Entretien avec
Ron Oliver
Also available English version
Notre découverte coup sur coup de L’Invincible alias The Immortal et Anges de sang fut, on peut le dire, un petit coup de coeur. Les nombreux points communs entre ces deux films leur donnent presque des allures de faux jumeaux : ce sont deux histoires fantastiques de démons/vampires, sorties au début des années 2000, et louchant à des degrés divers du côté de Blade, Buffy contre les vampires et Highlander. Deux films avec Lorenzo Lamas en tête d’affiche. Et aussi deux films en lien avec le travail du scénariste et réalisateur Ron Oliver, qui a nous a fait le plaisir d'accepter de nous en parler.
Propos recueillis et traduits en septembre 2024 par Kobal, avec l'aide précieuse de Barracuda.
Relecture et mise en page de John Nada.
Bonjour et merci d'avoir accepté cette interview. Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Salut, je m'appelle Ron Oliver. Je suis né au Canada et je me suis installé à Hollywood en 1989. J'ai démarré ma carrière comme magicien puis animateur d'un show télé canadien, avant d'écrire mon premier script en 1986, Le bal de l'horreur 2 : Hello Mary Lou. Je vis à Palm Springs, en Californie, avec mon mari, deux chiens, deux tortues du désert, quatre chats sauvages, une volée de corbeaux, et un singe. Je bois des gins martini. J'ai travaillé partout dans le monde : Londres, Berlin, Auckland, Sofia, Athènes, Santorin, Rhodes, Toronto, Vancouver, Johannesburg, Los Angeles... et Paris. La première fois que je me suis rasé le crâne, c'était dans une salle de bain de l'hôtel Lutetia à Paris, en 1995. Ce que j'ai toujours continué à faire depuis. Je suis l'homme le plus chanceux et le plus heureux que je connaisse.
Vous avez démarré votre carrière dans le cinéma d'horreur, avec Le bal de l'horreur 2 (1987) et Le bal de l'horreur 3 (1990), puis vous avez poursuivi dans ce genre pour un public plus jeune, avec les séries Fais-moi peur (1990-1996) et Chair de poule (1995-1998). Vous avez ensuite quitté l'horreur durant plusieurs années avant de réaliser Anges de sang (2005). Comment êtes-vous arrivé sur ce projet ? Quelles sont les origines de ce film ?
Je n'ai pas vraiment abandonné le cinéma d'horreur, cela reste mon genre préféré. Mais il est très difficile de maîtriser sa propre carrière. Quand Chair de poule s'est terminé, je n'ai trouvé aucun projet de ce style qui me plaisait. J'ai donc dû me tourner vers d'autres genres : la comédie, la romance, le thriller, etc. J'ai réalisé beaucoup d'épisodes de série télé, puis j'ai voulu quitter ce domaine où le réalisateur n'a pas vraiment la maîtrise de son travail créatif, qui revient surtout au comité directif. L'avantage de séries comme Fais-moi peur ou Chair de poule était d'être des anthologies, ce qui laisse plus de liberté au réalisateur, chaque épisode étant comme un mini-film.
Quoi qu'il en soit, je me suis lassé de ce type de travail devenu purement alimentaire, et j'ai pris une année sabbatique pour repenser ma carrière. C'est alors qu'un producteur de Vancouver m'a appelé pour me proposer de lire le script d'un film d'horreur. J'ai été emballé et j'ai aussitôt accepté. Je reçois le scénario et je le lis mais je ne le trouve pas très bien écrit : les personnages et les dialogues sont ennuyeux. MAIS l'idée de base était très bonne : des femmes vampires captives sous l'emprise d'un seigneur vampire.
J'ai donc dit que j'accepterais de réaliser le film si je pouvais intégralement modifier le script. Et ils ont dit oui ! J'ai alors consacré deux semaines à la réécriture, puis nous avons tourné à Vancouver, dans un "studio" construit à l'intérieur d'un ancien mini-golf désaffecté.
