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Le glossaire du Pr. Ryback

Y comme …

Accroche nanarde




"Sa bite était un couteau tendu contre le système" (« Forced Entry »)

Slogan de film dont la particularité est de décrédibiliser d'emblée l'oeuvre dont il était censé exalter les mérites. Très fréquent dans le cinéma d'exploitation.

- Par excès de bourrinage :

"De l'enfer du Vietnam surgit la dernière machine à tuer" (« U.S. Warrior »)

"Ils ont un mental d'acier et une pêche d'enfer" (« Karaté cop : Martial law 2 »)



- Absence de signification :

"Le monde des années-lumière approche" (« L'Humanoïde »)

"Quand la justice est corrompue, l'amour devient haine" (« L'Empire des ninja »)



- Citations laudatives manifestement bidonnées :

"Du grand cinéma - N.Y. News" (« Delta Terror »)

- Loufoquerie :

"Mission : empêcher la résurrection d'Hitler !" (« L'Aigle noir »)

"La mafia existe aussi à Hong Kong, on y a vu le parrain" (« Vendetta Warrior »)



"Un kung fu érotique" (« Le Défi du dragon »)



"Plus ninja que ça, tu meurs !" ("Assassins ninja")

- Pastiche d'accroches de vrais bons films (ici celle de « Robocop » : 50% homme, 50% machine, 100% flic) :



« Robo CHIC »



« Prototype »



- Tentative grossière de s'associer à des films plus connus :

"Et si Mad Max avait une soeur nommée Osa ?" (« Osa »)

"Conan le barbare avait un Dieu...Imperior Dieu de la guerre !" (« Imperior »)

"Ils tuent comme "Jason", mangent de la chair humaine comme dans "Massacre à la tronçonneuse" et habitent la forêt de "Délivrance" " (« Cannibal Campout »)

"Souvenez-vous… de Délivrance !"" (« Eaux sauvages »)

"9 semaines 1/2 chez les rois du kung-fu !"" (« 9 1/2 Ninjas »)









...voire à des collègues prestigieux, sans avoir aucun titre à le faire :

"Un film digne de Walt Disney" (accroche italienne pour "Les 3 Supermen dans la jungle", qui va jusqu'à reprendre le logo Disney).



...ou, tout aussi indûment, aux modes cinématographiques du moment :

"Un film 100% Nouvelle Vague !" ("Chaleurs d'été", 1959)



- Débilité :

"Yo ! Certains mutants sont plus "frappés" que d'autres..." (« Mutronics »)


- Présence de fôtes :

"Il applique sa propre loi, cruelle et sans pitiée" (« Exterminator : le droit de tuer »)

- Présomption excessive :

"Pour la première fois, le cinéma italien a égalé le niveau spectaculaire des effets spéciaux américains !" (Accroche originale italienne de « L'Homme-puma »)

"Alors là, on va s'marrer !" ("La Grande débandade")



- Exaltation jusqu'à l'absurde des mérites de l'acteur principal et/ou de son personnage :

"He is not one of the best, he is the best!" "N°1 aux USA, le nouveau champion des arts martiaux James Ryan a comblé le vide entre Bruce Lee et Chuck Norris !" (Accroches américaines et françaises de « Tue et tue encore »).

"Après Rambo, après Terminator, une nouvelle bête du muscle vient se hisser au panthéon des stars. Son nom : Brock Genesis" ("La Revanche")



-Dans la même logique, mise en avant de titres purement fictifs de l'interprète principal :

"Cat Sassoon, World Karate Association, North American Champion". ("Angelfist", de Cirio H. Santiago ; la "World Karate Association" - aujourd'hui "World Kickboxing Association" - n'a aucune connaissance d'un quelconque titre détenu par Cat Sassoon, mannequin dans le civil).

- Racolage putassier, débile et / ou mensonger :

"Certaines scènes particulièrement pornographiques avec GRACE JONES nous obligent à vous faire part de l'interdiction aux moins de 13 ans de ce film" (« L'Exécutrice sauvage » a.k.a. « La Vengeance »)

"Violées, torturées... mais vicieuses !" ("Les Filles du Golden Saloon")

"Un film de SEX HORREUR" ("Le Sadique aux dents rouges")



- Maltraitance de la syntaxe :

"Il est prêt à tout pour l'avoir... même de vous tuer" (« Diamant Connection »)



"Bruce Baronest... Ninja connection 2 !"

Variante anglaise du cas de figure précédent : "Chris Mitchum is... Eyes of the Dragon !"

- Abondance de renseignements sans intérêt :

"Par le responsable des effets spéciaux de PIEGE EN HAUTE MER, HAUTE SECURITE, L'ARMEE DES TENEBRES, LE FUGITIF" (« Starforce » - Tout cela nous dit pas si William Mesa est bon réalisateur)





Voir également : Résumé nanar