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Nos chroniques Nanars monstrueux

Les mauvais élèves de l’épouvante et de l’horreur : Serial killers aux 35 heures, lapins carnivores géants, zombies maquillés à la truelle ou vampires édentés… C’est presque comme dans les vrais films, mais pas pareil.

Surfant sur le succès des films de Romero, kyrielle de réalisateurs peu inspirés et désargentés adoptèrent le zombie comme nouveau monstre de compagnie. Plus gourmand en chair humaine qu'en budget "effets spéciaux", le zombie cannibale à la démarche hésitante, avatar de la terreur bon marché, est vite devenu au mauvais film d’horreur fauché ce que le ninja est au film d’action ringard : un gage de nanardise.
Zombi 3
Ici, les rejetons les plus dégénérés du kaiju-eiga (film de monstres japonais) font bon ménage avec les bestioles boostées à l’énergie atomique des kitscheries ricaines des 50’s et autres poids lourds du nanar hongkongais.
Galgameth, l'apprenti dragon
Face à une humanité menaçante, Dame Nature contre-attaque ! Araignées, crocodiles, moustiques, gorilles, requins, chats, lapins (oui, oui, lapins)... au spectateur de voir à quelle sauce il préfère être mangé.
Blood Surf
De l'horreur "à l'ancienne" avec châteaux en ruine, villageois apeurés et brume sur le cimetière. Les monstres classiques du répertoire, fantômes, vampires, momies ou loups-garous sont mis à l'honneur. Paradoxalement, les tentatives de modernisation du genre sont souvent synonymes de ringardisation rapide.
Les Week-Ends Maléfiques du Comte Zaroff
Gare au fou furieux à la hache. Membre zélé de sectes sanglantes ou errant en solitaire tout en bichonnant amoureusement sa tronçonneuse, le psychopathe fait toujours une forte consommation de teenagers idiots. (Comment ça, pléonasme ?)
Douce nuit, sanglante nuit 2
A table ! Le succès de Cannibal Holocaust a donné lieu à une petite mode du film de cannibale, souvent sous de vagues prétextes ethnologiques. D’accord, au final, c’est souvent grotesque, mais bon, doit-on juger les gens sur leur régime alimentaire ?
Land of Death