indigence totale sorti chez nous en DVD pour bacs à soldes de supermarchés. De vagues scènes de kickboxing sont montées n’importe comment pour s’intégrer – très mal - à un polar thaïlandais de base. Le final consternant se résume à une morne baston mal filmée entre deux gus gigotant maladroitement sur un ring dont les gradins alentour sont plongés dans le noir pour masquer l'absence totale de public figurant, Ho passant en boucle des bruits de foule pré-enregistrés pour donner le change ! Cette même année 1991, il tourne également un « Power Force » sous le pseudo de Charles Lee, avec le globe-trotter Alphonse Beni (crédité "Alfons Beny").



Puis, c’est enfin l’aventure, le grand saut hollywoodien : sans doute lassé de mariner dans la série B de HK, Godfrey Ho passe à Hollywood pour tourner deux coproductions entre Hollywood et Hong Kong, sous l’égide de Action Star Pictures, compagnie de production dirigée par le maître en arts martiaux Tai Yim. C’est tout d’abord le semi-navet « Honor & Glory » en 1992, avec Cynthia Rothrock, dont le titre cherche vraisemblablement à profiter du succès d’un autre film de l'actrice, « Rage & Honor ». S’ensuivra, toujours avec Cynthia Rothrock et, surtout, avec l’inénarrable Don Niam (élève de Tai Yim), le désopilant « Undefeatable », qui prouve définitivement que, même en tournant un « vrai » film et non un 2 en 1, Godfrey Ho demeure l’un des pires réalisateurs en activités. Histoire de ne pas perdre la main (comme pour un DJ qui mixe, le remontage exige une pratique régulière), il mélangera néanmoins des scènes d'« Undefeatable » avec un métrage hongkongais mettant en vedette l'actrice nippone Yukari Oshima ! Sorti sous le titre de « Bloody Mary Killer », le résultat serait plus fourni qu'« Undefeatable » en gore et en plans nichons, mais pas moins minable.



N’ayant visiblement pas réussi à s’implanter plus avant à Hollywood, Godfrey revient à Hong Kong en 1994 pour les besoins de « Men Behind the Sun 3 » (Hei tai yang 731 si wang lie che), ce dernier épisode d’une trilogie ayant pour cadre un camp de prisonniers n’étant rien d’autre qu’un remontage grossier des deux premiers opus. Le 1er, réputé pour ses débordements sadiques et sanglants, s’auréole du statut de mini film culte, quand au 2ème… Godfrey Ho l’avait lui-même réalisé deux ans plus tôt en cannibalisant 90% du 1er !).

En 2000, il repasse aux Etats-Unis pour tourner « Manhattan Chase », sa troisième association avec Cynthia Rothrock (après Honor & Glory a.k.a. Angel of Kickboxer » et « Undefeatable ») et, selon IMDB, sa dernière contribution connue au 7ème art. Dans les années suivantes, comme beaucoup de professionnels au rancart de tous secteurs, il se reconvertit dans la formation continue. Pour le compte de différents organismes, Godfrey donne... des cours de cinéma, apprenant à d'aspirants réalisateurs de Hong Kong les arts délicats du montage et du scénario ! Fasse le Bouddha que de nouveaux cinéastes nanars sortent par meutes entières de ses cours !




Richard Harrison invente le jeu de fléchettes ninja


Godfrey Ho, deuxième en partant de la droite, en compagnie de Loren Avedon et Cynthia Rothrock sur le tournage de « Manhattan Chase » (2000)


Godfrey Ho acteur dans « The Magnificent » (la photo vient de www.hkcinemagic.com)






Descriptif de quelques exemples d’une filmographie touffue :

