Recherche...

Dragon Ball, le film - La légende des 7 boules de cristal

(1ère publication de cette chronique : 2004)
Dragon Ball, le film - La légende des 7 boules de cristal

Titre original :Dragon Ball the Magic Begins / Xin qi long zhu

Titre(s) alternatif(s) :Aucun

Réalisateur(s) :Chun-Liang Chen

Année : 1991

Nationalité : Taïwan / Philippines

Durée : 1h39

Genre : Banzaïerie catastrophique

Acteurs principaux :Ruby Tse, Don Wong, Paul Kam, Eddie Chan, Annie Lai

John Nada
NOTE
2.5/ 5

 


Le spectateur a droit à une jolie coquille avant même la première image du film. Ca promet…









Il est des domaines bien particuliers qui se suffisent généralement à eux-mêmes mais que des producteurs, moins sensibles au cinéma en tant qu'art qu'en tant que vecteur d'argent, s'escriment à vouloir adapter au grand écran. Ces projets s'avèrent souvent être des initiatives malheureuses, telles les adaptations de jeux vidéos par exemple (Mario Bros, Street Fighter II, Double Dragon, Mortal Kombat, Tomb Raider, Resident Evil… rien que des daubes lamentables !). Dans le domaine de la BD, qu'il s'agisse de bandes dessinées européennes, de comics américains ou de mangas japonais, le passage du support papier au dessin animé se fait tout naturellement. En revanche, la transposition dans un monde réel, avec des acteurs en chair et en os, est rarement probante, qu'il s'agisse là encore de BD bien de chez nous (Asterix, Tintin, Michel Vaillant voire Blueberry selon les avis) ou de manga (Ken le Survivant, Nicky Larson, et bientôt peut-être Albator), la transition aux Etats-Unis s'étant faite parfois pour le meilleur (Superman, Batman, Spiderman) et souvent pour le pire (Flash Gordon, Howard the Duck, Spawn, Judge Dredd, Les 4 Fantastiques, Tank Girl, Captain America, Le Fantôme du Bengale, Tortues Ninja…). En tout cas, la récente vague des X-Men, Hulk, Daredevil, Punisher et autre Catwoman nous montre que le filon continue d'être exploité, sans vergogne ni forcément beaucoup de talent (promis j'arrête là ma litanie de références qui s'apparente fortement à du remplissage de chronique, désolé).




Une redoutable attaque de vaisseaux spatiaux (Micheliiine !! Apporte z'y l'insecticide, on y voit plus rien sur c't'écran !)















Le cruel Roi Cornu, qui ressemble au monstre de Legend en moins bien et en bleu.



En plus il en fait des tonnes…


Le film dont il s'agit ici est bel est bien une adaptation live du célébrissime manga d'Akira Toriyama. Son origine reste encore l'objet de spéculations : si on m'avait demandé mon avis en plein visionnage, j'aurais juré qu'il s'agissait d'un film pirate philippin ou indonésien (aucune mention du nom de Toriyama dans le générique de ma version) sauf que la plupart des sources le présentaient comme un film japonais. Du coup, je me disais qu'au vu des noms des membres de l'équipe technique et des acteurs (prénom anglais, nom chinois), Dragon Ball the Magic Begins était un film de Hong Kong produit à moindre frais par des Japonais en vue de réaliser un bon coup sur le marché vidéo nippon (ben ouais, ça tenait debout : pour des investisseurs japonais, tourner à Hong Kong permet en effet de faire un film à moindre frais tout en bénéficiant du savoir-faire local). Une source affirme pourtant – avec cette assurance qui caractérise ceux qui sont certains de ce qu'ils avancent – qu'il s'agit d'une production taïwanaise tournée aux Philippines et datant de 1991, ce que semble confirmer en partie l'IMDB.


Sauf que le générique de fin présente la date 1992 et porte la mention « Filmswell International release » (firme pour laquelle le Hongkongais Godfrey Ho a réalisé Honour and Glory et Undefeatable). S'agit-il d'un rachat de copyright ? De simple distribution ? Tous ces détails ne sont-ils pas excessivement rasants et superflus ?? Ne serais-je pas qu'un sinistre faquin pour me préoccuper de choses aussi futiles alors que des millions d'êtres humains meurent de faim, de froid et de plein d'autres choses en ce moment même ??? Bon ok, je vous l'accorde, j'aborde donc le contenu sans plus tarder.








