Le Justicier Braque les Dealers

Beaucoup plus divertissant que l'épisode 5 mais moins drôle et rythmé que l'épisode 3, ce 4ème opus de la saga Death Wish frôle le nanar, avec son titre aussi tapageur qu’inepte, sa morale crétine et ses quelques passages hautement risibles (mention spéciale à la défenestration de mannequin et à l'explosion du méchant à coup de lance-roquette). Mais la folie rentre-dedans de Michael Winner a laissé place à la réalisation plus sage de Jack Lee Thompson, pour un rendu tenant du film bis correct. Très démotivé (bien qu'il mange les 4/5ème du budget à lui seul), papy Bronson sort avec une fille de 32 ans sa cadette et massacre des mafiosi avec une facilité ahurissante, mais sans atteindre les sommets d’absurdité du Justicier de New York.