Lorenzo Lamas est surtout connu pour ses rôles de héros viril dans des films d'action et d'arts martiaux. Comment avez-vous pensé à lui pour Anges de sang où il incarne un méchant qui utilise le contrôle mental pour asseoir sa domination ? Comment a-t-il appréhendé ce rôle qui subvertit son image habituelle ?
Je connaissais Lorenzo Lamas car nous avions tourné ensemble une série TV, L'Invincible (The Immortal), qui était un rip off idiot de L'Échelle de Jacob et de films de kung-fu délurés où tout le monde vole avec des câbles [Note de Nanarland : certains épisodes ont connu un remontage en film, chroniqué en ces lieux]. Après avoir lu le script de Anges de sang, je l'ai appelé pour lui proposer de le faire avec moi et il a aussitôt accepté car nous nous étions bien amusés sur L'Invincible. Je l'avais donc en tête quand j'ai réécrit le film.
L’idée du "contrôle mental" permettait une approche différente de la domination de son personnage sur ses "esclaves". Ce sont des femmes charmantes, et il aurait été fâcheux qu'il les gifle à tout va. J'ai toujours pensé que la manière dont Christopher Lee contrôlait ses épouses dans Les maîtresses de Dracula (Brides of Dracula) était très puissante : il ne levait pas la main sur elles, il n'avait besoin que de son regard. Nous en avons parlé avec Lorenzo et il était très enthousiaste à l’idée de faire quelque chose qui le changeait de ses films d'action habituels : il devait "jouer" pour une fois, ce qu'il a adoré.
Pouvez-vous nous parler de votre travail sur la série L'Invincible / The Immortal (2000-2001) ? Je viens justement de la regarder en intégralité et en dépit de sa repompe opportuniste des standards de l'époque comme Buffy ou Highlander, je trouve que les épisodes que vous avez réalisés sont parmi les meilleurs ; vous y avez même volontairement confondu Lorenzo Lamas avec Fabio et Steven Seagal !
Aaaaaah, merci, c'est très gentil de dire ça. J'ai aimé réaliser cette série parce que j'adore le cinéma hongkongais de kung-fu des années 1980 et début 1990, si fun et imaginatif. Particulièrement les films de Jet Li, dont Agent Spécial (My Father is a Hero). J'adorerais en faire un remake !
Je suis content que vous ayez apprécié la référence Lamas/Seagal. J'aime me moquer des clichés des films d'action, cela les rend plus divertissants. Les producteurs étaient sympas de me laisser injecter un peu d'humour dans leur série.
Je me souviens que Lorenzo était très impliqué, il a travaillé dur pour donner un peu de profondeur à son personnage. Les deux autres acteurs principaux, Steve Braun et April Telek, sont devenus de bons amis à moi, avec qui j'ai travaillé sur d'autres projets.
Je me rappelle une anecdote : nous étions sur le plateau, à attendre l'installation de la lumière, et Lorenzo était au téléphone. Il me dit alors : "tu veux dire bonjour à ma mère ?", il me tend le téléphone et je me retrouve soudainement à parler à sa belle-mère, ESTHER WILLIAMS, la célèbre actrice nageuse de l'âge d'or de Hollywood. C'était vraiment stupéfiant !
Je me souviens également que durant le tournage de la série, je vivais une rupture amoureuse très douloureuse, et Lorenzo a été d'un grand soutien pour moi, me prodiguant conseils et réconfort moral. Faire un film est vraiment le meilleur moyen de surmonter une rupture ! Il y a d'ailleurs une réplique dans Anges de sang, où une vampire dit au personnage de Lorenzo "tu m'avais dit que tu m'aimais !", et ce dernier de lui répondre "J'ai menti". C'est EXACTEMENT ce que je ressentais à cette époque, et j'ai écrit ce dialogue avec mon ex en tête ! (Rires)
Anges de sang comprend un important casting d'actrices moins connues que la tête d'affiche Lorenzo Lamas. A-t-il été difficile de permettre à chaque actrice d'exister en tant que personnage principal ?