Je collectionne les nanars, lui c'est les boules de cristal… chacun son truc.





Grand-père et sa fameuse boule de cristal numéro 4…



…et le voici, c'est lui, LE VAILLANT SON GOKU !!! (oui bon, j'avoue, mon enthousiasme est un peu simulé)



Dans la catégorie « armes absolues », voici un super bâton magique qui a le pouvoir… de s'allonger d'un bon demi mètre. Impressionnant !



Petit entraînement en forêt









Son Goku envoie valdinguer son grand-père par la fenêtre (mais… mais… c'est L'HOMME PUMA !!)


Lorsqu'on évoque une adaptation en général, et une de cet acabit en particulier, la première question que l'on se pose est de savoir si celle-ci est fidèle ou non, tant au niveau de l'histoire qu'au niveau de l'esprit. Fidèle, Dragon Ball the Magic Begins l'est en bien des points au manga original, mais des écarts demeurent. En premier lieu, les différences entre les noms des personnages, sachant que la version française (100% horripilante et débile à souhait bien sûr) a visiblement été réalisée à partir de la version anglaise. Du coup j'en ai été réduit à dresser cette liste d'équivalences :
- Concernant les boules de cristal, une boule du dragon (Dragon Ball) devient une perle du dragon (Dragon Pearl), qu'on détecte grâce au détecteur d'étoiles (Star Detector)
- Le méchant s'appelle « le roi cornu » (King Horn en version anglaise), c'est un perso inédit mais il a un petit look de déjà vu qui se prête assez bien à l'univers de la série. Son armée semble elle très inspirée par celle du Ruban Rouge, menée par les féroces Zebrata (le monsieur noir en armure argentée avec de grosses lunettes de soleil) et Malila (la dame blanche en armure dorée et au regard de poisson congelé)
- Tortue Géniale devient l'Homme Tortue (Turtle Man)
- Bulma devient « Sitoé » (Seetoe)
- Yamcha devient Westwood, avec son perroquet Blanche Neige (Snow White)
- Oolong le cochon qui change de forme n'a même pas de nom il me semble (« Piggy » ou « The Pig-Headed Wizard » en version anglaise)
- Chi Chi devient Jade (s'il s'agit bien d'elle)
- Le bâton magique devient une baguette magique
- Le nuage magique (Magic Cloud) est invoqué par l'incantation « cumulo force » (un obscur cri de ralliement du lobby météorologiste qu'Alain Gillot Pétré avait vainement tenté de populariser dans les années 80… non sérieusement d'où est-ce qu'ils nous sortent ça ?!?)
- Son Goku conserve miraculeusement son nom (en version anglaise il s'appelait Monkey Boy !)
- Le grand-père de Son Goku est vivant, il s'appelle Son Gohan (Grandpa en version anglaise)
- Quant à Krilin… c'est malheureusement le grand absent de cette adaptation !


« Ouillaillaille, qui a éteint la lumière ? »



« Ce n'est rien Grand-père, le soleil va bientôt se lever ! »









« Tu as raison il fait jour, mais il y a encore beaucoup d'étoiles... »





Bulma et son détecteur de boules de cristal.





« J'vais t'apprendre les bonnes manières... A la casserole ! »


Le scénario reprend le début de la saga dans ses grands traits : le méchant Roi Cornu possède une « perle du dragon » et cherche à s'emparer des 6 autres pour faire apparaître le Dragon Sacré et lui demander d'exaucer son vœu le plus cher : dominer le monde [insérer ici un rire méphistophélique]. Méthodique, il envoie son armée raser un village de gros gentils qui abrite une de ces perles, massacrant une foultitude de figurants aux abois avec force explosions pyrotechniques dont seule la petite Chi Chi / Jade réchappera. La suite de sa quête sera un peu plus compliquée, les autres boules de cristal étant en la possession de personnages excentriques tels que Son Goku et son grand-père, Bulma / Seetoe, Yamcha / Westwood ou encore Tortue Géniale…




« A chaque repas j'avale trois vaches, deux chèvres et trois chevaux »





« Grand-père disait que les monstres devaient mourir ! »





Ahlala, encore un combat plein d'humour...



