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Black Star and the Golden Batman


Black Star and the Golden Batman

Titre original : Black Star and the Golden Batman

Titre(s) alternatif(s) :Aucun

Réalisateur(s) :Han Heon-Myong

Année : 1979

Nationalité : Corée du Sud

Durée : de 1h03 à 1h43

Genre : Batman s'est trompé de pyjama

Plissken
NOTE
1.5/ 5

Le monde du cinéma sud-coréen (et plus particulièrement des films d’animation) avant les années 80/90 est un vaste sujet.
Pendant la Guerre Froide et au lendemain de la séparation actée de la péninsule coréenne, il est difficile d’imaginer qu’économiquement, le Nord s’en sortait mieux que le Sud. Aidée par les Grandes Sœurs chinoise et soviétique et par le fait que la colonisation japonaise avait laissé pas mal d’usines dans ce coin de la péninsule, la Corée du Nord a connu un léger développement qui prendra finalement assez vite fin. Le Sud, lui, a eu pendant quelques décennies du mal à redresser la pente. Dans les années 50-60-70-80, le niveau de vie en Corée du Sud était moindre et donc, l’art et la culture n’étaient pas vraiment la priorité des généraux et dictateurs qui s’y sont succédés. Les films existants étaient donc à très très bas budget et elle était encore loin l’époque des "Old Boy" et des "D-War".
En parallèle, il était formellement interdit de diffuser des images provenant de pays étrangers dans les médias sud-coréens. Un nationalisme exacerbé (xénophobie diront certains) qui s’explique par le fait qu’à chaque fois qu’une nation étrangère a pénétré le pays, elle avait voulu tout changer. La Chine du Moyen-Âge avait la main mise sur le pays, les Européens ont voulu faire disparaître les religions locales pour imposer le Catholicisme (qui est actuellement au 3ème rang des religions dans le pays), la colonisation japonaise qui a commencé en 1910 a été extrêmement douloureuse et certaines familles en portent encore les séquelles, enfin le conflit larvé USA/URSS a séparé la péninsule, ouvrant encore un peu plus une plaie qui ne s’était pas encore refermée.
Les Sud-Coréens ont donc voulu protéger leur culture et leur identité par des dizaines de mesures de la sorte. L’ouverture progressive du pays aidant, les médias étrangers ont commencé à entrer dans le pays mais sachez tout de même que le premier film japonais à être diffusé en Corée du Sud, c’était en 1992 et c’était pour un Festival. C’est donc quand même quelque chose d’encore très frais.


Vu qu'on a qu'un seul véritable visuel pour ce film, après l'affiche, le 33 tours !


Néanmoins, durant les décennies précédant les années 90, les Sud Coréens vont utiliser une méthode bien connue pour permettre à des œuvres "étrangères" de pénétrer le pays. Une méthode que l’on appelle par chez nous : le plagiat de salaupiot. À la façon des Turcs ou des Italiens, ils vont se mettre à copier les plus grands standards mondiaux dans des films à très petit budget. Des films avec tellement peu de budget que, dans 90% des cas, il s’agira de films d’animation.
Petit aparté : il n’est pas étonnant que producteur hongkongais Joseph Lai se soit tourné vers la Corée du Sud pour fabriquer ses dessins animés. Lui qui a un sens spécial du respect des droits d’auteurs (à titre d’exemple, son "Le Sauveur de la Terre" copie au moins "Tron", "Albator" et "Star Wars"), c’était pour lui un petit Eldorado dans la nouvelle orientation de son entreprise. Il a juste eu à estampiller ces films comme étant « 100% coréens » pour les vendre au pays du Matin Calme, le gros de sa marge étant naturellement assurée par les ventes à l’étranger (la plupart de ces films sont sortis en Europe et eux Etats-Unis, et ont sans doute aussi inondé le reste du monde).
Bref, ce résumé très cavalier de l’Histoire de la péninsule coréenne me semblait nécessaire pour contextualiser la chronique du film qui nous intéresse ici, à savoir un dessin animé qui plagie un grand standard non coréen donc, et de comprendre un peu comment un tel film peut exister.
Mais cette période en Corée du Sud représente un véritable Tonneau des Danaïdes tant ils ont été productifs. Hélas, de nos jours, la Corée du Sud renie cette période et ces milliers de VHS n’ont jamais été rééditées et sont pour beaucoup introuvables. Il n’y a bien que les Joseph Lai qui semblent un peu plus faciles à dénicher. Mais il n’était pas le seul à tomber dans ce vil procédé. Ça pourrait d’ailleurs être un jeu pour une Nuit Excentrique ça, voici une affiche d’un dessin animé coréen, devine qui est plagié ? Si tu trouves, tu repars avec un DVD de Fred Olen Ray.
On essaie ?
Allez, on commence :



