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MSG 4 - Lion Heart 2 - Hind Ka Napak ko Jawab

(1ère publication de cette chronique : 2021)
MSG 4 - Lion Heart 2 - Hind Ka Napak ko Jawab

Titre original : MSG 4 - Lion Heart 2 - Hind Ka Napak ko Jawab

Titre(s) alternatif(s) :Aucun

Réalisateur(s) :Gurmeet Ram Rahim Singh, Honeypreet Insan

Producteur(s) :Jitender Khurana

Année : 2017

Nationalité : indienne

Durée : 2h10

Genre : Gourou tabou

Acteurs principaux :Gurmeet Ram Rahim Singh, Honeypreet Insan

Hermanniwy
NOTE
4.5/ 5

 

Amis de la diplomatie internationale, bonsoir. 

Amis de feue la MIVILUDES, bonsoir. 

Amis de la lutte contre les crimes de sang et crimes sexuels bonsoir. 

Amis du bon goût bonsoir.                               

Amis des arts cinématographiques, musicaux et théâtraux bonsoir. 

Et bonne chance. 

Vous connaissez maintenant le safeword.

Encore une fois, nous ferons l’avertissement au lecteur qui est de rigueur quand nous abordons le cas du Saint Docteur et Fin Pendard Gurmeet Singh. Si sa filmographie a de quoi ravir le nanardeur en quête de bons morceaux, son activité à la tête de la Dera Sacha Sauda est extrêmement problématique. Elle a abouti à la mise au frais à perpétuité de notre gouroublard pour viol sur nombre de ses adeptes, mutilations pour palper l'héritage de plusieurs centaines de personnes, et assassinat du journaliste Ram Chander Chhatrapati qui enquêtait sur la secte. Pour les lecteurs anglophones curieux d'une perspective plus sérieuse que la nôtre, nous conseillons la lecture de l'ouvrage Dera Sacha Sauda and Gurmeet Ram Rahim: A Decade-long Investigation par Anurag Tripathi, journaliste d'investigation ayant enquêté sur la secte et sa puissance dans le Nord de l'Inde.

Rappelons-le : si sa filmographie prête à rire, Gurmeet est l’un des personnages les plus controversés de ce site. En tout cas sachez que c'est l'occasion trop rare de parler d'un homme dont la fiche wikipedia comporte successivement les champs "Condamnation pour viol", "Castration de fidèles", "Condamnation pour meurtre", et "Discographie".

Oui, discographie. Car il chante.

 

Entrons donc dans le quatrième opus de la saga « MSG ». Il s'intitule Hind Ka Napak ko Jawab - MSG Lion Heart - 2 et fait suite au troisième volume de la série, The Warrior Lion Heart. Qui est donc MSG 3, Lion Heart 1

Ok, on la refait : 

MSG 1 : Secte in the city, "celui avec le sosie de Vin Diesel et la moto qui vole"

MSG 2 : Secte en missionnaire, "celui où on civilise des sauvages et les éléphants"

MSG 3 Lionheart 1 : Secte Fantasies, "celui dans le passé doré avec les aliens en carton"

Et maintenant MSG 3 Lionheart 2, "secte avec l'ennemi".

Après le fléau de la drogue, après le destin des peuples premiers et la civilisation forcée de ceux-ci, après les invasions aliens héroïco-fantaisiques, quel problème le père Gurmeet va-t-il réduire à néant à coups de poings dans les gencives ce coup-ci ? 

Et bien il s’agit tout simplement des guerres indo-pakistanaises pour le Cachemire, série de conflits ouverts ou larvés qui empoisonne les relations entre les deux pays, avec leur voisin chinois et leurs rapports internes avec leurs minorités depuis leur partition sanglante en 1947. Une paille. Une plume. Un rien.

Il sait tout faire, on vous le rappelle.