Alors, alors, crache le morceau John, ça vaut quoi cette adaptation, hein, hein ?!? Et bien… ça bouge pas mal mais ça reste très bas de plafond. Les moyens sont-ils à la hauteur ? Mmh… oui et non. Les décors sont fonctionnels (la Kamé-House de Tortue Géniale est particulièrement réussie), les costumes fidèles (excepté pour Yamcha / Westwood), les figurants abondent, sauf qu'évidemment, pour ceux qui s'attendraient à voir de magnifiques kamehameha, il faudra repasser. L'ensemble n'est pas trop mal réalisé, avec des combats câblés honnêtement réglés parfois mâtinés d'un petit côté sentai japonais qui ne gâte rien pour l'amateur de nanars, des musiques sympas et de nombreux effets spéciaux basiques et joliment colorés.












Tortue Géniale. Sans commentaires.


Disons qu'à partir du moment où la production ne se laisse pas limiter au niveau des FX et se montre même plutôt inventive dans ce domaine (quitte à booster le taux de nanardise du film avec des séquences quand même très fauchées), la question du budget n'est pas vraiment importante, pourvu que l'ensemble reste fidèle au manga dans l'esprit. Sauf que c'est justement là que demeure le hic, que l'on visionne le film au 1er ou au 2nd degré : pour tenter de retranscrire ce qui pouvait s'avérer génialement drôle dans une seule vignette du manga d'Akira Toriyama, les acteurs en font des gigatonnes, gigotant et grimaçant comme seuls les clowns les plus pathétiques savent le faire, cabotinant à qui mieux mieux comme si leur vie même en dépendait (mention très spéciale à Piggy et Tortue Géniale).




Le nuage magique.





Bulma / Seetoe & Yamcha / Westwood.









D'où des scènes d'une lourdeur dure à concevoir, parfois pénibles au-delà de ce que l'on pourrait imaginer. Les spectateurs les plus réfractaires à l'humour pour chauves (= humour pour nourrissons et grands vieillards) risquent de souffrir dans leur chair, voire de manifester quelques méchants symptômes de saturation (sensations d'étirements temporels avec le sentiment tenace que le compteur de ce foutu magnétoscope tourne au ralenti, consternation dépressive inconsciemment exprimée à voix haute, soupirs répétés, apathie généralisée, somnolences ponctuées de tics nerveux etc.). A ce titre – et pour manier l'euphémisme avec fougue comme me l'a enseigné Drexl – je dirais que la séquence chez Tortue Géniale est un petit peu longue…














Si l'on parvient à faire abstraction de cet humour qui cible ostensiblement le public en bas âge bien qu'il s'avère parfois à peine digne de bambins en période d'éveil, on pourra néanmoins passer un bon moment, sans plus… et rêver peut-être d'une adaptation plus ambitieuse, comme celle qui a failli voir le jour à Hollywood. Une adaptation live et friquée de Dragon Ball Z a effectivement été envisagée un temps avant d'être brutalement abandonnée. Un éclair de lucidité salvateur du côté des investisseurs de la 20th Century Fox j'imagine. Encore qu'au petit jeu du je confirme / je démens, Ben Ramsay (scénariste du sympathique The Big Hit de Kirk Wong) plancherait toujours sur l'écriture d'un script.


Une photo du personnage de Piccolo...



...et une affiche de pré-production du projet de film Dragon Ball Z.


En attendant la venue au monde ou l'avortement définitif d'un tel projet, les plus enthousiastes d'entrez-vous pourront toujours se rabattre sur ce Dragon Ball the Magic Begins, qui se réserve quand même selon moi aux fans hardcore du manga, aux curieux indécrottables et aux nanardeurs les plus endurcis. Allez, un peu de courage !






Le fabuleux Dragon Sacré (la grosse tache jaune sur l'écran, oui). 


