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Python
Titre original : Python
Titre(s) alternatif(s) :Aucun
Réalisateur(s) :Richard Clabaugh
Année : 2000
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h39
Genre : Soixante pieds de pur nanar
Acteurs principaux :Robert Englund, Casper Van Dien, Frayne Rosanoff
Note de la rédaction : Double Impact, double Van Dien ! Deux chroniqueurs (dont une dame) ont tenu à proposer un compte rendu de ce petit nanar reptilien récent. Les chroniques étant complémentaires, nous vous les proposons toutes les deux. La première, par H3bus, donne un aperçu du film en prenant soin de ne pas trop en dévoiler aux éventuels acquéreurs d'un DVD facilement trouvable. A ceux qui voudraient aller plus avant, Natasha, dans une deuxième partie, proposera un complément d'information précieux sur la genèse du film et sur son équipe technique tout en évaluant à son tour le potentiel nanarifique de la chose. Bonne lecture !
La chronique de H3bus :
NB : tous les citations reproduites entre guillemets sont rigoureusement authentiques.
Synopsis : La vie d'une petite ville de Californie et de ses habitants tourne au cauchemar. Une série de meurtres de plus en plus sauvages sont perpétrés par un véritable monstre dévastateur : un python gigantesque génétiquement modifié. Le docteur Anton Rudolf, son créateur, en a perdu le contrôle. John Cooper est accusé à tort, il va tout faire pour arrêter le massacre...
Le film démarre. Un avion en pleine tempête, deux hommes transportant une caisse top-secrète et là ... C'est le drame ! La caisse, on s'en doute, contient un serpent géant qui va faire peur aux pilotes :
Un jeu tout en nuance dès les premières secondes du film.
L'avion s'écrase.
Là, il sait qu'il va mourir...
On est alors à 2 mn 50 de film. Dix secondes plus tard, on a ça :
"- Hooo Robert ! Ho ! Pardon, Roberta, je n'ai pas dit Robert, je t'assure !
- Tu m'as appelée Robert, il n'y avait pas le "ta" à la fin, désolée !"
Plan nichon, scène lesbienne et dialogue consternant : voilà un début de nanar prometteur !
Après cette scène vaguement érotique, Roberta va prendre l'air pour fumer une cigarette et fait alors la connaissance de notre ami Python. Il s'ensuivra une scène dont la retenue vise à ne pas dévoiler tout de suite l'identité de l'agresseur (c'est que les effets spéciaux ça coûte cher, saperlipopette !). Lisa, la compagne de Roberta, va alors se réfugier dans une tente pour échapper à son poursuivant qui se met à tout secouer violemment pendant vingt secondes, provoquant les cris de la jeune femme. Quand soudain, hop... Fondu au noir ! Cela commence très fort !
Voici les différents protagonistes :
Le héros.
Son ancien meilleur ami (qui-ne-l'est-plus-car-le-héros-a-couché-avec-son-ex).
Des morts.
En définitive, que du beau monde !
Essayons à présent de démêler le nœud de vipères de l'intrigue...
Le héros s'appelle John. Son rêve ? Devenir vététiste professionnel. Il nous le prouvera d'ailleurs durant le générique "à la Seven" (oui, oui ...) en enchaînant pédalage en danseuse, escalade de bancs publics et dérapages simulés sur des bouts de cartons. Le décalage entre le fond et la forme est d'ailleurs assez marquant, le générique voulant se la jouer très "film qui fait peur" alors que les scènes de VTT sont absolument consternantes !
Il faut le voir en mouvement pour se rendre compte à quel point c'est ridicule !
Le rêve de notre héros ne s'étant toujours pas réalisé, il bosse en attendant chez son grand frère Brian qui a repris l'entreprise familiale de fabrication d'acide.
"On n'aura PAS de lésions au cerveau !"
Il aime retrouver son ami Tommy, jeune branchouillo-vététiste puceau qui sort avec sa copine depuis des lustres sans avoir pu la peloter un minimum - il mourra, du reste, avant d'avoir pu le faire - et qui gagne sa vie en suivant l'exemple de "Kenny Le Gagneur" (Kenny the winner en VO), c'est à dire, en vendant de l'immobilier.