Alors, alors, vous l’avez celui-ci ?
Mais oui, vous avez bien reconnu le design d’Akira Toriyama. Il s’agit bien de "Dragon Ball". Vous repartez avec le DVD d’"Evil Toons". Et faîtes pas la gueule !



Et ouais, toujours au rayon Club Dorothée, on est bien sur du "Goldorak". Toi là, le type avec la barbe de travers, t’as répondu en premier, tu repars avec le DVD de "Hollywood Chainsaw Hookers", et je vois à ton sourire que ça te fait plaisir. Bordel, se palucher sur des gonzesses des années 80, t’as pas honte.
Allez, on continue. Si le Japon, de par sa proximité, a souvent été plagié, n’oublions tout de même pas les grands standards américains : allez, c’est cadeau, deux affiches pour un même film plagié.



Et oui, t’as gagné toi là ! J’ai entendu, tu as dit "E.T.". Ca tombe bien, tu lui ressembles. Mais en moins grand ! Bien joué, tu repars avec le DVD de "Insects" ! Quoi ? C’est toi qui a écrit la chronique ? T’as vraiment rien à faire de ta vie toi. Allez bouge, et va te créer une vie.
Bon allez, revenons à la chronique, excusez-moi pour ce cours d’histoire et cette improvisation, il est temps d’en venir au film que je vais chroniquer.



Des VHS hispaniques qui jouent sans vergogne sur le nom vendeur.


Comme vous pouvez le voir, le personnage ici plagié, c’est Batman. Mais, ne vous attendez pas au justifier nocturne que nous connaissons tous. Ne vous attendez pas à une atmosphère sombre, glauque et poisseuse où on visiterait les bas-fonds de Seoul et de sa pègre. Ne vous attendez pas à un personnage marqué par un douloureux passé et qui se serait créé un alter-ego vengeur pour panser ses blessures mentales.
Non, il n’y aura rien de tout ça. En témoigne sa tenue de pyjama dorée, ce Batman là est une version des plus édulcorées. De plus, au niveau des pouvoirs - car celui-ci en a - on se rapproche plus de son pire ami, le bien-nommé Superman.
En effet, Golden Batman peut voler, il a une ouïe hyper développée, il peut visiter l’espace sans trop souffrir du manque d’oxygène, on peut lui balancer des blocs de parpaing sur le torse sans le faire tituber, le plonger dans la lave sans lui causer la moindre brûlure.


Is it a bird ? Is it a plane ? No, it’s Batman.

Oui, allô, Golden Batman, c’est un appel en PCV d’un type avec un téléphone Garfield, vous prenez ou pas ?

Et j’peux l’faire avec les doigts de pied si j’veux.

Il est où Golden Batman ? Bah, il s’lave.