Certains médisants affirment que ce choix d’ajouter une pellicule complémentaire au genre déjà dodu du film d’action/guerre nationaliste indien n’est pas sans lien avec la situation de la secte et de son gourou chéri, unique et préféré. Ayant grillé ses cartouches auprès du Parti du Congrès (le grand parti de gauche indien) en se mettant les Sikhs à dos, et le voyant en plus perdre les élections, la Dera Sacha Sauda se serait vue contrainte de changer de bord. La perspective d’un passage par la case prison chatouillant déjà l’esprit de Gurmeet, il se serait raccroché de justesse au train plus droitier et fichtrement nationaliste hindou de Narendra Modi, en produisant le film présent. Restera également à son débit une comédie navrante sur le progrès social dans le pays, Jattu Engineer, dont il faudra reparler dès que ma jauge de résistance aux blagues sur le caca aura remonté.  

Quoi qu’il en soit, autant vous dire que Gurmeet n’a pas choisi de refaire Les Sentiers de la Gloire et qu’on est dans un niveau de stupidité nationaliste que seuls de rares échantillons particulièrement reaganiens de la filmographie de Chuck Norris parviennent à toucher du doigt. 

Petit clip patriotique de début de film. Gros love sur le gars qui fait un très martial grand écart facial sauté pour impressionner le spectateur.

Petit découpage des contours de l'Inde au fusil d'assault dans le plafond pour obtenir un symbole symbolique.

Abordons donc le machin. Toujours solide sur ses appuis, notre héros multicarte (encore une fois il se prête des dizaines de rôles dans la production) reste dans son registre favori : mauvais acting, dialogues particulièrement à la ramasse, personnage principal omnibouffant, mégalomanie galopante, décors dégoulinants et costumes pailletés. Les esthètes apprécieront le retour des bras non euclidiens du gourou, maladroitement photoshopés façon Henry Cavill pour gommer sa pilosité et lui regonfler les muscles, ainsi que le retour en force des perruques en poil de yak et des moustaches à la cire.

Niveau de crédibilité : 0,00.

Niveau de crédibilité : - 18645.57.

Dalí a appelé, il dit qu'il concède le match.

Heureuse surprise : le film est l'un des meilleurs pour les amateurs d'acting à côté de la plaque, voire carrément à côté de la plaque tectonique. C'est un concours de surenchère permanent entre les méchants diaboliques qui en rajoutent dans la sardoniquerie ricanante, et les gentils indignés qui dégueulent de rectitude morale jusque par les oreilles. Gurmeet n'est évidemment pas en reste : on n'a pas le temps pour des cours d'acting quand on est messie cosmoplanétaire.

Coup de coeur pour le chef des aliens, ici à droite en train de s'allier au chef des islamistes.

"Nous cherchons en particulier un professeur de théâtre. Pour débutants."

Seconde heureuse surprise : le visuel. On pensait être revenus à un univers laissant moins de place à Gurmeet pour délirer et nous infliger des armures dorées, des monstres flous et des lancers d'éléphants. Ce serait mal le connaître. Visiblement possédé par l'esprit de Tsui Hark bourré, Gurmeet tente de temps en temps des audaces conceptuelles extrêmement surprenantes, spécialement des coups d'effets spéciaux et des mouvements de caméras que l'on ne voit absolument pas venir.

Oui bonjour, on a la tête en bas et on fait comme ça avec les bras. Voilà. Hem.

On ne lâche évidemment rien sur le délire mégalovisuel commun à la saga.

Comme d'habitude, on attaque directement au coeur du nanar. Provoquant une standing ovation spontanée chez les spectateurs, le film s'ouvre après un bref rappel historique sur... nos aliens favoris qui sont là pour le match retour. Ils expliquent leur plan démoniaque, qui consiste à prendre possession du Pakistan. Parce que ce sont les ennemis des Indiens et donc des alliés potentiels. Malin !

Vous nous avez manqué, chers aliens chéris.

Pendant ce temps à Islamabad, les horribles méchants convainquent un jeune garçon (qui ressent visiblement un mix de dilemme moral et d'AVC) de tuer ses parents. C'était une pause subtilité avant de voir les aliens débarquer et s'allier aux Pakistanais. Suite à cela, des prisonniers se posent la même question que nous : "où est Lion Heart ?" 

Et bien il est en Birmanie dans LE pire hélicoptère du monde. En leggins jaune et moustache aiguisée. En train de piloter avec une manette de XBox. 

