Recherche...

Diamond Ninja Force


Diamond Ninja Force

Titre original : Diamond Ninja Force

Titre(s) alternatif(s) :Ninja Warriors, L'Enfer des Ninjas, Ninja Boxing Force, Kickboxing Force, Ninja Mission

Réalisateur(s) :Godfrey Ho

Année : 1985

Nationalité : Hong Kong

Durée : 1h25

Genre : Ninja vs Emmanuelle vs Poltergeist

Acteurs principaux :Richard Harrison, Shô Kosugi, Pierre Tremblay, Maria Francesca Harrison, Clifford Allen, Andy Chorowsky, Melvin Pitcher

La Team Nanarland
NOTE
3/ 5

Parfois les grands esprits se rencontrent : deux chroniqueurs avaient attaqué en même temps la chronique du même film, mais sous des titres différents, « Diamond Ninja Force » pour Wolfwood et « Ninja Warriors » pour Rico. Au final nous les mettons à la suite accompagnées de quelques précisions techniques de Mr Klaus et du Rôdeur (sans compter l'aide précieuse de Dao et Nikita). Bref une belle oeuvre collective.





Encore une belle escroquerie à la jaquette signée "Initial". Cette jaquette et ce titre sont piqués à un film inédit chez nous avec Ron Marchini et Romano Kristoff.


La chronique de Wolfwood :


Godfrey Ho. Ce nom résonne aux oreilles du nanardeur avisé comme une bénédiction, tant notre ami, véritable Lance Amstrong du nanar, gravite sans broncher, de film en film, au plus près des cols hors catégorie de l'aberration cinématographique.
Sans doute à l'origine des pires escroqueries de l'histoire du Septième Art, notre malandrin doit sa notoriété à sa science de la réalisation hors pair, visant à créer un long-métrage grâce à une poignée de scènes tournées par des acteurs occidentaux et quelques bouts de péloches de films achetés à bas prix, voire même empruntés sans autorisation, ces derniers étant la plupart du temps des polars asiatiques de seconde zone.


Le ninja dessiné et la fiche technique de « Golden Ninja Warrior », la tête de Shô Kosugi... Ca délire sec pour cette édition finlandaise.


Cependant, sa frénésie furieuse à monter des films à la chaîne amena parfois notre lascar à se tourner vers d'autres genres, comme pour l'oeuvre qui nous intéresse, ce qui dirige l'histoire vers d'autres horizons scénaristiques. Ici, point de trame à base d'Interpol et de complot international mais une affaire de terrain qu'on cherche à tout prix à s'approprier. Et pour le coup, force est de constater que notre Julien Courbet national n'aurait pas fait le poids pour résoudre ce conflit de voisinage, puisque le domaine en question se trouve être hanté par des fantômes qu'un vil maître ninja a envoyé sur place, pour faire fuir les habitants et ainsi récupérer un trésor se trouvant enfoui dans le terrain, à coté des restes des ancêtres de son clan. Après avoir fait tuer Mr Wong, détenteur des lieux, c'est au tour de sa fille, Fanny, et de sa famille de subir les squats sauvages d'une bande de spectres particulièrement retors.
Notre héroïne n'a alors plus d'autre choix que de faire appel à Gordon, incarné par l'immense Richard Harrison, qui n'aura de cesse d'aider le couple à se débarrasser des revenants, en leur adjoignant les services d'un sorcier et de son assistant, tout en luttant de son côté contre les sbires du grand maître des ninjas noirs qui cherchent aussi à l'éliminer pour d'obscurs motifs de clan rivaux, notre ami moustachu appartenant au clan des ninjas de la force diamant.


Bonjour, je m'appelle Richard Harrison, vous m'avez sans doute déjà vu dans des films comme « Ninja Fury » ou « Dark Mission, les Fleurs du Mal »…

…moi, pour passer le temps, j'adore enfumer mon appartement habillé en ninja, ça me détend.


Les problèmes ne s'arrêteront toutefois pas là pour Fanny. Elle est en effet la seule, avec son fils Jean-Michel, à être victime des apparitions ectoplasmiques qui rôdent dans ses murs, ce qui provoquera, dans un premier temps, le scepticisme de Georges, son mari, malgré les conséquences évidentes de ces phénomènes pas trop normaux. C'est vrai que dans le fond, voir des fleurs se faner instantanément ou son fils s'envoler par la fenêtre ça peut arriver à n'importe qui. On aurait aussi tort de trouver suspectes les apparitions de revenants dans sa propre maison, surgissant d'entre les morts uniquement pour venir se masturber chez vous, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.