Nous avons passé beaucoup de temps pour trouver le bon équilibre entre ces rôles. J'avais de nombreuses photos de casting sur le mur de mon bureau pour tester des combinaisons. À l'époque, il était difficile de trouver à Vancouver des actrices avec des origines diverses et lorsque je revois le film, je suis un peu gêné que le cast soit quasi-intégralement blanc, excepté la fabuleuse Moneca Delain. Quelques années plus tard, Crystal Lowe s'est déclarée d'ascendance asiatique, donc j'imagine que ça compte ? (Rires)
Moneca Delain dans Anges de sang (2005).
J'ai tenté d'écrire un personnage adapté à chaque rôle féminin mais en réalité, ce sont les actrices qui ont beaucoup apporté d'elles-mêmes ; elles ont développé leur backstory, d'où elles venaient, comment elles avaient rencontré le personnage de Lorenzo et comment elles étaient devenues vampires. Cela a grandement facilité mon travail de réalisateur pour les guider dans leur jeu.
Le premier contact avec le film – que ce soit sa jaquette DVD, la présence de Lorenzo Lamas au générique ou la scène d'ouverture – fait penser à une série B classique mixant action et donzelles peu vêtues. Mais rapidement, le récit s'avère plus profond, avec des thématiques féministes fortes. Etait-ce une volonté que de créer une telle attente pour ensuite la prendre à contre-pied ? Cette idée était-elle présente dès le script initial ou était-ce un apport de votre part ?
En effet, l'idée de démarrer par la séquence dans la salle blanche était de faire croire au public que nous allions dans une certaine direction pour finalement partir dans une autre. J'adorais l'idée de recevoir un projet stéréotypé de la part de producteurs pensant financer un film à petit budget, puis d'employer leur argent pour faire un manifeste socio-politique et subvertir le résultat attendu. Mais la vérité est que la production a totalement soutenu notre démarche... du moment qu'il y avait des filles sexy et des vampires !
Anges de sang explore de nombreuses thématiques féministes : les violences sexistes et sexuelles, l'emprise psychologique, et même par sous-entendus l'inceste. Il n'oublie pas toutefois de parler des aspects positifs de la sororité, de l'empowerment, de l'entrepreneuriat féminin... Vous avez choisi de montrer la vampirisation comme une opportunité de libération, et non pas seulement une malédiction. Comment avez-vous rassemblé toutes ces idées pour les intégrer au genre horrifique ?
J'ai toujours aimé le thème de la transmogrification et l'idée que devenir quelque chose "d'autre" que ce que vous étiez auparavant n'était pas à craindre mais à célébrer. Etant gay, cela fait sans doute partie de mon ADN, cette idée que devenir quelqu'un que le groupe dominant craint – dans mon cas, un homosexuel, et dans le cas de mes vampires, des monstres – est un processus libérateur. Au Diable les gens "normaux", devenons des monstres et VIVONS !
Ces réflexions n'ont émergé dans le débat public français que depuis quelques années, sous l'impulsion du mouvement #metoo. Et plus récemment encore la conception de l'emprise relationnelle et de ses dangers. Votre film, réalisé en 2005, apparaît ainsi très avant-gardiste sur ces sujets. Est-ce que cela a été compris à sa sortie ?
J'ai été élevé par des femmes, et j'ai toujours été entouré par des femmes fortes. Ma compréhension de la dynamique relationnelle entre hommes et femmes s'est construite dans ce contexte. Je n'ai jamais compris comment des hommes pouvaient se considérer comme le dominant d'une relation, bien que cela s'explique par des facteurs culturels et religieux qui se retrouvent dans différentes sociétés et contrées.
J'ai grandi sans carcan religieux et je me suis toujours méfié de cette idée de "sexe faible" et de "sexe fort". Quand j'ai réécrit le script de Anges de sang, je me suis surtout intéressé à la dynamique de domination masculine en tant qu'enjeu principal du récit, et à la question de savoir comment les femmes pouvaient non seulement y échapper mais aussi la renverser. J'ai également voulu faire de l'une d'elles un "agent double" qui trahirait ses "sœurs" vampires en pensant que cela amènerait le personnage de Lorenzo à l'aimer encore plus. C'était intentionnel car j'avais déjà observé un tel comportement et je m'étais dit que cela ferait un bon sujet dramatique.