"Tu sais modéliser un hélicoptère ?- Euuuh oui chef pas de problème chef. Un héli..Un hélicoptère, haha facile. J'en fais tout le temps moi des...des hélicoptères. Ha."

"Ah oui oui un... un hélicoptère pour demain matin oui pas de souci absolument j'en fais tous les jours des... haha des hélicoptères."

"Non mais bon c'est comme je leur ai dit hein, un hélicoptère bon ben c'est l'enfance de l'art je sais faire des hélicoptères je suis pas né de la dernière pluie."

Il jette un composant de la manette par la fenêtre de l'hélico mais sans l'ouvrir (donc à travers le verre), et paf ! ca fait des choc.. ça fait un drone. Le drone prend des photos d'un camp de moujahidines, revient à l'hélico, Gurmeet appuie sur les boutons LT et RT de sa manette et tout explose. Mission Myanmar : Over, nous explique Gurmeet. Ca y est, six minutes de film, on est rentrés dans le vif du sujet.

Las! la hiérarchie pakistanaise, politiques et talibans mêlés, se réunit (?) dans une salle entièrement verte aux étagères pleines de plantes en pot (??) et une table avec des micros (???) et des verres de grenadine (????), sous un portrait officiel d'Ali Jinnah pour bien montrer où on est. Leur plan diabolique : inviter le premier ministre indien et le tuer lors de la conférence de paix.

Je pense que l'équivalent dans un Chuck Norris serait le président mexicain, son général et des narcotraficants sous un portrait de Pancho Villa devant des étagères avec des plantes en pot et une table avec des micros et de la grenadine.

Gurmeet-scénariste tente alors un coup de lèche : le scénario montre les Indiens réagissant à la (véritable) attaque pakistanaise du camp d'Uri par une (véritable) frappe chirurgicale en terre pakistanaise. Une pratique, disons assez peu défendue à l'époque sur la scène internationale, et un sérieux changement de cap dans la guerre froide entre les deux pays, engagée à l'époque par Narendra Modi. Le film nous transforme ici ces frappes en un coup de génie tactique dicté par l'honneur et la supériorité morale, un peu comme si un réalisateur français de 1996 s'autorisait un quart d'heure sur le thème "les essais nucléaires à Mururoa quelle bonne idée" dans l'espoir que les tribunaux s'intéressent un peu moins à son cas.

Si cette séquence a un léger goût de rance, elle n'en reste pas moins valable nanarement, le 8-0 des indiens face à des tentes militaires étant un grand moment de non-tension cinématographique. 

Mention spéciale à l'aide de camp qui pointe le mauvais endroit sur la carte, les petits bonhommes en mouvement passant facilement à 700 km au sud, de Hot Spring à Bhimber.

Dialogue retranscrit : "- Arrêtez !- Comment pourrais-je arrêter, Sir ? Ces salauds nous ont poignardé dans le dos, et ont tué 19 de nos soldats !- Mais maintenant c'est à leur tour de compter leurs morts, leurs cadavres s'empileront jour après jour, et ils manqueront de doigts pour les compter !"

Les frappes chirurgicales conduisent à une odieuse condamnation de la scène internationale. Outré, Lion Heart déclare face caméra que si c'est ça, la prochaine fois on tuera aussi les traîtres qui ne soutiennent pas les frappes à 100%. La lumière en clignote tellement il est furax.

Enorme moment d'acting, je ne vous le cache pas.

Le commandement indien choisit alors d'aller le rencontrer dans le Flunch de son ashram, où il coince la bulle en ciré jaune et leggins bleu autour de crêpes magiques (demandez pas. Un appel du pied à la Bretagne, peut-être ?).

Ils s'installent à deux sur une table pour 4 alors que c'est plein, les sagouins.

Il est envoyé pour détruire la menace talibane, et ouvre les hostilités par un clip déconseillé aux épileptiques. Le scénario prend son envol sous la forme d'un film de commando, commando mené par (et à vrai dire essentiellement constitué par) Gurmeet et sa fille, qui vont aller frapper un objectif clair et précis : l'ensemble du Pakistan. Pour une raison raisonnable, sa fille va s'infiltrer dans les rangs ennemis à l'aide d'une moustache imparable, sans même s'attacher les cheveux.