De plus, au niveau du comportement, on est également très loin de la Chauve-Souris créée par Bruce Wayne. Ce mec adore se marrer. En témoigne son rire sarcastique quand il entre en scène ou ce même rire à chaque fois qu’il met une mandale à un sbire. Même qu’à un moment, rien que pour la blague, il arrache le côté droit de la moustache d’un personnage qui ressemble à un croisement entre le Pingouin et Rastapopoulos. Un sacré blagueur ce Golden Batman. Mais n’oublions pas non plus cet instant où Golden Batman arrache le bras (oui, je répète, il arrache le bras) de son adversaire qu’il ponctue par son bon vieux MOUHAHAHAHA qu’on a déjà entendu une bonne demi-douzaine de fois dans le métrage.


- Kessiya ? J’ai un truc sur le visage ?

Le dernier arrivé s’habille tout en noir ! Gni Hi Hi !

Eh toi ! On t’a déjà dit que ta coiffure ressemblait à une raie du cul ! Mouhahaha !


Eh toi ! Tu sais c’est quoi deux trous dans un trou ?

Ton nez dans mon cul ! Fufufufu !

Golden Batman, bientôt dans votre ville !


Donc finalement, du plagiat, il n’en reste que le design. Et encore, le design a également été modifié. En fait, on se demanderait presque pourquoi on a voulu absolument que ce personnage ressemble à Batman. Après tout, on lui aurait foutu un costume de chat, de chien, de dauphin, d’hirondelle ou de Jeanne Moreau, ça aurait très bien pu marcher aussi. Et on aurait eu une œuvre complètement originale. Mais bon, sans le design batmanesque… le métrage se serait-il vendu à l’étranger ? Voilà un tout autre débat.




Quand il s’agit de dégommer du vilain, Golden Batman n’a rien à envier à son homologue américain. Avouons-le, les scènes d’action sont assez fun à regarder.


D’ailleurs, je parle de Golden Batman, mais force est de constater que le héros brille par son absence dans le métrage. C’est sans doute pour cela qu’à l’international, le nom du gros méchant arrive en premier dans le titre.
En fait, ce film raconte l’histoire d’une bande de gamins et de leur chien qui vont, complètement par hasard, trouver la grotte secrète du plus bel enfoiré de l’univers. Une sorte de secte dirigée par un despote qui construit des robots géants type trois fois la taille de Goldorak dans une grotte pas loin d’un village que personne n’avait jamais remarquée alors que l’activité et la taille de celle-ci doit bien avoisiner celles de Séoul.
Ces enfants, alternant entre les phases d’exploration et les tentatives d’évasion, seront sauvés par Golden Batman à quelques 10 minutes de la fin. Une trame extrêmement légère qui ne sera néanmoins pas avare en ellipses inexplicables et mauvais goût visuel.


L’avenir du monde est entre leurs mains (ou papattes, selon le cas).


Commençons par les situations inexpliquées.
Tout d’abord, les enfants de ce métrage sont accompagnés d’un chien. Ce chien parle, passe 95% du temps du métrage debout et porte des gants de boxe sur les pattes avant. Si bien que j’ai longtemps cru que c’était un kangourou. Mais bon, en Corée, y en a quand même de moins en moins.




Il ne lui manque plus que la parole ! Ah bah non, j’suis con, il l’a.


Le petit souci est que nous voyons d’autres chiens dans le métrage (qui pissent contre un poteau, hihi) mais ceux-ci ni ne parlent ni se sont bipèdes. Pourquoi ce chien là est-il plus intelligent que le reste de la faune ? On ne le saura jamais.
De plus, la bande entière va se faire kidnapper dans la grotte des méchants. Mais, bien vite, ils s’évaderont grâce au chien. Golden Batman n’étant pas enclin à montrer son cul doré, il laisse le cabot faire tout le boulot. La fuite se passe parfaitement bien. Puis, tout à coup, sans que l’on sache pourquoi, ils se font courser. Même pas un : "Hey les petits cons, vous croyez allez où là !".
Golden Batman débarque donc comme ça, en haut d’une colline à 10 minutes de la fin du film. À aucun moment, on ne le voit enquêter sur les exactions de la vilaine secte, à aucun moment on ne le met au courant du danger que courent les enfants. Bref, il se retrouve là comme ça, sans savoir ce qu’il vient faire ici et ce qui l’a mené en cet endroit. Absolument rien n’est expliqué dans ce film où il faut gober tout ce qui nous est servi et ne pas demander d’explications.