Il est beau, il est jeune, il fait du VTT, c'eeeeest ... TOMMY !
Le patron de l'agence immobilière du patelin, Mr Kenny, nous offrira quant à lui un festival de surjeu et de cabotinage dans LA scène nanarde du film consistant en la visite d'une maison en compagnie d'une jolie blonde qui semble très attirée par lui. Une séquence qui va rapidement tourner au massacre à l'acide avec un serpent de 40 mètres (chiffres officiels du Dr Rudolph à l'appui).
Fransssssesssca Alias Jenny McCarthy !
Festival Kenny et Francesca !
Attention Chérie, ça va couper !
Mais alors que le serpent commence à boulotter des lesbiennes et des agents immobiliers, le NSA s'interroge et c'est là qu'apparaît…
Casper Van Dien, alias le Caporal Parker (alias Rico dans « Starship Troopers » de Paul Verhoven, le film qui l'a fait connaître).
Te cache pas derrière ta moustache, Casper, on t'a reconnu !
Le NSA va alors prendre les choses en main en convoquant un scientifique reptilophile, ce qui aura pour conséquences de :
1 - Faire passer Casper et la NSA pour des abrutis :
"- Un hybride créé à partir d'un grand nombre d'espèces de serpents.
- Vous employez de biens grands mots docteur !"
2 - Enrichir leur vocabulaire :
"- Je vous repose la question, avec des mots que peuvent comprendre les profanes... Qu'est-ce que c'était ?
- Je vais essayer d'être clair et d'utiliser des mots qu'un profane peut comprendre ...C'était un serpent ... GEANT !"
3 - Monter une expédition nanarde afin d'exterminer la bête :
Elle est là la grosse bébête, m'sieur !
4 - Vider leurs chargeurs et leurs roquettes dans le vide sur une mue du serpent (quel feinteur ce Python !) :
Ca c'est du désquamage, mon p'tit !
S'ensuivront différentes scènes de meurtres ponctuées de poursuites en voiture, mettant en scène un serpent en image de synthèse qui compte parmi les plus laids qu'il m'ait été donné de voir. Je ne vais toutefois pas vous proposer d'image de lui afin de vous en laisser toute la surprise lors du visionnage du film.
Après avoir exterminé l'équipe de la NSA et la moitié des personnages, dont la traditionnelle tête à claque du film (j'ai nommé : Lewis), le serpent va s'en prendre à Tommy et sa copine.
"- Hey ! Ca va Lewis ?
- J'aimerais beaucoup te faire part de mes expériences physio-émotionnelles, mais le travail d'abord, ma jolie !" (sic)
Une bataille mémorable entre Thérésa (la fameuse copine coincée du c...) et le python s'engage dans une douche : elle arrose le serpent à grandes giclées de shampooing dans le but de l'aveugler avant de se rendre compte qu'il s'agit d’un shampoing pour bébé qui ne pique pas les yeux !
(Gag !)
Par bonheur, Thérésa, vêtue d'une simple serviette, parviendra à s'enfuir pour retrouver John, sa copine et le Docteur Rudolph qui se sacrifiera après une scène pleine d'émotion (Bwahahahahahaaaa !). Enfin, je vous laisserai découvrir par vous-même la pirouette apocalyptique qui permettra à John de se débarrasser de cette monstruosité de la nature.
En vrac, on pourra relever de nombreux autres éléments nanars :
- Les bastons à coups de poings contre le serpent géant dans la seconde partie du film, alors que dans la première, celui-ci exterminait tout le monde à grands jets d'acide dans la tronche.
- Les grognements continuels que pousse le serpent, dignes de ceux d'un dinosaure de « Jurassic Park » !
- Un clin d'oeil (involontaire ? plagiat ?) à « Mission Impossible », le film.
- Des explosions de maquettes.
- Deux ouvriers complètement sous acide qui deviennent des génies des échecs.
