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Henry Silva
(1ère publication de cette bio : 2022)Consulter la filmographie / Consulter les films chroniqués
Il y a des acteurs dont la "gueule" de cinéma inspire immédiatement la crainte ou le respect, demandez à Richard Lynch, Lee Van Cleef, Christopher Walken ou Billy Drago. Henry Silva était de cette trempe, lui qui nous a quitté à l’âge de 95 ans le 14 septembre 2022.
Un visage émacié et taillé à la serpe, un regard noir inquisiteur, une présence physique qui bouffe l’écran, Silva a fait quasiment toute sa carrière dans des rôles de mafiosos impitoyables, de tueurs maniaques ou de mercenaires sans scrupules. Henry Silva : The Actor You Love to Hate.
Et si en presque 50 ans de métier, on retrouve son nom à l’affiche de classiques du cinéma signés Fankenheimer, Jarmush ou Soderbergh, il a aussi traîné ses guêtres dans un grand nombre de séries B et de nanars des deux côtés de l’Atlantique.
Henry Silva est né le 23 septembre 1926 à Brooklyn, d’une famille d’origine espagnole et sicilienne (et non porto-ricaine comme il le rectifiera en interview). Son père qui est dans la marine marchande ayant mis les voiles alors qu’il est très jeune, le jeune Henry vit seul avec sa mère dans le quartier agité de Spanish Harlem, comme il le raconte en interview : "J'ai vu beaucoup de choses à Harlem. C'était le genre d'endroit où si vous viviez dans un pâté de maisons et que vous vouliez aller à quelques blocs de là, vous deviez emmener quelques gars avec vous, sinon vous vous faisiez botter le cul."
Dans ce quartier cosmopolite, il parle couramment espagnol et italien, ce qui lui sera très utile pour sa future carrière en Europe, mais ne maîtrisera vraiment l’anglais qu’à l’âge de 8 ans. Inspiré par les talents de conteuse de sa mère et très tôt attiré par la scène, il abandonne les cours à 13 ans pour intégrer une école de théâtre, et enchaîne parallèlement les petits boulots pour subvenir à ses besoins, notamment comme plongeur puis serveur dans un grand hôtel.
Au début des années 50, après avoir fait du théâtre à New York, il tente sa chance à Hollywood où il fait de la figuration et tient de petits rôles dans des dramatiques télé, comme étudiant ou petit voyou. Il obtient son premier véritable rôle en 1952, même s’il n’est pas encore crédité au générique, dans Viva Zapata d’Elia Kazan avec Marlon Brando et Anthony Quinn. Affublé d’une moustache et d’un faux nez pour le rendre plus mexicain, il est Hernandez, combattant révolutionnaire qui remet en cause les décisions de Brando/Zapata. Une apparition courte et non créditée au générique mais marquante où il peut déjà montrer son charisme et son intensité.
Alors oui, il n’est pas absolument pas Mexicain comme la quasi totalité du casting à part Anthony Quinn – on ne se posait pas trop la question à l’époque – mais cette première expérience va le classer comme acteur ethnique dont les traits marqués, mais difficilement typables, permettent de le caractériser selon les rôles comme Italien, Mexicain, Amérindien voire Japonais ou Chinois.
Même si ce n'est pas confirmé sur le site de l'Actors Studio, on peut reconnaitre Henry Silva au fond à la 5ème place en partant dans la droite. On distingue aussi James Dean au premier rang, et il est probable qu'il a pu croiser Marylin Monroe venue suivre des cours la même année 1955.
Il revient à New York en 1955 pour être sélectionné, avec 4 autres candidats sur plus de 2500 postulants, pour suivre les cours de l’Actors Studio aux côtés notamment de James Dean. Avec l’école, il obtient le succès sur scène avec Une poignée de neige (A Hatful of Rain, la météo était fluctuante à la traduction) récit du parcours d’un toxicomane interprété par Ben Gazzara, où il incarne un dealer surnommé Mother, rôle qu’il reprend deux ans plus tard dans l’adaptation au cinéma par Fred Zinnemann en 1957.
Sa prestation théâtrale est appréciée et lui ouvre un peu plus les portes des studios hollywoodiens, même si c’est essentiellement pour des seconds rôles de méchants. Le premier film où son nom est crédité, même s'il n'a qu'un petit rôle secondaire, est Crowded Paradise de Fred Pressburger, drame dénonçant le racisme envers la communauté portoricaine. A partir du milieu des années 50, Henry enchaîne 2 à 3 films par an, souvent des westerns avec Gregory Peck, Richard Widmark ou Randolph Scott qui l'installent comme un solide second couteau. Dans le même temps il multiplie les apparitions dans de nombreuses séries télé, d’Alfred Hitchcock Présente à Climax en passant par les Incorruptibles !
Homme de main du bad guy Richard Widmark dans Le trésor du pendu ( The Law and Jack Wade, 1958).