1977
- La Secte infernale du kung-fu (Bruce Lee's ways of kung-fu) : Avec un certain Bruce Lei (!), ce film se déroule dans une grotte gardée par 18 amazones et constitue une fusion entre le film d'art martial et le fantastique. Une oeuvre plutôt bien considérée.
- Dynamite kung-fu (Dynamite Shaolin heroes) : Un kung-fu historique se déroulant pendant la dynastie Ming.
1978
- Le Dernier défi (Dragon on fire) : L'histoire embrouillée d'un trafiquant de drogue qui désire s'amender et doit pour cela combattre ses anciens amis mafieux.
- Le Champion du kung-fu (Magnificent wonder man) : Avec un certain Casanova Wong (partenaire de Bruce Le dans « Bruce Contre-Attaque ») à la recherche d'un voleur de bouddha d'or.
1980
- Dragon d'or défie le serpent d'argent (Golden dragon silver snake) : Un film avec Dragon Lee à la sauce occidentale, on y pratique la course de hors-bord et le baseball
- La Terreur de Shaolin (Duel of the tough) : Un film soigné où un méchant voleur d'écritures bouddhiques s'oppose à de bons combattants.
- Le Trésor du dragon (Dragon, The Young master) : Un film qui comporte un héros aveugle et une scène de corrida sur fond de castagnettes.
1982
- Les 5 prises mortelles du dragon (Mad for vengeance) : Un film anti-japonais se déroulant pendant la guerre de Manchourie, qualifié par La Revue du Cinéma de plus mauvais film de l'année 82, réalisé par un Godfrey Ho qui souffre de ramollissement intermittent du cerveau.
- L'Exécuteur défie l'empire du kung-fu / L'Empire du crime (Haegyeolsa) : avec Wong Cheng Li et l'hallucinant Jim Norris. Sans doute l’un des premiers « 2 en 1 » de Godfrey Ho : quelques scènes hallucinantes tournées avec des acteurs blancs sont greffées artificiellement sur un film d’action asiatique assez routinier.
1984
- L'Incroyable coup de tonnerre de Shaolin (Incredible Shaolin thunderkick) : Un film traité davantage qu'à l'habitude sur le mode humoristique : le héros se transforme en femme quand on lui envoie un coup de pied dans l'entre-jambes. Rire de qualité assuré.
- La Terrible revanche du maître de Shaolin [mais où vont-ils chercher tout ça ?] (Martial Monks of Shaolin Temple) avec Dragon Lee
1985
- Les 5 foudroyants de Shaolin (Five Pattern Dragon Claws) : Où un méchant s'empare pour la énième fois d'un objet précieux mais se voit contré par un gentil qui enflamme la tête de ses ennemis à coups de pieds.
- Le Tigre contre ninja (Secret ninja roaring tiger) : Un homme sauve une jeune fille enlevée par les ninjas du Tigre (qui porte une jolie perruque blonde).
- Ninja Terminator (id) : Richard Harrison découpe des pastèques au katana et cuisine les crabes au shuriken.
- Ninja Fury (id) avec Richard Harrison qui rampe sur la montagne et des ninjas en roller.
1986
- Les Enragés du kung-fu (nc) : une troupe de saltimbanques s'opposent à un mafieux avec l'aide des filles de celui-ci.
- Challenge the Ninja (id) avec Richard Harrison
- Black Ninja (Ninja : Silent Assassin) avec Richard Harrison, Alphonse Beni et des ninjas français qui s'échangent de la drogue dans des baguettes de pain.

Sources Internet : (sites hélas tous disparus)

ultimateninja.com 
www.hkflix.com
geocities.com/fistsofwine/ifd.htm 

Bibliographie :
La revue du cinéma. Saisons annuelles 1982 à 1988.

- La Team Nanarland -

Films chroniqués

Filmographie

La filmographie de Godfrey Ho étant très complexe à établir, surtout du fait de son nombre de pseudonymes et d’années de sortie incertaines, nous avons préféré la présenter par périodes. Elle ne saurait évidemment prétendre à être complète :

1 - Période Kung Fu-Shaolin-Bruceploitation chez IFD (1979-1984)

Paris Killers
The Brave In Kung-Fu Shadow
Bruce Against The Odds
La Secte infernale du kung-fu (Bruce Lee's Ways Of Kung-Fu)
Dynamite kung-fu (The Dynamite Shaolin Heroes)
Buddhist Fists and Tiger's Claws
Le Dernier défi (Dragon, the Hero / The Dragon On Fire)
Le Champion du kung-fu (Magnificent Wonder Man)
Magnificent Wonder Woman Of Shaolin
Dragon's Snake Fist
Eagle Claw's Champion
Grand Master Of Shaolin Kung-Fu
Revenge Of The Drunken Master
Dragon d'or défie le serpent d'argent (Golden Dragon Silver Snake)
La Terreur de Shaolin (Duel of the tough)
Le Trésor du dragon (Dragon, the Young Master)
Le Justicier du kung-fu (Mission For The Dragon)
Fury Of The Shaolin Temple
The Shaolin Drunk Monkey
Snake Fist Of A Buddist Dragon
L'Incroyable coup de tonnerre de Shaolin (Incredible Shaolin Thunder Kick)
La Terrible Revanche du Maître de Shaolin / La Terrible Vengeance du Maître de Shaolin / La justice du dragon (Martial Monks of Shaolin Temple)
Les Enragés du kung-fu (Raging rivals)
Magnificent Natural Fist
Martial Monks Of Shaolin Temple
Les 5 Foudroyants de Shaolin (Five Pattern Dragon Claws)
Les 5 prises mortelles du dragon (Mad for vengeance)
The Snake Strikes Back
Golden Buddha Against The Snake Phantom
Crazy Kung-Fu Master
The Demon Fighter
Red Dragons of Shaolin
Rival's Of The Silver Fox
Rivals of the dragon
Sleeping fist
Thundering mantis
Thousand miles escort
Judoman's Shadow Vs Doctor Wong
Two champions of Shaolin
Vengeance of the snow maid
Shaolin against lama
Coil of the snake
L’Exécuteur défie l’empire du kung-fu / L'Empire du crime (Secret executioners / Haegyeolsa)
Champ against champ
7 Star grand Mantis
La Rage bouddhiste du kung-fu (Raiders of Buddhist Kung-Fu)