Après les esprits frappeurs, les esprits branleurs.


Car, en effet, s'il y a bien une chose qu'on ignorait sur les fantômes, c'est que ce sont de gros dégueulasses. Répondant déjà présent dès qu'il s'agit de prendre possession d'un corps pour donner libre court à leurs pulsions libidineuses, les spectres passent aussi leur temps à mater en toute impunité les ébats amoureux des habitants des lieux. Ce n'est d'ailleurs pas les occasions qui manquent tant Georges s'avère être un chaud lapin et sa femme, aussi farouche qu'une boîte aux lettres.


De l'érotisme moite et torride…

… du moins, quand on voit quelque chose!

Bientôt sur vos écrans : "La revenante n'a pas de sous-tif".


Pendant ce temps, le malheureux Gordon a beaucoup moins de chance et voit ses proches se faire tuer les uns après les autres. Ainsi sa coéquipière sera assassinée par des contre-champs foireux, tandis que sa fiancée mourra lors d'une scène de torture atroce où l'on pourra juger de l'immense talent de la comédienne qui l'incarne. Toujours est-il que Richard est en colère et bien décidé à se venger… du moins c'est ce qu'il dit, car à l'image ces drames semblent autant le traumatiser que la perte de son premier rasoir jetable.



Des images insoutenables ! (Maria Francesca Harrison, épouse de Richard).



Je suis vengeance, je suis colère.


En même temps, ça se comprend, être Richard Harrison, ce n'est pas toujours facile. Déjà, il faut passer son temps à donner des coups de fils et surtout en recevoir, vu que tout Hong Kong connaît votre numéro de téléphone…


Allô ? C'est Fanny, je suis attaqué par des fantômes, je ne sais pas quoi faire…

Ecoute moi bien Gordon, je suis du clan des ninjas noirs, tu vas mourir…

Bonjour, ici Vincent Perrot c'est pour la valise RTL…


Mais ce n'est pas tout : il faut également tuer du sbire à tour de bras, faire le guignol avec un sabre, accueillir dans votre bureau des gens qui ne sont pas dans le même métrage que vous… bref, comme à l'accoutumée, apparaître de manière totalement impromptue dans le récit, comme en plein milieu d'une séquence érotique par exemple, et n'être là que pour faire le lien avec l'autre partie du métrage.


La foire aux gros lards (de gauche à droite : Melvin Pitcher, Andy Chorowsky, Clifford Allen, les deux derniers ayant déjà été vus dans Ninja's Terror).


Côté réalisation, on peut une fois encore remercier tonton Godfrey pour son sens du montage hors du commun, visant à rendre le métrage totalement incohérent du début à la fin. En effet, on pourrait déjà signaler le fait que les moustaches de notre héros apparaissent plus ou moins grisonnantes au cours du récit, détail qui s'avère fort déroutant quand la modification s'opère en un seul changement de plan, et qui laisse présager l'utilisation de sessions de tournage différentes.


Mais c'est surtout lors de l'apparition à l'écran de divers accessoires issus d'autres métrages, comme la statuette ou le cultissime téléphone Garfield de « Ninja Terminator », que notre réalisateur laisse apparaître son aptitude incroyable à tuer dans l'œuf toute tentative de tromperie du spectateur. Plus fort encore, il se permettra même à plusieurs reprises de se servir de séquences déjà employées dans d'autres métrages, poussant même le vice à utiliser ces dernières plusieurs fois dans le film.


Si vous avez une vague sensation de déjà vu, c'est normal.


Même quand Ho tente d'être un poil plus audacieux, ses efforts se trouvent être réduits à néant par une crasse incompétence, comme en témoigne une utilisation fort originale, mais absolument ratée, d'éclairages de couleurs qui font mal aux yeux. Face à un tel niveau de "j’m’enfoutisme", on s'attendrais presque à ce qu'il apparaisse lui-même à l'écran entre deux scènes, pour faire des bras d'honneur à l'auditoire, tant son mépris envers l'intellect du public semble manifeste.


Pauvre Richard, il en voit de toutes les couleurs.