Raah mais genre, kesstufoulà Golden Batman ! On était là bien tranquilles à torturer du gamin et à conquérir le monde et toi, tu sors d’on sait pas où !



Si c’est comme ça, on va dire que moi aussi j’en ai du pouvoir, on va dire que je suis capable de faire repousser ma moustache en moins d’une heure et de pouvoir sauter plus de 15 mètres de haut.




Vas-y tu croyais quoi toi !


Si les situations sont étranges, les dessins et les animations ne le sont pas moins. Ce n’est peut-être pas aussi terrifiant que certains autres dessin-animés du même pays et de la même période, mais il faut tout de même constater que la Corée du Sud avait un sacré temps de retard à côté de son voisin nippon en terme d’animes.


Ici, on a plus l’impression que le fusil tient en équilibre sur sa main plutôt que posé sur son épaule. Bon après, peut-être que certains retiendront qu’un gamin de 10 ans armé d’un fusil, c’est limite.



Pour simuler quelqu’un qui se cache dans un buisson, dessine juste des yeux sur le buisson, ça suffit, tout le monde comprend.

Les torticolis, Golden Batman, il s’en tartine le coccyx à la gelée royale.


Le robot construit secrètement dans la grotte que personne n’a jamais remarquée change quand même pas mal de taille quand vient l’heure pour lui d’affronter Golden Batman.


L’animation va totalement partir en freestyle quand, pour faire sourire un ami à l’hôpital, l’un des enfants va entreprendre une imitation de Paul Préboist qui imite des animaux. Et oui, le comics américain n’a pas été le seul à être vilement plagié… nos très chères comédies pouet-pouet aussi.





Celui ou celle qui devine les quatre animaux imités gagne ma collection complète de DVD.


Mais ces petites anicroches ne seraient pas vraiment suffisantes pour faire tomber le dessin animé dans la catégorie nanar. Ce ne sont que quelques petites scènes disséminées par ci par là dans le métrage.
Heureusement, les dessinateurs ont eu la bonne idée d’employer une sorte de fil rouge nanar. Une simple petite animation répétée encore et encore qui va faire basculer le métrage dans le mauvais goût sympathique.
Tout le long du film, de la première à la dernière minute, absolument tous les sentiments des personnages seront mis en scène par des tremblements du personnage concerné. Quand un enfant pleure, il tremble. Quand un sbire a mal, il tremble. Quand une fille fait un mauvais rêve, elle tremble. Quand un personnage ressent de la douleur, il tremble. Quand le maître du monde se marre, il tremble. Une animation copiée-collée encore et encore.
Si bien que le film va nous donner l’impression qu’une véritable épidémie de Parkinson s’est abattue sur toute la Corée du Sud. Et parfois, si ces tremblements peuvent passer et être acceptés par le spectateur, ils amèneront également un certain lot de bizarreries et de sentiments difficilement identifiables.
Ainsi, si on peut comprendre la peur qu’éprouve toute une famille devant l’annonce télévisée de l’arrivée d’un nouvel ennemi du Bien :


Si l’on peut comprendre aussi que le gros vilain soit tout content d’avoir réussi à piéger son pire ennemi :


Que les Grosses Têtes commencent ! Ho ho ho ho !


On a par contre du mal à comprendre ce qui arrive à ce canapé :


Poltergeist ?


Ce que cet enfant ressent à ce moment précis lorsqu’il tente de se mettre la tête dans le cul :


Je crois que le jeune homme essaie de communiquer.


Pire encore, parfois ces animations ambiguës pourront être sujettes à mauvaise interprétation. Par exemple, que fait cet enfant dans son lit ?


