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The Toxic Avenger 2


The Toxic Avenger 2

Titre original : The Toxic Avenger 2

Titre(s) alternatif(s) :Aucun

Réalisateur(s) :Lloyd Kaufman

Producteur(s) :Lloyd Kaufman

Année : 1989

Nationalité : Etats-Unis

Durée : 1h36

Genre : Héros toxique au pays du soleil levant

Acteurs principaux :Ron Fazio, John Altamura, Phoebe Legere, Rick Collins

Drexl
NOTE
1.5/ 5


Depuis que Toxie s’est occupé de toute la racaille de Tromaville, ses habitants coulent des jours heureux et vaquent à leurs occupations préférées (le tatouage et danser dans la rue).

 


Mais c’est compter sans l’arrivée inopportune d’Apocalypse Incorporated dans la paisible bourgade du New Jersey, vaste conglomérat crapuleux souhaitant transformer Tromaville en dépôt de déchets toxiques. Après une baston homérique contre les sbires d’Apocalypse (dont un nain hargneux, un karatéka et un obsédant travesti moustachu), Toxic est appelé vers d’autres horizons.


Son père, le mystérieux Big Mac Junko, aurait été repéré au Japon. Toxic traverse les océans en planche à voile (véridique) et débarque au pays des sumos comme un cheveu sur la soupe, évoluant approximativement au beau milieu de figurants hallucinant en permanence sur la touche de notre vengeur radioactif préféré.


Lloyd Kaufman a vendu Toxic Avenger à peu près partout, relançant l’activité de la Troma pour au moins dix années. A la recherche d’investisseurs pour tourner la suite, les premiers et les plus insistants à lui répondre sont des japonais, fans du premier film et prêts à tout pour que la séquelle se déroule au pays du soleil levant. Et ils y arriveront ! Au gré d’un tour de passe-passe scénaristique aussi approximatif que le reste du film, Toxic débarque donc au Japon, se confronte à quelques sumos, qui lui apprendront les fondements de leur doctrine zen, ce qui s’avèrera pas trop utile pour la suite.


Le second volet des aventures de l’Avenger est moins gore que le premier, tout de même reconnu pour ses épanchements dans l’hémoglobine crado, et encaisse surtout des baisses de rythme assez dommageables. On fermera cependant les yeux sur ces défauts pourtant envahissants, tant le ton du film l’éloigne toujours autant du divertissement mainstream. Le faux premier degré qui frappe les séquences se déroulant à Tromaville durant l’absence japonaise de Toxie rattrape partiellement l’ennui suscité par les errances de notre héros à la recherche de son père, gonflées en durée pour justifier le titre de long métrage.


Mention spéciale aux militants écologiques pétris de bonnes intentions de Tromaville, dénonçant avec fougue les exactions des hommes de main d’Apocalypse Incorporated (genre "regardez, ces salauds sont de sales drogués, ils fument de la marijuana", et les hommes de main, en une parfaite illustration de ces propos en champs / contre-champs, de s’écrouler par terre sous l’effet de leurs cigarettes qui font rire comme des otaries bourrées à la bière) ; mention ultra-spéciale enfin à la nouvelle interprète de Claire, la Toxic-girlfriend, apparemment persuadée qu’elle joue dans un film-catastrophe, et qui en conséquence se prend systématiquement trois murs et cinq passants chaque fois qu’elle décide de faire plus de deux pas.


- Drexl -
Moyenne : 1.33 / 5
Drexl
NOTE
1.5/ 5
John Nada
NOTE
2.5/ 5
Nikita
NOTE
0/ 5
Kobal
NOTE
B.F./ 5
Wallflowers
NOTE
B.F./ 5

Cote de rareté - 1/ Courant

Barème de notation

Comme pour le 1, le film a eu droit à sa version DVD et Blu-ray (sans V.F.), hélas un peu plus j'm'en foutiste. Certains bonus (comme l'interview "15 ans après" où Toxie nous reçoit chez lui façon star d'Hollywood) sont déjà présents dans le 1 et d'autres manquent carrément à l'appel (la galerie de Tromettes promise a disparu !). L'image est tout juste correcte et la V.F. d'époque semble elle aussi assez pourrie. Dommage...

 

Depuis "Bach Film" a lui aussi dernièrement réédité le film en blu-ray édition simple ou dans un beau coffret 4 films remplis de bonus avec des éditions bien plus propres (mais est-ce vraiment ce qu'on attend d'un film "Troma")