Sa carrière hollywoodienne passe aussi par des emplois plus curieux, où on lui fait jouer tout un tas de rôles "ethniques", du bandidos mexicain au guerrier tribal amazonien. Comme il le dit lui même en interview dans les années 60 : "Je peux jouer à peu près tout à part un Suédois... et encore j'y travaille !" . Cela culmine avec Un crime dans la tête(The Manchurian Candidate) de John Frankenheimer où il incarne un espion coréen.
Vil espion communiste dans Un Crime dans la tête (1962).
Guerrier tribal face à Anthony Perkins dans le kitchouille et amazonien Vertes Demeures (Green Mansions, 1959) qui sent bon sa jungle de studio.
Au début des années 60, il fréquente les soirées arrosées du célèbre Rat Pack autour de Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis Jr. Ce qui lui permet de jouer des seconds rôles dans L’inconnu de Las Vegas alias Ocean 11 (1960) puis Les 3 Sergents (Sergeants 3, 1962), signé tout de même John Sturges, pochade western qui met en valeur la fine équipe et où il joue les chefs Indiens.
Mais c’est avec le rôle titre de Johnny Cool (La revanche du Sicilien chez nous) de William Asher en 1963, un tueur à gage de la mafia charmeur et impitoyable, qu'il forge cette image de malfrat magnétique mais sans pitié qui sera sa marque de fabrique. Un film coproduit par son ami du Rat Pack Peter Lawford et où apparaît Sammy Davis Jr, qui interprète aussi la chanson-thème.
Photo promo avec sa partenaire à l'écran Elisabeth Montgommery, future Sorcière Bien Aimée.
Si le film est un honnête succès au box-office comme auprès des critiques, il ne permet cependant pas à Silva de briser son image qui le catalogue toujours en second rôle. Mais les bons chiffres du film de l'autre côté de l'Atlantique attirent cependant l’attention de producteurs du vieux continent, qui lui proposent de venir tourner en Europe.
Comme le personnage de Leonardo DiCaprio dans Il était une fois à Hollywood, la carrière de Silva fait du sur-place aux Etats-Unis. Il a la quarantaine et on ne lui propose que des rôles de heavy, l’antagoniste méchant dans des films de série B ou dans des épisodes de séries télé. Il tourne certes beaucoup, mais un peu en rond. De plus il sent que le cinéma des grands studios traditionnels est à bout de souffle en cette deuxième moitié des années 60 alors que le Nouvel Hollywood commence à pointer le bout de son nez, et le comédien n’est pas sûr de pouvoir trouver sa place auprès de tous ces nouveaux réalisateurs qui cherchent à bouleverser les codes traditionnels et figés du cinéma classique.
Pour Silva qui en plus est polyglotte, l’Europe apparaît comme l’opportunité de relancer sa carrière, d’autant qu’il a joué en 1964 dans L’Invasion secrète (The Secret Invasion), un film de guerre tourné par un jeune Roger Corman à Dubrovnik, aux côtés d’un Stewart Granger qui lui a déjà sauté le pas du cinéma européen pour relancer sa carrière, puis La Récompense (The Reward, 1965), un western certes financé par des studios américains mais tourné au Mexique par le Français Serge Bourguignon, avec des acteurs européens dont Max Von Sydow.
Un film méconnu, souvent considéré comme ayant plus que fortement inspiré les 12 Salopards...
Son premier film européen est français : Je vous salue… Mafia (1965) de Raoul Lévy, tourné à Marseille et où il affronte le très populaire chez nous Eddie Constantine. Puis il s'envole en Angleterre pour incarner Mr Moto, un détective japonais qui avait déjà été interprété avant guerre par l’Autrichien Peter Lorre (Scarlett Johannson ne devait pas être disponible). Un Retour de Mr Moto qui devait relancer la franchise avec le personnage et offrir à Henry un rôle récurrent, mais qui n’aura pas le succès escompté.
Puis il embraye comme tête d'affiche de westerns en Espagne et en Italie. En 1966, des producteurs italiens qui l’ont apprécié dans Johnny Cool lui proposent d’être le cruel bandidos dans Du sang dans la montagne (Un fiume di dollari, 1966), western tourné en Espagne qui lui offre encore certes un rôle de méchant mais plus complexe et mieux mis en valeur qu’à l’accoutumée. Le film est un succès en Europe et encourage Silva à poser plus souvent ses bagages en Italie, même s’il continue à apparaître dans la deuxième moitié des années 60 et au début des années 70 dans quelques séries B hollywoodiennes et surtout dans de nombreuses séries télé aux États-Unis, du Grand Chapparal à Mission Impossible en passant par Tarzan.
Outre le western, il enchaîne quelques productions dans les genres populaires en Europe à l’époque, espionnage à la 007 (Mission T.S., La peur aux tripes), films de guerre (Les héros ne meurent jamais)..."Là-bas aux Etats-Unis, ils me voyaient comme le bad guy. En Europe ils me voient comme un héros."
On appréciera la mise en avant opportuniste du nom de Dario Argento dans cette ressortie vidéo de Les héros ne meurent jamais, alors qu'il n'est qu'un des 3 co-scénaristes de ce film de guerre de Mauricio Lucidi.
