Death Machines

La présence en tête d'affiche de Ron Marchini et le postulat délirant (au moyen d'une drogue, la mafia transforme trois karatékas en super-tueurs mutants invulnérables) promettaient un gros nanar, mais cet étrange film bis au charme rétro parvient, malgré un budget riquiqui de seulement 70 000 dollars, à offrir des scènes d'action plutôt bien troussées. Le scénario contient beaucoup de clichés et le rythme est pataud, mais dans l'ensemble, c'est du cinéma de quartier 70's pas plus ridicule que la moyenne. Ron ne prononce pas un mot de tout le film et sa crédibilité d'acteur s'en trouve par conséquent ménagée, son monolithisme naturel se prêtant au rôle. Restent la perruque incroyable de la méchante Chinoise, le teint vert du chef de la police (appelé... le capitaine Green !) et un joli jeter de mannequin.