Moi, repérée ? Comme vous y allez.

Gurmeet se déguise en leader religieux, son infiltration à lui étant à peine cramée par le fait qu'il lance des sous entendus complètement transparents à chaque dialogue. Joie : son jeu d'acteur lui dicte d'incarner le "méchant" en faisant constamment la moue, ce qui lui donne des lèvres dignes d'une instagrammeuse biélorusse de retour d'un repulpage des lèvres à la glycérine un peu trop ambitieux.

Sérieux cette moue c'est l'ensemble de son travail de recherche sur le personnage.

Troisième personnage : une jeune fille dont les parents sont tués par les Talibans (quelle rouerie !) et que Gurmeet convertit joyeusement en lui mentant, pour l'épouser en moins de deux jours et la transformer en super-soldate. War, war never changes...




Pleine d'humilité, la fille de Gurmeet entend les prières des Pakistanaises asservies.

De là tout est possible : il s'agit de placer ou Gurmeet ou sa fille (toujours en mode Jack-a-Roe) dans un camp quelconque, puis de les laisser tuer ou trahir tout le monde. Assassinat à la montre cracheuse de papillons explosifs, espionnage à la tablette à aigle détecteuse de terroristes, manipulation d'otages, jetpacks, crabes piégés, attentats vestimentaires et capillaires, clips démentiels, jusqu'à la culmination du pompon de la cerise zénithale : la transformation du premier ministre pakistanais en... en quelque chose d'autre dont nous vous laissons la surprise. 

Ici une arbalète de doigt. Enfin une bague-sarbacane. Enfin il tire sur son doigt et son doigt tire des fléchettes, quoi.

Les crabes-tueurs. Qui se matérialisent dans un petit "prout" bleu.

La fin de l'odieux premier ministre. Laissez moi vous dire qu'il va en chier.

En face, les Pakistanais auront beau aller d'exécution sommaire ricanante en exécution sommaire traîtreuse, sortir les saint-bernards numériques, refaire la décoration de leurs tentes, déplacer leur unique tour de garde sur tous les plans, violer tout ce qui bouge, acheter des fusils digitaux pas droits, leur défaite est pour ainsi dire déjà consommée. 

Chez les islamistes on a donc des Saint-Bernard numériques et une déco refaite à neuf.

Même si évidemment la baraque de Gurmeet reste leader sur la déco.

Restent les aliens, qui bien que fraîchement repeints en argenté (?) échoueront à enfermer Gurmeet dans une meringue (??) et finiront vaincus par un commando d'élite parachuté sans parachute (???) tandis que Gurmeet téléporte une partie d'entre eux dans une distorsion spatio temporelle (????) mais leurs colliers magiques peuvent dévier les tirs (?????) et ils ont des pistolets laser (??error divide by Gurmeet). Je vous laisse là encore découvrir la suite dans l'espace. Je pense avoir vu le pire combat de la saga MSG dans cette fin totalement imprévue et démentielle, et c'est rien de le dire. 

Mais que quoi pour ?

Mais quoi t'est-ce que qui ?

Cependant mais par où de quand ?

Fin de tournage difficile pour Willem Dafoe au centre.

Au final, reste comme toujours un carnaval visuel permanent dont seul Gurmeet a le secret, immuable quel que soit le genre cinématographique abordé : sapé comme un candidat ouzbek à l'Eurovision 1978 qui aurait été propulsé à 600km/h à travers le dressing de Prince, trempé dans un bain de paillettes, puis emballé sous vide dans ses fringues comme Michelle Pfeiffer dans le costume de Catwoman, Gurmeet évolue invariablement comme un poisson-clown replet dans l'eau des pires décors possibles, ce qui est un exploit remarquable quand on parle, je vous le rappelle, d'un film de guerre se passant à 80% dans des camps de moudjahidines. 

Ceci étant bien entendu un camp de moudjahidines.

Je profite d'un saut de paragraphe pour rectifier un petit angle mort des chroniques précédentes. On a très peu parlé des séquences chantées et dansées de la saga MSG, en tout cas sous l'angle musical. Car oui, notre gourou chante et danse, et c'est tout de même un point important à noter. Il a sorti plusieurs albums en plus de la bande originale de tous ses films, et cela vaut bien qu'on en dise un mot.

