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Over the Top
Titre original : Over the Top
Titre(s) alternatif(s) :Le bras de fer
Réalisateur(s) :Menahem Golan
Année : 1986
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h30
Genre : Sport routier
Acteurs principaux :Sylvester Stallone, Susan Blakely, Robert Loggia, David Mendenhall
Chez notre ami Sly, la période 85-89 est une période faste puisqu'en étudiant sa filmo on ne tombe que sur des chefs-d'oeuvre du nanar : Rambo II, Rambo III, Rocky IV, Cobra, Haute Sécurité ou encore Tango & Cash. Chacun de ces films est digne d'une chronique mais occupons-nous pour l'heure de celui-ci : Over the top. Mais bien sûr ! me direz-vous, comment ne pas y avoir pensé avant, forcément Stallone dans un concours de bras de fer, comment l'oublier ?
Pour se remettre un peu dans l'époque : Stallone sort des tournages de Rambo 2 et Rocky 4, mais comme il ne veut pas se cantonner aux mêmes personnages, il décide de tout changer en prenant un virage à 0,5 degrés dans sa carrière cinématographique. Fatigué de faire des efforts surhumains avec tous ses muscles dans ses précédents films, il décide de ne faire travailler que ceux du bras droit, pour le cerveau il faudra attendre encore un peu.
La VHS française, avec son sous-titre "LE BRAS DE FER" et son visa d'exploitation ciné en bas à droite...
...qui sautent évidemment sur les versions DVD et Blu-ray sorties en France.
Stallone campe ici un camionneur divorcé dont l'ex-femme est en train de mourir, forcément après Rocky 4, Sly sait que les scènes d'enterrement sont faites pour lui. Il faut donc une personne qui meurt dans ce film. Son ex-femme clouée sur son lit d'hôpital voudrait, avant de mourir, que son fils retisse des liens avec son père. Elle demande ainsi à Lincoln Hawk d'aller chercher son rejeton lors de sa remise de diplômes.
Le seigneur de la route.
Hawk nous apparaît beau comme un camion (pardon pour le jeu de mot) afin de montrer à son fils combien il est un bon gars, contrairement à ce que pense son beau-père, farouchement opposé à cette rencontre. Commence alors un bout de road movie où, outre celui de camionneur, Lincoln apprend à son fils l'art subtil et délicat du bras de fer.
Ah... Rien de plus beau qu'une scène d'émotion sous le filtre rose-orangé d'un soleil couchant !
De bar de routier en bar de routier, le fiston va ainsi apprendre comment ne plus utiliser ses neurones pour tout mettre dans son bras droit et arriver à "passer le top", technique suprême du bras de fer. Tel le petit scarabée encore imberbe qu'il est, il devra lutter pour décrocher une victoire des plus épiques contre un autre pré-ado avec déjà des poils au menton.
Au fond, on le sait bien, Sylvester, c'est un tendre...
On retrouve dans cette partie du film toute la philosophie Stallonnienne, celle dite de "l'oeil du tigre". Malheureusement, alors que le ciel s'éclaircit entre le père et le fils, un événement tragique survient. La fission est alors inévitable, surtout que le grand-père profite de l'occasion pour récupérer sa descendance. Mais n'oubliez pas l'oeil du tigre, bon sang ! Hawk décide de prouver sa bonne foi à son fils et part pour le grand tournoi de bras de fer. On est alors plongé dans un monde de saine sueur et de testostérone : ça beugle, ça souffre, ça transpire, un vrai monde d'hommes et c'est pas les quelques participantes qui vont nous faire changer d'avis.
Le bras de fer. Plus qu'un sport : un art de vivre.
On découvre surtout quelque chose de surprenant lors de l'explication du retournement de casquette de Sly : une fois la casquette retournée, il ne pense plus à rien ! Des pensées auraient donc transité dans la tête de Hawk...
L'oeil du tigre mort...
On laissera quand même le dernier mot au boss de fin de niveau : "le second c'est un con !". D'accord, il a raison, mais n'y a t-il vraiment que le second ?
Un film pour les winners !
Dans une interview accordée au magazine Studio (N° 77 de septembre 1993), quand on lui demandait quel était le pire souvenir de sa carrière, Sylvester Stallone apportait cette réponse sans concession : « Le pire, c'est quand j'ai fait "Over the Top". Parce que je l'ai fait pour l'argent. Et le jour de la sortie du film, au Chinese Theater qui peut contenir 1500 personnes, il y en avait 40 ! Et encore ! Des gens qui étaient venus là par hasard : une mère allaitant son enfant, des gens parlant tout haut et disant : "Mais qu'est-ce que c'est que cette merde ?!" J'ai pensé : "C'est mon karma ! Ca m'apprendra à juste faire un film pour l'argent !!!" C'était le début de beaucoup de problèmes... »
Cote de rareté - 1/ Courant
Barème de notation"MGM", qui est rappelons-le détentrice des droits des productions "Cannon", a sorti un DVD assez sommaire. Ne vous laissez pas abuser par son visuel agressif, vous n'y trouverez que les sempiternelles versions VO / VF de qualité médiocre, et des bonus réduits à leur plus simple expression (bandes-annonces non remasterisées) que la firme au lion nous fourgue avec tout le back catalogue Golan-Globus. A croire qu'ils n'ont toujours pas fini de payer les affres de la période Kerkorian-Crédit Lyonnais (nous non plus d'ailleurs... qui a épongé les dettes faramineuses du Crédit Lyonnais, mhh ?!!). Le Blu Ray plus récent est un peu mieux d'un point de vue technique, mais par contre est toujours aussi pauvre en bonus.
Il existe aussi une édition bas de gamme pour supermarché chez ces pilleurs d'"Intégral". Une galette qui s’avère être la copie du DVD "MGM" affublée du visuel de l'édition allemande francisée (jaquette dans la chronique). Plus rigolo, les collectionneurs rechercheront frénétiquement les action-figures tirées du film : gravement collector...