Faire ça devant des potes, quand même…


Et ce sbire, qu’est-il en train de fabriquer exactement :


À gauche… à droite… en haut… en bas…


Mais surtout, qu’est donc en train de faire ce petit gros à ce pauvre chien !



Mais… mais… mais arrête !


Au final, Golden Batman n’a pas grand-chose d’un plagiat et, quand on le regarde, on n’a pas réellement l’impression que l’univers de DC se soit fait violer. C’est tellement différent et ça n’a pas réellement l’intention d’en reprendre les éléments si ce n’est, vaguement, un costume. En fait, suite à quelques recherches, je me suis aperçu que le film pourrait ne pas seulement être une photocopie de Batman mais aussi l’adaptation d’une série animée qui passait à l’époque en Corée du Sud. Elle s’appelait "Golden Bat". Les diffuseurs ont fait croire à l’époque que c’était une coproduction japonaise et coréenne (la censure vis-à-vis des œuvres étrangères était beaucoup moins stricte à la télévision que sur grand écran). C’est faux. La série est à 100% japonaise. Certainement un moyen trouvé par le diffuseur pour contourner la censure. Dans ce dessin animé d’origine, le héros a des super-pouvoirs. Il est invincible. Il peut voler. Il adore ponctuer ses entrées en scène d’un rire sardonique. Bref, il semble correspondre en tout point au Batman doré du film qui nous intéresse.
La seule différence est donc le look, puisque la version d’origine ressemble à ça :


"Golden Bat", qui peut te battre ?


D’ailleurs au Japon, cette série animée à eu droit à une adaptation filmée pour le cinéma avec Sonny Chiba dans le rôle titre. Un film objectivement bien barré qui mériterait peut-être sa chronique par chez nous un de ces quatre.


Il semblerait qu’ils aient décidé de changer le look du film pour diverses raisons. Premièrement, si jamais le film rencontrait le succès et que les Japonais se rendaient compte qu’ils avaient été plagiés à 100%, ça aurait pu aller au procès. Autant tenter d’éviter. Ensuite, avec ce look américanisé, ça ouvrait les portes à l’exportation. Une nouvelle aventure de Batman. Certains pouvaient tomber dans le panneau. D’ailleurs, Golden Batman semble jouir d’un petit statut culte au Mexique, où il existe même des jouets en produits dérivés !
Vu que le nom « Golden Bat » parlait à tous les enfants coréens (avec la grosse censure, on ne pouvait pas faire de film trop social ou réaliste, à tel point que les enfants sont devenus le public numéro un pour le cinéma coréen à l’époque… mais je vais pas commencer à développer l’histoire coréenne sinon dans 7 pages j’y suis encore ), on pouvait changer le look, c’était pas trop grave, ils savaient à qui ils avaient à faire. Et si en plus ça permettait de refourguer ça à certains pays étrangers, pourquoi se priver...


Au revoir, Golden Batman !



- Plissken -
Moyenne : 1.75 / 5
Plissken
NOTE
1.5/ 5
Rico
NOTE
2/ 5

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation
Cela ne va pas être évident. Sorti en VHS en Corée du Sud (une version d1h43), il fait partie de ces innombrables D.A. qui ont quelques peu disparu de la circulation.
Il a un petit statut culte au Mexique, mais là encore, ce sera de la VHS (version réduite à 1h03) avec des visuels absolument éhontés (voir plus haut dans la chronique).
C’est quasiment impossible de la…
Oh mais…
Que vois-je dans le ciel ! Mais… mais… mais… c’est Golden Batman !



Salut les Enfants ! Je voulais juste vous dire que si jamais vous n’en aviez rien à branler des droits d’auteur, surtout pour un film complètement disparu qui esquintait déjà d’autres auteurs, vous pouvez vous rendre ici :
https://www.youtube.com/watch?v=2WTcxywuOMw
Vous trouverez le reste facilement hein !


YOUPIIIIIIIIIIIIIII !!!

Allez Tchüss !