2 - Période de transition dite période Thunderbolt, chez IFD

Mission Thunderbolt
Majestic Thunderbolt
Scorpion Thunderbolt / Snake, le serpent
Magnum Thunderbolt
Inferno Thunderbolt
Ninja Thunderbolt



3 - Période Ninja de chez IFD

Le Tigre Contre Ninja (Secret Ninja Roaring Tiger)
Ninja Terminator
Ninja's Terror / La Puissance de Ninja (Ninja The Protector)
Challenge The Ninja (Challenge of the Ninja)
Cobra vs Ninja / Cobra Against Ninja
Diamond Ninja Force / Ninja Warriors / L'Enfer des Ninjas / Ninja Boxing Force / Kickboxing Force / Ninja Mission
Golden Ninja Warrior
Flic ou Ninja / Ninja Boxing Cop / Ninja Connection II / Kickboxing Connection (Ninja Champion)
The Blazing Ninja
Leopard Fist Ninja
The Ninja Squad
Ninja Dragon
Bionic Ninja, die Formel des Todes / Ninja Knight Thunder Fox
Zombie Vs Ninja
Black Ninja (Ninja Silent Assassin)
Royal Warriors / Hands of Death / The Secret of the Lost Empire
Hitman le cobra / Le Terroriste (Hitman the Cobra)
Opération Ninja : Ordre de tuer (Ninja Operation: Licensed to Terminate)
Ninja : American Destroyer / American Destroyer (Ninja Destroyer)
Power of Ninjitsu
Ninja Strike Force
Les Guerriers de feu (Ninja and the Warriors of Fire)
Ninja force brutale (Ninja : the violent sorceror)
Rage of Ninja
Ninja Fury

4 - Période Ninja de chez Filmark (attribution très incertaine, a priori réalisés par des yes-men de Filmark)

Clash Commando / Clash of the ninja
Full metal ninja
Super Ninja
Empire of the spiritual ninja
Vampire raiders ninja queen
Project ninja daredevils
Twinkle ninja fantasy
Swarm of the ninjas
Ninja hunters
Ninja death
Ninja empire
Ninja condors
Super Ninja 2 (Ninja, the Battalion)
Ninja fantasy
Ninja Demon's Massacre / Ninja Territory / Ninja USA
Ninja force of assassins
Ninja Kill
Ninja Exterminator (Ninja's extreme weapons)
Ninja Master of Death
Ninja the wonder boy
Ninja in action
Ninja enforcer
Ninja phantom heroes
Ninja connection (Ninja in the killing fields)
Ninja, American warrior
Ninja project of hell

+ (au moins) 2 films de guerre pour Filmark

Raiding Invaders / Death Mission
Top Mission

5 - Période kickboxing / action de chez BoHo / Win

Angel's Blood Mission
Thunder of Gigantic Serpent
Angel Enforcers
Angel Protectors
Princess Madam / Under Police Protection
Laboratory Of The Devil
Lethal Panther
Lethal extorsion
Thunder Ninja Kids: Wonderful Mission
Thunder Ninja Kids in the Golden Adventure
Thunder Ninja Kids: Robo Kid
Thunder Ninja Kids: The Hunt for the Devil Boxer
Little Kickboxer
Kickboxers King (King of the Kickboxers)
Kickboxer From Hell
Kickboxer : the fighter, the Winner
Catman in Lethal Track
Catman in Boxer’s Blow
Honor & Glory
Undefeatable / Bloody Mary Killer
Fatal Target
Men Behind the Sun 3 : Narrow escape
Power Force
Manhattan Chase