- Une happy end parmi les plus nanardes qui soit... (Hooo, on est tous sauvés ! Hooo ! J'attends un bébé ! Hahahahaaa ! Je suis Joie !)
- La plupart des gags (tous ?) qui tombent à l'eau.
Si cette chronique est succincte, c'est avant tout afin de vous laisser la surprise de la découverte de ce "film" un peu particulier. Pour être honnête, malgré les nombreux aspects navrants évoqués plus haut, « Python » reste une oeuvre assez bas de gamme qui oscille constamment entre navet et nanar. C'est un de ces films qui n'arriveront jamais à l'orteil gauche d'un « Turkish Star Wars », par exemple, mais que l'on regarde le sourire narquois aux lèvres, les yeux brillants et parcouru de petits ricanements nerveux de temps à autre. En l'espèce, il constitue un bon spectacle pour le nanardeur novice qui ne se serait pas encore aventuré dans les tréfonds de la nanarosphère, ou encore pour le nanarophile confirmé à qui il pourra servir d'apéritif lors d'une nuit d'orgie nanarde organisée par ses soins.
Non, cette image n'est pas un fake !
Addendum de Natasha Cristerfield :
Phillip J. Roth est un petit artisan de la science-fiction au rabais. Producteur, scénariste et réalisateur, il est coupable de nombreux films généralement produits pour les chaînes câblées (« Digital Man » et « A.P.E.X. », mais aussi « Dark Drive », « Piège dans l'Espace », « Total Reality », « Interceptor Force » ou encore « Destruction Totale »). Des films souvent très semblables et vite torchés. Lorsqu'en 1997 sort « Anaconda » de Luis Llosa, qui remporte un petit succès, c'est tout naturellement qu'il s'empare du sujet (bien que devancé par les frères Hillenbrand, en 1999, avec leur « King Cobra ») pour le décliner à l'infini par la suite avec « Python 2 », puis un « Boa » avant de sacrifier à la mode du cross-over alors en vogue (« Freddy vs. Jason », « Alien vs. Predator ») avec un « Boa vs. Python ».
Si Phillip Roth produit et écrit l'histoire originale (assez simple et mille fois vue), il laisse cependant la réalisation à l'efficace Richard Clabaugh, réalisateur des deux premiers « Prophecy » ainsi que du quatrième et sixième « Démons du Maïs » (respectivement un mauvais et un bon opus). Bien que le nom de Clabaugh promettait un strict minimum de qualité, celle-ci n'est malheureusement pas au rendez-vous et « Python » s'avère être un bien piètre film. Produit par la firme UFO, on devine le budget anémique par le type de support utilisé pour filmer (un grain d'image inexistant, qualité DV garantie) ainsi que par ses effets spéciaux des plus ringards.
Un nanar de serpent, ça vous tente ?
Dès l'ouverture, un avion en CGI bien lisse et une tempête ultra crédible (ironie) nous mettent l'eau à la bouche : « Python » va être très cheap. Notre serpent géant est une créature entièrement animée par ordinateur avec une maladresse qui fait plaisir à voir. Pas un instant la créature n'apparaît convaincante et son incrustation aux prises de vues réelles est une catastrophe. Personne n'est dupe, pas même l'équipe du film qui réduit au maximum les apparitions du monstre (vue subjective avec légère saturation, effets de hors-champ) afin de limiter les dégâts. D'un autre côté, nous avons quand même le droit de voir plusieurs fois la créature dans toute sa "splendeur", ce qui évite au film d'avoir l'air trop malhonnête. A noter qu'il existait une version animatronique du monstre (on peut en avoir un aperçu sur quelques clichés promotionnels) qui ne fut a priori jamais utilisée…
La bête en version anima trop nulle.