Nonobstant ces thématiques sérieuses, Anges de sang conserve une approche humoristique de certains tropes du genre, tels que les fausses dents en plastique de la goule Renny. De même avec les personnages masculins de Thuneboy et de Jim, le gentil gars qui tente constamment de venir à la rescousse mais qui finit toujours par devoir être sauvé. Comment avez-vous équilibré cela ?
L'acteur qui joue Jim est un de mes amis, Shawn Roberts. Je le connais depuis ses 13 ans, nous nous étions rencontrés sur le tournage d'un épisode de Chair de poule (Personne n'est parfait) et nous avons ensuite fait plusieurs films ensemble. Le choisir pour incarner le "héros", et qu'il le joue de manière satirique, à l'opposé de ses rôles habituels, fut un grand amusement. C'était aussi une volonté consciente de montrer que les temps et les stéréotypes de genre pouvaient évoluer. Même en 2005 !
Anges de sang comporte un clip musical dans son générique de fin, la chanson Lady Venom par le groupe Swollen Members. Vous rappelez-vous de la raison de sa présence ?
Si je me souviens bien, une des actrices du film (Fiona Scott peut-être ?) sortait avec le chanteur principal de Swollen Members. Nous avions donc pensé que ce serait marrant d'avoir leur chanson dans le générique, d'autant que le nom de leur groupe [membres enflés] répondait bien aux thématiques du film. Cela a aussi permis de débloquer des problèmes contractuels pour la distribution européenne.
Avec le recul, que pensez-vous aujourd'hui de ce film, qui est peu cité dans vos précédentes interviews ? Si c’était à refaire, y a-t-il des aspects que vous aimeriez pouvoir changer ?
Oui bien sûr. Si ça avait été possible, j’aurais aimé avoir un budget plus confortable, un planning de tournage plus long, de meilleurs effets spéciaux et décors, de meilleurs costumes, etc. À chaque fois que je revois un de mes films, j’aimerais pouvoir y apporter des changements. Mais au moment du tournage, je sais que j'ai fait du mieux que j'ai pu avec les ressources dont je disposais, et donc de ce point de vue je suis content que le film existe tel qu'il est.
Comme je l'ai dit, il m'a aidé à sortir du monde des séries TV, où je n'étais pas très heureux, et il m'a ramené vers le cinéma d'horreur et le long-métrage (aussi petit budget qu'il soit !). Je lui en serai donc toujours reconnaissant.
Avez-vous quelques anecdotes à son sujet que vous aimeriez nous partager ?
Durant le tournage, l'équipe et moi nous sommes beaucoup amusés. Un soir, nous sommes tous allés chanter dans un karaoké de Vancouver et le journal local en a tiré un article sur "Ron Oliver et le Bat Pack". J'ai adoré ce titre et nous avons continué à nous surnommer ainsi durant tout le reste du tournage !
Un autre point intéressant, plus technique, est que Anges de sang fait partie des tout premiers longs-métrages tournés en numérique. Je n'avais connu que l'analogique jusqu'alors, ce qui impliquait certaines règles nouvelles : #1 Filmer des costumes blancs ou sur des fonds blancs est une très mauvaise idée car cela rend mal. Et donc évidemment, ma première décision fut de filmer l'intégralité de la scène d'ouverture avec des costumes blancs sur des décors et des fonds blancs, dans l'idée que les effets sanglants seraient encore plus choquants.
La goule Renny, nommée ainsi en référence au Renfield du roman originel Dracula, est interprétée par Richard Cox que j'ai pris grand plaisir à "tuer" dans 5 ou 6 de mes films. Au point de devenir un running gag à chaque fois que je l'engageais pour un nouveau projet : "comment le personnage de Richard va-t-il mourir cette fois ?".