Donc voici le mot : mauvais.

C'est pareil mais dans les tympans.

Gurmeet nous gratifie immanquablement de paroles indigentes et répétitives posées sur une bouillie auditive comme seuls de rares titres d'eurodance de 1994 savaient en proposer. Autotuné à en faire rougir Jul, il s'affirme à jamais comme le Crazy Frog de la B.O de films. Du beat mais pas de rythme, des airs passe-partout, et sur l'aspect vocal c'est simple : Gurmeet est le prototype même du chanteur qui compense son absence de voix par de mauvais textes. 

Et par une imagination débordante en matière de staging.

Question danse, après avoir vu Gurmeet marcher et faire une scène d'action, on suppose que le chorégraphe a eu un moment de faiblesse, cligné des yeux, pris une gorgée d'eau fraîche et lui a dit de s'asseoir au milieu des danseurs, de marcher d'une marque au sol à l'autre d'un pas décidé, voire s'il le sentait de tenter de bouger les épaules. On dirait un petit vieux perdu dans un cours de zumba trop rapide. Sur une échelle de la folie dansante en concert qui irait de 1 à Michael Jackson, Gurmeet termine un peu en dessous de Keith Jarrett. On apprend ses chorégraphies aux grands débutants du cours de danse du service de rééducation physique de l'hôpital de Garches. Ce que Gurmeet appelle "fièvre du samedi soir" est connu par Shah Rukh Khan sous le nom de "gueule de bois du dimanche matin".

Il est très bon en danse assise, en fait.

Bref, c'est toujours un plaisir inconcevable que de se revoir un petit MSG de derrière les fagots, et ce dernier opus ne déshonore en rien la série, en grande partie à cause d'un final atomique qui mettra K.O même les plus exigeants. Certes, il y a derrière une bien triste histoire, mais...  C'est pas qu'on aime spécialement tirer sur les ambulances à Nanarland, mais disons que quand l'ambulance vient d'écraser le chien et fait des donuts dans le jardin en plein phares avec la sono à fond à 5 heures du matin un dimanche, on se laisse tenter. Que voulez vous, qui qu'on soit dans ce bas monde, gourous ou nanardeurs, on reste terriblement humains, non ?

Allez sans rancune, espèce d'odieux criminel fou furieux, abominable boucher sadique et sans scrupules.

- Hermanniwy -
Moyenne : 4.31 / 5
Hermanniwy
NOTE
4.5/ 5
Barracuda
NOTE
4.5/ 5
Kobal
NOTE
4.25/ 5
Drexl
NOTE
4/ 5

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation

Comme déjà dit pour l'opus précédent, les déboires judiciaires du gourou ont fait que la sortie DVD de ce film s'est faite plus compliquée. On ne le trouve sur les sites de vente en ligne qu'en combo avec le premier Lionheart, dans une édition attribuée à "Sony" même si cette paternité doit être prise avec des pincettes. Des sous-titres anglais permettent de mieux cerner la subtilité géopolitique de l'ensemble.

Bonus

Quelques extraits (en VO) de critiques très peu critiques du film, dénichées sur le site Sayingtruth affilié à la secte (dont nous ne mettons pas le lien direct pour des raisons évidentes) :

"The movie Hind ka Napak ko Jawab sends a message to all anti-national elements that their activities will not be tolerated and will be met with an appropriate and hard-hitting response."

"The Indian Super Agent Sher-E-Hind is tasked with the mission of fixing our nasty neighbors who strike again after the first surgical strike."

"Saint Dr. MSG proves it again that he is the best, and even his daughter director Honeypreet Insan completely do justice to her role."

"The Saint also expressed displeasure over the fact that some people in the country were questioning the surgical strikes by the Indian Armed Forces. The film has a message for all such people. In the movie, the Saint takes on terrorists right on their home front and vanquishes them. Not just that: he works with the terrorists who have been brainwashed and shows that how any human can be brought to the path of righteousness by educating them properly."

"Turns your Paki Bashing Fantasies To Reality"

"All Napakis (trad. litt. : infidèles) are dealt with gloriously, our sources reveal."