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Ultra Vixens
Titre original : Ultra Vixens
Titre(s) alternatif(s) :Aucun
Réalisateur(s) :Russ Meyer
Année : 1979
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h33
Genre : Délire érotique
Acteurs principaux :Ken Kerr, June Mack, Ann Marie, Francesca Kitten Natividad, Uschi Digard
Russ Meyer est, au même titre que Ed Wood, un réalisateur culte mais pas forcément pour de bonnes raisons. La série des Vixens (Supervixens, Megavixens, Ultravixens...) s'apparente disons - pour aller vite - à un gros délire sur le sexe, comme peut l'être Evil Dead 2 sur l'horreur. Tout le monde connaît la faiblesse de Russ Meyer pour les femmes à très fortes poitrines (qu'elles soient blondes, brunes, rousses, blanches, noires…) et le film dont nous parlerons ici ne vient pas démentir cette notoriété
La B.O. compil de l'œuvre de Russ.
Encore une fois tout est prétexte à montrer des mamelons XXL sous tous les angles. Ainsi le film débute par une scène bien barrée dans laquelle un vieil Allemand barbu prend son pied en s'allongeant dans un cercueil recouvert d'un drap au-dessus duquel vient se trémousser une déesse version Meyer.
Un érotisme à réveiller les morts !
Tout y est : la danse filmée en contre plongée pour mettre en évidence les atouts certains de la demoiselle, les bruitages (du genre de ceux que l'on retrouve dans n'importe quel numéro de clown) illustrant l'épanouiissement de la virilité de l'homme... S'en suit une présentation de Smallville, petite ville de campagne américaine où tout le monde s'offre aux plaisirs charnels avec tout le monde (ah, les 70's...). Une fois ces présentations faites, on entre si l'on peut dire dans le vif du sujet : le protagoniste principal a un problème, il ne prend du plaisir que dans les endroits obscurs, au grand désarroi de sa compagne Lavonia. Cette dernière se console tant bien que mal avec l'éboueur du coin ou en lorgnant du côté des jeunes adolescents qui eux semblent faire les choses à l'endroit.
Ces dames, très mises en avant.
Devant tant de problèmes psychologiques, notre héros tente de trouver la solution auprès d'un docteur qui malheureusement ne souhaite qu'une chose : subir ce que Lavonia subi tous les jours. Un combat s'ensuit entre les deux protagonistes alors que Lavonia et la secrétaire ne lésinent pas sur les moyens. Ne trouvant donc pas de solution chez le docteur, notre héros va voir la propriétaire d'une casse mais là encore son échec est terrible. Pendant ce temps Lavonia, désespérée, noie son chagrin en dansant dans des boîtes de strip-tease avec notamment un tirage de mont de Vénus assez cocasse. Finalement notre cher héros trouvera la solution avec l'animatrice de Radio Dio (radio évangéliste du coin) et sa "baignoire de joie", une blonde des plus plantureuses reléguant loin derrière toutes les Pamela Anderson des 90's. Tout le monde est finalement content et tous peuvent reprendre leurs ébats amoureux avec un entrain retrouvé. On a même droit à une apparition de Russ himself à la fin du film, le narrateur essayant de s'occuper de sa femme pour éviter que son fils ne s'en charge...
Les hommes : pas vraiment des icônes de virilité !
L'obsession de Russ est donc encore une fois au centre du film, mais vous l'aurez compris : ici rien n'est sérieux, tout est pris à la rigolade, et si certains pourront reprocher une certaine vulgarité à l'ensemble, il convient de rappeler - outre le contexte de "libération sexuelle" - que le réalisateur de cette potacherie délibérément outrancière n'a jamais eu la prétention ni le désir d'aborder le sexe sous la forme d'un pensum pompeux. Son traitement est tout autre, et ressort à travers un montage complètement fou, avec ces images qui s'enchaînent sans aucun rapport avec l'histoire, ces prises de vue complètement loufoques, excessives et ces bruitages délirants. Comme quoi quand les gens s'amusent derrière la caméra, d'autres s'amusent devant leur écran.
Ah, le charme de la campagne...
Cote de rareté - 2/ Trouvable
Barème de notation"Pioneer Opening" avait réédité toute la série de Vixens dans des éditions de toute beauté avec V.O. sous-titrée et des bonus sympas (quizz, clips promotionnels, bio de Russ Meyer etc.). Mais cette version se retrouve dépassée par celle de "Films sans frontières" qui propose la VO et la VF.
Eh Eh Eh... Ca c'est du cinéma mon gars !