Du serpent, parlons-en justement. Provenant d'Asie du sud-est, on ignore s'il s'agit d'une évolution naturelle de la nature, d'une mutation causée par l'Agent Orange, ou bien d'une opération secrète du Gouvernement (parce qu'on voit ça tout le temps dans les films…). Une quarantaine de mètres de longueur (129 pieds en fait), ce "python" est en fait un hybride conçu à partir d'un grand nombre d'espèces de serpents (et nommé ainsi en référence au monstre de la mythologie grecque que tua Apollon). La bête peut alors projeter ses fluides gastriques pour attaquer ses victimes (comprendre : leur vomir de l'acide à la gueule) quand elle ne les décapite pas d'un coup de queue (pas de plaisanterie mal placée. Toutefois quand on sait que c'est l'ancienne Playmate Jenny McCarthy qui subit ce sort…). Une créature redoutable dotée d'une vision nocturne (qui ne lui servira pas), capable de muer (sans qu'on se rende vraiment compte du changement de taille), d'une intelligence redoutable (mais relative, puisque ce sont surtout les chasseurs qui ne sont pas très débrouillards) et capable de ramper à une vitesse supérieure à 80km/h (même si on le sème facilement en VTT !).
"- Pytheux !"
Si le film marche à l'économie la plus totale, il ne faut donc pas s'attendre à des attaques trop sanglantes et l'apparition de quelques corps squelettiques et liquéfiés devrait déjà nous réjouir. C'est franchement pas grand-chose, mais ça aurait pu être pire, aussi saurons-nous nous en contenter.
N'est-ce pas réjouissant ?
A défaut d'effets spéciaux, faut-il se raccrocher à l'histoire malgré le pitch trop classique ? Non plus ! « Python » est un téléfilm vite emballé (normal puisque produit pour le marché des chaînes câblées et satellites) et se retrouve donc dépouillé de toute créativité ou originalité. Le scénario n'étant qu'un ramassis de clichés usés jusqu'à la corde, rien ne vient déranger le rythme de croisière du film, totalement prévisible de A à Z. Par ailleurs, en plus d'être basique, il faudra noter un grand nombre d'incohérences et de passages stupides largement répertoriés dans la chronique précédente : le transport du serpent se fait dans un petit avion avec pour tout équipage le pilote et un autre homme, la bête est enfermée dans une simple grosse caisse de bois, le crash d'un appareil de cette taille ne devrait pas passer inaperçu malgré la tempête et les deux collines qui le cachent mais personne dans la ville ne saura ce qu'il en est, et on ne parle pas de l'intelligence de nos héros, se réfugiant dans un abri souterrain sans même penser à fermer la porte derrière eux alors que le serpent les poursuit !
Par où t'es rentré on t'a pas vu rentrer.
Du n'importe quoi, peu aidé par certains acteurs quelque peu ridicules. Nous avons, par exemple, en guise de héros un type qui n'a pas hésité à piquer la copine de son meilleur ami. Tout sauf viril, nous nous retrouvons avec un jeune minet sans aucun charisme qui déambule durant presque tout le métrage en costume de cycliste moulant aux couleurs flashy. Ridicule. Passons sous silence le rôle de la dite copine, personnage complètement inutile et qui semble faire la gueule tout le long du film (sauf quand ça se termine, tiens !). On pourrait parler aussi du copain punk et de sa compagne, des deux débiles profonds travaillant à l'usine… Tous sont à peu près mauvais comédiens, parfois marrants mais ridicules quand même. Il faudra surtout mentionner la présence d'un Casper Van Dien pas des plus inspirés et affublé d'une petite moustache du plus mauvais goût.
"- Hé, Casper, ça fait le deuxième chroniqueur qui dit que ta moustache est ridicule !"
"- Laisse tomber, Robert, c'est des jaloux !"
Heureusement certains s'en tirent bien mieux que d'autres, comme William Zabka dans son rôle de shérif adjoint qui vole la place au "héros" (il reviendra par ailleurs dans « Python 2 »). Mais le seul véritable vétéran du film est le sympathique Robert Englund (l'interprète de Freddy Krueger pour les ignares) qui campe son rôle de scientifique de façon sobre mais efficace. Enfin, il faudra noter le duo formé par Scott Williamson et l'ex-playmate Jenny McCarthy, tout bonnement sublime le temps d'une scène de drague hilarante. Et dans un registre bien plus secondaire, on pourra voir dans le rôle du coroner de service un certain John Franklin, le Isaac des « Démons du Maïs » 1 et 6.