 

Addendum


Depuis la rédaction de cette chronique, le projet d'une adaptation à gros budget du manga a finalement vu le jour : "Dragonball Evolution". Nantie d'un budget de 45 millions de dollars, cette co-production de 2009 entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Hong-Kong a été réalisée par James Wong, pour un résultat qui en aura dépité plus d'un. Niveau casting, le rôle de Goku est tenu par le fadasse Justin Chatwin...


...tandis qu'on retrouve un Chow Yun-Fat pathétique dans le rôle de Tortue Géniale, alias "Master Roshi". On trouve aussi le nom de Stephen Chow (Shaolin Soccer, Kung Fu Hustle) parmi les producteurs.




Chow Yun-Fat, qui a refusé de tourner dans "Les 3 royaumes", film qui aurait marqué ses retrouvailles avec John Woo dans une production chinoise, pour toucher un gros chèque et se ridiculiser dans "Dragonball Evolution"...


Aussi mauvais soit-il, ce film aura eu comme conséquence étrange une ressortie du Dragon Ball the Magic Begins qui nous intéresse ici, dans une surprenante édition DVD "enhanced" à la George Lucas visant sans doute à tromper le badaud moyen de supermarché.


Une fois n'est pas coutume, les margoulins ne se sont pas contentés de refourguer leur verroterie de 1989 dans un nouvel écrin, comme l'auraient fait les cancres d'Initial 20 ans plus tôt. Certes, le packaging a été retravaillé, mais en plus du contenant, le contenu a lui aussi subi un coup de lifting !


Avant...



...et après. La différence saute aux yeux !


Magie de la post-production à pas cher, les effets spéciaux ont en effet été repris vite fait mal fait à grands coups de bistouri, de collagène et de botox numériques. On vous laisse juger du résultat :


Avant...



...après.



Avant...



...après.



Avant...



...après. Alors, il est pas beau mon dragon numérique ? Si ça vous branche, je fais aussi dans la rhinoplastie et les implants mammaires sous Photoshop.


Une question dès lors se pose : laquelle de ces deux versions est la pire ? Celle d'origine, avec ses effets spéciaux bricolés, voire peints à même la pellicule, ou bien cette version 2.0 barbouillée de pixels par un stagiaire sous-payé ? L'explosion d'une maquette ou la chute d'un monstre en caoutchouc distillent-elles le même charme artisanal que de froids effets spéciaux digitaux, même bâclés ? Tout dépend évidemment des goûts des uns et des autres.


Une chauve-souris nanar, époque Mitterrand...



...la même, époque Sarkozy.


Le must, c'est peut-être encore ces plans où s'opère une belle osmose entre le pire des effets spéciaux 80's et le pire de ceux des années 2000. A la réflexion, cette pratique nous évoque l'époque où, pour les moderniser, on s'employait à coloriser après coup des films en noir et blanc, gâchant souvent une photographie somptueuse en la badigeonnant de couleurs acides et baveuses. En voulant rajeunir ces films en noir et blanc, comme "La vache et le prisonnier", on leur donnait en fait un sacré coup de vieux. Il ne serait pas étonnant que l'ajout hâtif d'effets spéciaux numériques produise ici le même effet.


Une belle incrustation, où on reconnaît le grain pellicule du méchant cyborg et l'image de synthèse bien lisse. L'oeuvre bicéphale de deux tâcherons à 20 ans d'intervalle.


On se prend en tout cas à imaginer, un peu rêveurs, ce que pourraient donner à l'avenir des versions redux de films comme "Les Rats de Manhattan" (avec des millions de rats numériques géants ajoutés en incrustation, sans doute ce qu'aurait voulu Nono Mattei), "L'Incroyable Homme Puma" (on remplace l'acteur principal par Chuck Norris et Vadino par Jamel Debbouze), "Les Nouveaux barbares" (qu'on retitrera pour l'occasion "Les Nouveaux Nouveaux Barbares"), les films de ninjas de Godfrey Ho (avec l'ajout d'explosions de bombinettes à fumée numérique, et des incrustations aléatoires de Richard Harrison un plan sur deux), et bien entendu "Devil Story - Ultimate Redux" que Sheep Tapes prépare dans le plus grand secret avec Bernard Launois (avec un vieux chasseur armé non plus d'un simple fusil mais de trois bazookas et de grenades au phosphore, faisant face à 12 chevaux du diable, 24 chats noirs, 88 monstres nazis, 3000 momies, et entouré d'héroïnes en ciré jaune qui le suivent partout en pleurnichant "aidez-moi monsieur, s'il vous plaîîît..." On parle aussi d'une nouvelle bande-son orientée extreme noisecore confiée aux bons soins de DJ Gaystaporn).


