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Driven
(1ère publication de cette chronique : 2006)Titre original : Driven
Titre(s) alternatif(s) :À toute vitesse (Québec)
Réalisateur(s) :Renny Harlin
Année : 2001
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h57
Genre : Le Rocky de la F3000
Acteurs principaux :Sylvester Stallone, Burt Reynolds, Kip Pardue, Stacy Edwards, Til Schweiger
Après la série des Rocky, Over the Top et Cliffhanger, Stallone ''auteur-interprète'' revient au film sportif dans : Driven !
De toute façon, ma carrière peut pas descendre plus bas...
A l'origine, Sly voulait planter son histoire dans le monde impitoyable et fou de la Formule 1 mais les responsables de la FISA (Fédération Internationale des Sports Automobiles), lucides, lui ont refusé l'autorisation, pas certains d'y trouver une bonne publicité (une autre version, plus probable, veut que la FISA ait demandé beaucoup trop d'argent !). Du coup Sly a dû se reporter sur l'Indycar (sorte de F1 version ricaine), ce qui ne change pas grand chose à l'histoire.
Le choc des pépés.
L'histoire est celle de Joe Tanto, un coureur automobile qui a abandonné la compétition en pleine gloire à la suite d'un grave accident. Après quelques années de retraite, un vieil ami, Carl Henry, lui demande de servir d'entraîneur et de mentor à son poulain Jimmy Bly, pilote brillant mais versatile, qui accumule les contre-performances. Stallone vieillissant, on remarquera dans ce scénario quelques similitudes avec Rocky V, mais la ressemblance s'arrête là. Et ''là'', c'est quasiment 2 heures de n'importe quoi non-stop qui vous attendent.
Photo de groupe.
Au programme :
# Un montage branchouille rapidement épuisant où, lors de scènes dialoguées, on passe d'un plan moyen à un plan rapproché en plein milieu d'une réplique et inversement, plusieurs fois de suite, sans savoir pourquoi. À noter une scène où un des protagonistes se fait renverser un verre sur sa veste deux fois - en plan moyen et rapproché donc - sans que j'arrive à déterminer s'il s'agissait d'un effet voulu ou d'une erreur.
Hey mais je te reconnais ! Tu as fait un caméo dans Taxi 3 !
# Une histoire pas franchement compréhensible et des personnages qu'on ne prend pas le temps de développer au profit d'un montage clipesque (comprenez "montage au hachoir", pour faire jeune et dans le coup) se préoccupant plus des courses de voitures et qui fait que l'on n'arrive pas à s'intéresser aux personnages ni à savoir qui fait quoi (rappelons pour mémoire que le réalisateur a signé Au Revoir à Jamais, qui compte à la fois parmi les films les plus cons et les plus jouissifs du monde).
Un monde de camaraderie.
# Les frères ennemis qui se rabibochent à la fin (on s'y attendait pas dis-donc).
Un monde de complicité.
# Une scène surréaliste où Sly rattrape des pièces de monnaie avec son bolide (indescriptible) et où il fait vrouuuuum avec la bouche en conduisant, mais Burt Reynolds (ah, Burt) explique que c'est normal.
A 300 km/h sur l'autoroute du nanar.
# Une autre scène surréaliste où Sly et un type font une course de F1 en plein centre-ville comme deux ados en proie à la fureur de vivre.
La magie du cinéma.
# Des dialogues profonds qui font sacrément avancer le schmilblick :
Le héros : Qu'est-ce que tu fais ?
Estella Warren : Je nage.
Le héros : Tu appelles ça nager ?
Estella Warren : J'ai appris avec les grenouilles.
Estella Warren. La blonde gentille.
Gina Gershon. La brune méchante.
# Sylvester Stallone (désolé, rien qu'à voir sa tronche, moi il me fait rire).
La voiture qui va si vite qu'elle soulève la jupe des filles ? Oui on a déjà vu ça dans Torque.
Le produit laissait craindre un petit navet anémié mais au final, Driven permet de passer une bonne soirée entre amis consentants (je l'ai vu avec mon frère et ma belle-soeur si vous tenez vraiment à le savoir). Un bon petit nanar "New Generation" qui se regarde comme un long clip crétin, où la forme tue systématiquement le fond et qui ne pourra que se bonifier avec le temps.
A noter un des premiers rôles de Til Schweiger.
Cote de rareté - 1/ Courant
Barème de notationCa n'étonnera personne, le DVD grand luxe de chez "Warner" est pourvu de tous les raffinements d'usage : scènes coupées, making of et même la démo du jeu vidéo tiré du film... Ah là là, qu'est ce qu'ils sont nuls ces Amerloques avec leurs films de bagnole idiots, hé hé, c'est pas en France qu'on ferait des films aussi ringues avec des formules 1... Hein ? "Michel Vaillant", vous dites ? Euh... non j'ai pas vu... bon ben je vais y aller moi…