Robert Englund
« Python » semblait ainsi bien parti pour être un sombre navet, mais son niveau est heureusement rehaussé par un second degré volontaire et pleinement assumé. Ainsi, malgré des personnages stéréotypés et inexistants, il est toujours amusant de voir cette espèce de shérif adjoint neuneu jouer les sidekicks gaffeurs sans pour autant en faire trop, ce qui n'était pas gagné d'avance, ou encore le héros se faire tabasser par son ex-meilleur ami devant un parc pour enfants. La campeuse se faisant faire un cunnilingus au début du film se révèle avoir une femme pour partenaire, une proie du serpent prise au piège dans sa douche tentera vainement d'aveugler la bête en l'aspergeant de shampooing enfant (qui ne pique pas les yeux !) pour ensuite l'attaquer avec une serviette et l'achever en lui lançant un canard en plastique à la figure ! Et puis il faut voir les mimiques faciales de Jenny McCarthy lorsqu'elle se fait draguer par son agent immobilier sur fond de musique délirante. A côté de ça, le quota nanar est très bien respecté avec son serpent géant qui n'est pas foutu de rattraper un cycliste mais qui arrive quand même à rester inaperçu les trois quarts du temps malgré sa taille gigantesque. L'air de rien, c'est avec ces petites touches d'humour (volontaire comme involontaire) que « Python » se laisse suivre sans souci.
"- Horreur, une limace !"
Sûrement le plus mauvais film de son réalisateur (quoique la mollesse d'un « Enfants du Maïs 4 » pourrait lui ravir le titre), ce dernier tente pourtant de se justifier : non il ne voulait pas faire un simple rip-off d'« Anaconda », et son inspiration s'oriente plus vers le classique « Tremors » ! Les seuls rapports entre les deux films sont l'humour et le fait également qu'on ne sache pas d'où provient le serpent. Mais loin d'être une volonté spécifique des auteurs, ce dernier point résulte en fait d'une modification intervenue dans le script originel. Clabaugh essaye aussi de s'expliquer sur la fin plutôt navrante du film, sans aucun climax : il manque en effet toute une scène d'explosion (qui expliquerait une autre scène du début où le héros panique). Cette scène n'a pas été tournée pour des raisons évidentes de budget. Même chose concernant l'absence du cliffhanger final montrant des œufs cachés prêts à éclore… En outre, toutes les scènes de sexe du couple formé par les personnages principaux ont été coupées (qui a dit dommage ?), ce qui explique mieux la chaotique scène finale et le fait que l'héroïne dit être tombée enceinte…
Il faut aussi savoir que si l'affiche du film proclame que le Python du film a été génétiquement conçu par l'homme et qu'il ne mesure que soixante pieds (dix huit mètres), c'est parce que le matériel promotionnel a été vendu sur le premier scénario, par la suite réécrit (encore plus basique, la première version voyait Robert Englund être le créateur du monstre qui s'échappait tout naturellement de son laboratoire…)
Film fauché, « Python » a beau ne pas avoir de scénario, des effets spéciaux ratés voire inexistants (pas de gore malgré quelques squelettes liquéfiés), un casting très moyen et être aussi jetable qu'un rasoir Bic après consommation, il remplit néanmoins son office : divertir son spectateur le temps d'une soirée.
Cote de rareté - 2/ Trouvable
Barème de notationToujours chez Paramount, un coffret DVD zone 2 a vu le jour, proposant le film et sa suite.
Le film est disponible en VF stéréo uniquement et agrémenté de bandes-annonces de productions de la firme UFO. Un "making of des effets spéciaux" est annoncé sur la jaquette. Il ne s'agit en fait que d'un documentaire auto promotionnel médiocrement doublé sur les graphistes besogneux du studio UFO FX. Un reportage passe-partout dans lequel le travail sur les effets spéciaux ratés de « Python » n'occupe évidemment pas une place centrale.