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L'Etudiante

Titre original : L'Etudiante
Titre(s) alternatif(s) :Aucun
Réalisateur(s) :Claude Pinoteau
Année : 1988
Nationalité : France
Durée : 1h43
Genre : Plongée en acné
Acteurs principaux :Sophie Marceau, Vincent Lindon, Jean-Claude Leguay, Elisabeth Vitali
Vous l'aurez compris, L'Etudiante, qui aurait pu s'appeler "La Boum 3" ou "La Boum à l'université" ou encore "La Boum passe l'agrégation", est un énième film mettant en scène une Sophie Marceau découvrant la vie amoureuse entre ses études et ses copines.
Oh la vache, un rôle d'intellectuelle... va drôlement falloir que je bosse pour être crédible !
On a beau être 6 ans plus tard, Sophie a beau avoir grandi, elle est toujours aussi mauvaise. Si on peut lui pardonner sa prestation dans "La Boum" au vu son jeune âge, toute une carrière sans un seul cours de comédie, au bout d'un moment ça finit quand même par se voir. Dans cet opus elle tombe amoureuse d'un Vincent Lindon complètement pathétique et tellement fade que tout le sel de la Méditerranée n'y changerait rien.
"- Oh... qu'est-ce que c'est ?
- Ca s'appelle un LIVRE...
- Ah bon ! Et comment ça marche ?"
Tout commence dans une télécabine où les deux protagonistes sont déguisés, Vincent Lindon alias Edouard en poupée maquillée par une fillette de 18 mois et Sophie Marceau alias Valentine en multi-couches. Et là, grande scène avec le déshabillage de Valentine, qui tel un oignon que l'on épluche, enlève les couches une par une et comme avec le légume précédemment cité ça se termine par des pleurs, mais de rire cette fois, surtout grâce au plan où Valentine dévoile toute sa chevelure dans un mouvement digne d'une pub pour l'Oréal (le vaut-elle bien ?).
La Boum font du ski...
Ensuite arrive en vrac toutes les contrariétés de la vie estudiantine et de colocation pour Valentine ainsi que tous les problèmes que peut rencontrer un musicien symbolisé par le talentueux joueur de synthé qu'est Edouard. Par-dessus il faut rajouter toutes les séquences "émotion" où Sophie Marceau offre la plénitude de son talent. La scène se passe dans une voiture alors qu'il pleut des cordes :
Valentine : Je voudrais un baiser comme on en voit au cinéma…
Même un téléfilm ou un soap façon "Les Feux de l'Amour" n'en voudrait pas d'une scène pareille, et pourtant on y a droit...
Allez, un peu de tendresse, merde quoi.
Après quelques péripéties même pas dignes du plus mauvais des vaudevilles déboule enfin la scène finale, où tel un Rocky affrontant Drago dans Rocky IV, Valentine affronte le jury de l'agrég'. Bien sûr l'évènement est terrible, d'ailleurs sa chère camarade vient de craquer en pleine épreuve. Mais Sophie non, elle ne craquera pas et fera une présentation des plus exceptionnelles sur l'amour, tombant en larmes tant elle est imprégnée par ce qu'elle dit, et aussi parce que son amoureux entre dans la salle sans crier gare pour lui dire son amour...
Les bons trucs de cinéma de Claude Pinoteau. Aujourd'hui, comment simuler qu'un acteur est un étudiant :
Facile, suffit de lui coller une paire de lunettes hideuse !
Merci M. Pinoteau !
Nous aussi on pleure, mais là encore c'est de rire, car Valentine, telle une rebelle, quitte la salle car pour elle son Edouard (son Adrian à elle) passe avant tout , sauf qu'au lieu de beugler depuis un ring elle trottine vers son Edouard pour lui sauter dans les bras et c'est sur cette image que tout se finit. Une suite existe, que l'on pourrait appeler "La Boum fait des Photos" ou "La Boum chez les adultes" ou encore "La Boum se marie" mais ils l'ont appelé "La Fidélité" et ce sera peut-être pour une prochaine chronique.
Bon, quand t'auras fini de faire ta crise d'adolescence Sophie, t'iras ranger ta chambre...
Cote de rareté - 1/ Courant
Barème de notation
Notre Sophie fait vendre jusqu'au Japon.
L'affiche italienne du film, qui le présente comme "La Boum 3".