On peut aussi s'attarder un temps sur les acteurs qui dans l'ensemble sont globalement très mauvais, à l'exception de Richard Harrison qui lui, comme évoqué plus haut, est en stade de démotivation avancé. Que ce soit le chef des ninjas, victime de TOC et moulinant des bras à chaque phrase, ou le second de l'exorciste, surjouant comme un dingue, l'ensemble du casting brille par sa médiocrité. D'ailleurs, au petit jeu du plus mauvais interprète, force est de constater que c'est un autre habitué de la maison qui remporte la palme, à savoir l'impayable Pierre Tremblay qui cabotine à mort. Face à ce massacre, on pourrait même se demander si un véritable esprit n'était pas présent sur le plateau de tournage et qu'une autre vieille connaissance ait pris possession de l'enveloppe corporelle de notre ami, tant ce surjeu rappelle légèrement quelqu'un.




Stuart Smith, sors de ce corps, je te l'oooordoooonnnneee !




Quoique, en même temps, lui aussi est bien à fond !


Niveau doublage, le constat est tout aussi catastrophique. Atteignant un niveau immuable d'absurdité, les dialogues sont ici déclamés avec un sérieux qui laisse béat d'admiration ou, à contrario, avec un manque de conviction totale. Que ce soit l'explication de la lutte millénaire entre les différentes factions ninjas, ou les remontrances "virulentes" d'un père envers son fils, on peut difficilement rester de marbre devant un tel déluge de dialogues plus atterrants les uns que les autres. Mention spéciale au doubleur du petit garçon qui semble prendre un malin plaisir à rendre le gamin plus insupportable qu'il ne l'est déjà, en faisant ainsi un concurrent sérieux au titre de gosse le plus crispant de tous les temps.


Beware, le gamin énervant, beware !!!


La déchéance devient totale lorsqu'on jette un œil aux différentes séquences mettant en avant les manifestations surnaturelles. Aucune des scènes de ce Poltergeist du pauvre n'arrivent en effet à provoquer la moindre once de peur, la faute à un véritable festival d'effets spéciaux fauchés. Le point culminant de cette pauvreté palpable est atteint dans la bataille finale contre les démons, concluant la partie asiatique, où le sorcier envoyé par Gordon, après s'être totalement désintéressé du sort de ses protégés pour aller se bourrer la gueule et jouer au shifoumi avec son assistant au bistrot du coin, décide de rappliquer dare-dare chez nos amis et de pratiquer une séance d'exorcisme nanarde à l'aide d'un talisman magique, sans doute acheté à la brocanterie du coin.


Du grand art : les Ghostbusters peuvent rentrer chez leurs mères !


En résumé, tous ces éléments réunis font de ce long-métrage un morceau de choix. Même si on reste en face d'un "2 en 1" des plus classiques, avec ces raccords grossiers, la partie asiatique est suffisamment originale et fauchée pour justifier le visionnage de cette œuvre. L'aplomb des doubleurs face à une telle avalanche d'âneries, l'incompétence quasi unanime du casting et la présence du grand Richard Harrison vaut aussi qu'on s'attarde sur ce grand moment de nanardise.
Et quoiqu'il arrive, si vous aussi vous êtes victime de phénomènes étranges, n'oubliez pas : seul un ninja peut vaincre un spectre vengeur à poil...
Wolfwood : 3/5
Un grand merci à Dao et Nikita pour leur aide.



La chronique de Rico :