Richard Cox et ses belles dents en plastox.
Vous êtes désormais un réalisateur établi de films de Noël et de comédies romantiques. Ce sont là des genres encore plus codifiés que l'horreur. Est-ce plus difficile d'y exprimer vos valeurs et vos thèmes de prédilection ?
Bonne question ! En fait, véhiculer des thématiques dans les films de Noël est étonnamment facile car il y a toujours un "grand discours" final du personnage principal quand il comprend soudain la morale de l'histoire. Et ce discours comprend toujours des valeurs qui me sont chères, que ce soit "la foi en l'amour", le fait que "le voyage n'est pas aussi important que la personne qui vous y accompagne" ou autre. D'une manière ou d'une autre, j'ai toujours réussi à glisser ce genre d'idées dans mon travail...
Comme le disait Peter O'Toole dans Le Diable en boîte (The Stuntman), le film de Richard Rush qui m'a donné envie de devenir réalisateur, "Tu dois glisser ton message pendant qu'ils sont tous en train de rire, de pleurer ou de jouir de tout ce sexe et de cette violence". Je crois vraiment à cela.
Aimeriez-vous revenir un jour au fantastique ou à l'action ?
Oui, j'adorerais cela. Parfois, je ressens le besoin d'écrire quelque chose de ce genre mais le marché a été inondé de tant de films, certains bons et d'autres moins, qu'il est devenu difficile d'obtenir des budgets suffisants pour monter un projet. Mais il ne faut jamais dire jamais, qui sait...
Une dernière question bonus : vous avez travaillé avec le monteur Nick Rotundo sur la franchise Bal de l'horreur. Pouvez-vous nous parler de lui ? J'ai découvert Rotundo via le film Gladiator Cop (The Swordsman 2) dont je suis convaincu qu'il l'a réalisé à partir de rushes et de scènes alternatives de Lorenzo Lamas dans Le Maître d'armes (The Swordsman) et de nouvelles scènes tournées avec les acteurs de ce film. Un exemple plutôt fascinant d'art ultime du montage ! En avez-vous entendu parler ?
Non, je ne connais pas Gladiator Cop mais cela ne m'étonnerait pas qu'il ait pu être construit à partir de rushs et prises alternatives ! Nick a sans doute travaillé avec un petit producteur canadien qui avait trouvé une astuce pour cannibaliser un autre projet et en tirer un nouveau film !
Nick a toujours voulu être réalisateur mais il n'a jamais eu l'occasion de faire ses preuves. C'était un monteur talentueux, donc qui sait ce qu'il aurait pu faire avec un vrai budget ? Il m'a beaucoup appris sur la construction scénaristique et la mise en scène thématique lorsque nous avons retourné et remonté ensemble Le bal de l'horreur 2. Comment il suffit de peu pour bien raconter une histoire. Je lui en serai toujours reconnaissant.
Toutefois, la réalité est que la réalisation ne se limite pas à tourner des scènes et à les assembler. Il faut aussi savoir gérer une équipe, aux personnalités parfois divergentes, résoudre le tout-venant des problèmes et toute la complexité de la production d'un film. Nick était un homme très gentil, très sensible. Je ne suis pas certain qu'il aurait pu faire face à une telle entreprise. Il est décédé d'un cancer en 2011 mais il a laissé derrière lui des films sympathiques, et il a beaucoup apporté à mon parcours professionnel.
Nick Rotundo (1954-2011).
Ron Oliver, merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé à parler d'une petite série B au regard de votre importante filmographie. Je suis content que cette interview puisse la faire connaître auprès d'un plus large public. Bonne continuation.
Avec plaisir, merci pour toutes ces questions ! C'était sympa de se remémorer ce petit film, qui a pourtant été si important à ce moment de ma carrière, et je suis content que des gens l'apprécient !
Ron en bonne compagnie sur le plateau de la série Sigmund et les monstres marins (2016-2017).