Comme "Apocalypse Now", "Dragon Ball the Magic Begins" a maintenant sa version redux. Un plus absolument, euh... indéniable : ce nuage magique qui sourit façon Super Mario Bros.


Plus sérieusement, l'artiste Julien Prévieux s'était ainsi amusé en 2004 à re-truquer intégralement le James Bond "Le monde ne suffit pas", agrémentant le film d'effets spéciaux supplémentaires et volontairement ratés comprenant explosions, flammes, fumée, déferlantes d'eau ou avalanches... Judicieusement intitulée "Post-Post-Production", son oeuvre saturée d'effets clinquants poussait la logique du blockbuster d'action jusqu'à l'absurde, selon l'adage "trop d'effets tue l'effet". Hier, le recyclage au cinéma se limitait essentiellement aux costumes, accessoires et décors, parfois réutilisés dans différents films, puis aux stock-shots et aux deux-en-un. Désormais, tout morceau de pellicule est susceptible de devenir un palimpseste, et rendre de plus en plus ardu le travail de recherche du nanardeur. En effet, de même qu'il y a d'audacieux copiés-collés de jaquettes (certains illustrateurs empruntant des éléments d'une affiche et repeignant par dessus), nous aurons peut-être demain des productions turques ou indonésiennes truffées de stock-shots maquillés comme des voitures volées, à grands coups de pixels maladroits !

Je vous donne donc rendez-vous dans 20 ans, lorsque sera venue l'heure d'ajouter un nouvel addendum à cette chronique pour y évoquer la prochaine version de "Dragon Ball the Magic Begins" qui devrait sortir vers 2030... Même que si ça se trouve, grâce à de nouvelles technologies qu'on ne peut même pas encore imaginer, le nuage magique portera cette fois des lunettes de soleil fluo et une chaîne en or.


Pour finir en beauté, voici l'affiche d'une adaptation officieuse de Dragon Ball produite en Corée du Sud. La vie est décidément trop courte pour profiter de tant de merveilles...

- John Nada -
Moyenne : 2.75 / 5
John Nada
NOTE
2.5/ 5
MrKlaus
NOTE
2.5/ 5
Rico
NOTE
3/ 5
Labroche
NOTE
2.5/ 5
Drexl
NOTE
3/ 5
Wallflowers
NOTE
3/ 5

Cote de rareté - 2/ Trouvable

Barème de notation

Voilà un film qui a fait l'objet d'un grand nombre d'éditions DVD à pas cher, sans bonus, qui inondent ponctuellement de leurs couleurs outrageusement criardes l'œil hagard du chaland quand il plonge ses mains moites dans les bacs de promotions des hypermarchés.


Edition « New Family Vidéo » dans sa collection « Kid's Collection ».



Edition « Intégral Vidéo ».



Edition « Prism Vision ».



Edition « Red Pictures » dans sa collection « Five Stars Serie ».



Edition « Grant Film », qui propose le film dans sa clinquante version "revisited" évoquée en addendum de la chronique.


A noter que ces différentes éditions, dont seul le visuel varie, cachent vraisemblablement l'éditeur frauduleux "Prism Vision". Il semble en effet acquis que le label "Intégral Vidéo" n'est qu'une de leurs nombreuses sous-marques, tout comme ce mystérieux label "Red Pictures". Quant à la dernière édition connue, celle sortie sous ce label "Grant Film" inconnu au bataillon, la jaquette affiche un site Internet (www.grantfilm.com) qui n'existe pas, laissant assez peu de doutes quant au fait qu'il s'agit également d'un éditeur bidon derrière lequel on trouve encore et toujours les filous de Prism Vision.

Jaquettes en plus