Hong Kong, fin des années 80, dans les bureaux de chez Filmark…
"- Bon, j’ai des chutes avec de vrais bouts de Richard Harrison en ninja rouge dedans, de quoi on dispose encore dans les réserves pour faire un petit 2 en 1 vite fait...
- Ben patron on n’a plus grand-chose en stock, on a épuisé tous les kung-fu pourris pour les remontages ninjas qu’on fourgue à l’export.
- Quoi mon petit Tomas, on a déjà tout épuisé ?
- Tomas ? Mais c’est pas le balayeur qui devait s’appeler Tomas Tang ?
- Non non, cette semaine Tomas Tang c’est toi, tu sais bien que Zhu, enfin... Tomas, se cache depuis que les importateurs américains ont découvert les films de kickboxing qu’on leur a vendus. Non non, t’inquiètes pas, la coproduction c’est un métier sympa, t’as juste à signer au bas de quelques documents, aie confiance t’es pas le premier à qui je mets le pied à l’étrier… et tu verras producteur ça fait classe auprès des filles ! Bon c’est pas tout ça mais t’as pas répondu à ma question Tomas, on a déjà épuisé tous les trucs rachetés à la foire à la pelloche ?
- C'est-à-dire, il nous reste bien un truc mais…
- (enjôleur) Mais ?
- C’est un film de fantômes avec des scènes érotiques.
- Ah ouais quand même… Bon c’est pas grave, ça serait bien le diable si on n’arrivait pas à bricoler un truc. C’est quoi l’histoire ?
- Ben un riche promoteur déterre des ossements sacrés sur un chantier de construction et provoque la colère de fantômes qui vont se venger en le tuant et en tourmentant sa fille jeune mariée.
- Et c’est érotique ça ?
- Ouais parce qu’il y a une fantôme qui se fout à poil pour séduire le mari de l’héritière.
- Moui moui mmmoui… je vois ce qu’on peut faire… bon remplace tous les termes surnaturels par le mot ninja…
- Euh… Un riche promoteur déterre des ossements sacrés sur un chantier…
- Ninja mon petit Tomas, pense ninja…
- Des… ossements ninjas sur un chantier et provoque la colère de ninjas qui vont se venger, tourmenter sa fille et se foutre à poil pour séduire le mari…
- Et ben voilà, on va dire que c’est de la licence poétique ! Bien tu me bricoles ça vite fait dans la salle de montage, je passe le chercher dans deux heures, j’ai rendez-vous avec une société de vidéo française… les gars de chez euh… « Initial »… Des types sérieux, avec qui je sens qu’on a beaucoup en commun… Ah, et puis tu n’oublies pas de mettre le feu aux bureaux en partant parce que j’ai le fisc qui commence… mais bon n’épiloguons pas…
"


Allô Godfrey... oui je viens de passer dans mon vidéo club et j'ai vu plein de cassettes de chez toi avec mon nom en gros dessus et c'est curieux parce que je ne me souvenais avoir signé que pour un seul film... Allô Godfrey ? Allô ?


Il fait fort tonton Godfrey avec ses films de ninjas, mais bon, y a vraiment des fois où il abuse. « Ninja Warrior » en est un exemple frappant. Recyclant un gros paquet de scènes avec Richard Harrison dont le personnage s’appelle Gordon Mitch ! (Un hommage sans doute…). Il affronte gaillardement le clan des Ninjas Varriors (oui oui prononcez Varriors), des sales types dont les plans semblent assez nébuleux mais qui convoitent fortement un terrain où se trouvent les ossements sacrés de leur clan et donc leur trésor ancestral.


I'm a Hong Kong Star !


Pour ce faire, ils recrutent une « spécialiste » pour faire peur au jeune couple héritier du terrain à coup d’apparitions fantomatiques. Pendant ce temps, Richard Harrison pendu à son téléphone Garfield s’emploie à rassurer l’héritière en lui expédiant un side-kick comique insupportable puis un exorciste qui passe son temps dans les bistrots. Sinon, ponctuellement, il s’en va décalquer quelques comparses dont l’ineffable Pierre Tremblay.


Le grand méchant qui s'attache les services de fantômes pour trois millions de dollars (ce qui explique que pour les fringues, il a eu quelques problèmes de budget...).


Autant le dire tout de suite, la partie ninja est plutôt faible, voire décevante. Pourtant ça démarre fort : Richard, arborant une moustache grise qui tranche singulièrement avec son impeccable coiffure blonde, se ballade avec sa fiancée (jouée par son épouse dans la vraie vie, Francesca Harrison) sur le port de Hong Kong en prenant des photos. Surviennent trois gros bras qui commencent à embêter madame. Evidemment, après avoir tenté de temporiser, l’ami Harrison, qui se montre toujours en pleine forme, va les baffer d’importance. La suite n’est hélas pas à la hauteur de ce début flamboyant.


Eliminant un à un les sbires de l’ordre des Ninjas Varriors, Riri (et sa doublure) se contente de quelques passes rapides avant de les éliminer en 30 secondes. Des séides un peu décevants d’ailleurs, car si on retrouve Tremblay et quelques gweilos nouveaux venus aux tronches pas possibles, ceux-ci se contentent de s’emparer de flingues avant de se faire sabrer plutôt que de se transformer en ninjas chamarrés comme on aime.


Attention Richard, derrière toi, c'est affreux !


