Deep Blood

L'association sous-Jaws + Joe D'Amato était pleine de promesses. Hélas, on tient là un pseudo-téléfilm sirupeux, farci de bavardages et de sous-intrigues inintéressantes au possible. Aussi nulles soient-elles, ces scènes de dialogues s’étirant pour meubler le vide s’avèrent presque indolores comparées à l’atroce séquence de plongée sous-marine, censée être le clou du spectacle, mais où il ne se passe absolument RIEN. Même l'explosion de la maquette de bateau et du stock-shot de requin piqués à La mort au large sont montés de manière trop brève pour consoler le spectateur méritant, qui se sera donc tapé cet infâme navet jusqu'au bout en pure perte. Rarement aura-t-on ressenti l'agonie du cinéma bis italien de manière aussi douloureuse et déprimante. Une purge, tout simplement.