Ajoutez une louche d’humour gras cantonais avec le comparse poltron et l’exorciste soiffard qui, après avoir fuit tout le long du film ou passé son temps à se pochetronner dans les tavernes, s’avère enfin capable in extremis de chasser les mauvais esprits par quelques incantations approximatives, grâce à une amulette providentielle. Le plus drôle étant de voir la jonction avec Richard Harrison sur son téléphone Garfield qui s’empresse de rassurer la jeune fille agressée par les spectres sur le thème « je vois envoie mon meilleur gars ». Il lui expédie un comique rondouillard tout juste capable de fuir en alignant les grimaces. Doivent aussi avoir des contrats jeunes chez les ninjas…
Pour résumer, sans être un chef-d’œuvre du genre, cette ninjaterie très dans le ton des escroqueries habituelles de l’ami Godfrey vous fera passer un bon moment si vous n’êtes pas trop à cheval sur l’exactitude de la mythologie ninja ! Mais bon, à la place, y a des fantômes à poil, faut pas trop en demander !


Et encore des crédits parfaitement fantaisistes : Bruce Baron, Romano Kristoff, de la star en pagaille...




Addendum de Mr Klaus :


La partie hongkongaise est tirée de « Ghost Hunting », film de fantômes sorti dans les années 80.
De plus, elle a connue une édition vidéo chez "Magic Entertainment". Format respecté (pour une fois) et même la BA du film au début. Ca c'est de la VHS de luxe, manquerait plus que quelques pubs de binouzes ainsi qu'une présentation de Pierre Bellemare et ça serait parfait.


Ah ça, « Evil Dead » peut aller se rhabiller !





Addendum du Rôdeur :


En bon transfuge des Shaw Brothers studios, Godfrey Ho tourne en scope (le fameux godfreyscope de chez IFD) et mélange généralement des films asiat' eux aussi en scope. Le film a été recadré sur la K7 par un pan et scanneur fou ce qui en fait l'un des films les plus mal cadrés existant sur le marché (la partie Gweilo c'est des bouts d'oreille de Pierre Tremblay qui complotent contre le nez de Richard Harrison et finissent assassinés par un demi-ninja). Le film était entièrement en scope et a été amputé d'environ 50 % en largeur comme en témoigne le générique.



Une épaule qui parle, un demi moustachu, un bout de Pierre Tremblay : un film-puzzle à reconstituer soi même.


Seule exception signalée par ROTOR, l'édition ci-dessus par "Magic Entertainment" qui a gardé le scope.

- La Team Nanarland -
Moyenne : 2.96 / 5
La Team Nanarland
NOTE
3/ 5
MrKlaus
NOTE
3/ 5
Kobal
NOTE
3/ 5
LeRôdeur
NOTE
3/ 5
Wallflowers
NOTE
2.75/ 5
Rico
NOTE
3/ 5
Jack Tillman
NOTE
3/ 5

Cote de rareté - 2/ Trouvable

Barème de notation

"Bach films" a ressorti ce film dans une version double DVD accompagné de « Golden Ninja Warrior » en bonus. Une édition basique : il n'y a que la VF et une simple bande-annonce. La qualité est honnête sans être fabuleuse vu l'état des sources utilisées, mais au moins les films semblent à peu près correctement recadrés.


Ce film est sans doute l'un des Godfrey Ho les plus facilement trouvables en cassette. En effet, plusieurs VHS françaises existent sous des titres divers et variés. Généralement dans des sous marques d'"Initial" ou de chez "Scherzo".
Par contre, vu l'éventail des retitrages, vous pouvez facilement acheter plusieurs fois le même film sans le savoir. Vous le trouverez donc sous les titres (et les jaquettes éparpillées dans la chronique) :
Diamond Ninja Force ("Metropole" et "Scherzo Collection Blood Sport" et chez "Magic Entertainment", la seule a avoir conservé le format scope !)
Ninja Warriors ("Atlantic" et "Metropole"),
L'Enfer des Ninjas ("Initial" collection "Full Contact")
Ninja Boxing Force ("Marco Polo")
Serait-ce tout ? Pauvres naïfs, on vient encore de débusquer ce film sous les titres de Kickboxing Force (chez "Moments") et Ninja Mission (chez "Initial", à ne pas confondre avec Mission Ninja : ils sont forts ces éditeurs !). Et la chasse reste ouverte !


La version américaine, uniquement en VHS, est également disponible caviardée d'une scène supplémentaire avec Shô Kosugi en guise d'introduction. On ne peut la trouver en DVD qu'en Allemagne dans un coffret de chez "A.V.U." regroupant plusieurs aventures de nos guerriers de l'ombre. L'unique version allemande doit sûrement rajouter au délire.