Au tournant des années 70, alors que l’Italie fait face à un climat de violence inégalé, entre vagues d’attentats politiques et révélation de l’ampleur de la gangrène de la corruption mafieuse à tous les niveaux de la société, la mode au cinéma est aux Poliziottesco, polars urbains âpres et nihilistes. C'est dans ce genre radical qu'Henry Silva va peut-être le mieux s'illustrer, au point de devenir un des visages emblématiques du cinéma italien.
C’est d’abord en 1967, Ce Salaud d’Inspecteur Sterling, qui semble préfigurer l’Inspecteur Harry, où Silva incarne un policier désavoué qui traque sans pitié les assassins de son fils dans un San Francisco livré à la violence. Mais c’est surtout sa collaboration en 72 et 73 avec Fernando Di Leo dans Passeport pour deux tueurs (La mala Ordina) et le Boss (Il Boss) qui lui permettent de cristalliser cet image de mafieux impitoyable (ou éventuellement de flic taciturne) qu’il va reprendre dans une demi douzaine d’autres films pour Umberto Lenzi, Mario Caiano ou Michele Massimo Tarantini.
Au gré des co-productions, il fait un saut en Allemagne pour Salopards en Enfer (Zinksärge für die Goldjungen, 1973) du spécialiste Jürgen Roland, où il incarne un mafieux italo-américain bien décidé à prendre le contrôle des rues chaudes de Hambourg, puis passe en France pour deux films hélas pas réalisés par les meilleurs représentants du genre. L’Insolent (1973) de Jean-Claude Roy, où il joue un truand américain en cavale et croise André Pousse, et Les hommes (1973) de Daniel Vigne, avec Michel Constantin et Marcel Bozuffi, sur fond de règlements de comptes inspirés d’une véritable histoire de trafic de cigarettes à grande échelle. Cela culminera en France en 1983 avec son rôle de parrain corse face à un Belmondo en pilote automatique dans Le Marginal de Jacques Deray.
Quitte à voyager, autant découvrir les charmes locaux.
Sauveur Meccaci, la légende du milieu corse.
La mode du polar violent est hélas de courte durée et dès la fin des années 70, le cinéma italien commence à battre de l’aile et à virer à la bisserie de plus en plus nanardeuse. Henry accompagne le mouvement, jouant dans des films pour vidéo-clubs dont certains vont faire les délices de Nanarland : cosmopolite, il tourne bien sûr aux Etats-Unis comme le très sympathique L’incroyable Alligator de Lewis Teague, en Australie avec Le jour des Assassins (co-production mexicaine de Brian Trenchard Smith où viennent se perdre entre autres Chuck Connors ou Glenn Ford), ou encore à Hong Kong avec Opération Foxbat réalisé par Po-Chih Leong sur une histoire retouchée par Terence Young (ce qui permet de mettre son nom en gros sur cette hideuse jaquette vidéo).
Oui c'est bien Henry Silva. Enfin le dessinateur l'assure, donc on va le croire.
Il sort de sa zone de confort au tournant des années 70-80 en apparaissant aussi dans des films d'épouvante comme l'Australien Soif de Sang (1979), dans lequel il incarne un médecin inquiétant, ou dans des survivals comme Trapped : le village de la peur (1983), un sous-Délivrance assez Z dans lequel il cabotine avec plaisir en redneck meurtrier.
Ayant gardé de bons contacts à Hollywood, il continue à apparaître dans des séries dès qu’on a besoin d’un méchant un peu charismatique, tel Les Rues de San Francisco ou Buck Rogers au XXVème siècle, mais tente aussi de relancer sa carrière dans des productions internationales qui gardent un certain standing comme le japonais Virus (1980) de Kinji Fukajaku, Cannonball II (1984) d’Hal Needham avec Burt Reynolds, Roger Moore et Jackie Chan ou Meurtres en Direct (Wrong is Right, 1982) de Richard Brooks avec Sean Connery. Malheureusement pour lui (et heureusement pour les fins gourmets du nanar) l'un de ces plus gros projets, Mega Force d’Hal Needham, gros blockbuster d’action en moto volante où il incarne le maléfique général communiste Guerrera, Némésis du héros Ace Hunter, est un four au box office, enterrant l’idée d’en faire une saga à la Star Wars.
Henry Silva hilare ! Profitez-en, ce n'est pas si souvent !
Sinon, il a aussi tourné pour la Cannon dans Allan Quatermain et la cité de l'or perdu, mais bon, de là à s'en vanter...
Retour en Italie pour des productions plus fauchées dans les années 80 comme Les Guerriers du Bronx 2 (Fuga dal Bronx) d’Enzo Castellari, où il arrive à rester digne en exterminateur de pauvres tout de cuir vêtu face à Mark Gregory, ou pour La Race des Violents (Razza violenta) de Fernando Di Leo où il joue du bazooka dans ce film de commando assez poussif.
Et puis, outre notre Bebel national, quand une star d'action a besoin d'un parrain du crime à affronter, Silva repond à l'appel, que ce soit pour Charles Bronson dans Avec Les compliments de Charlie (Love and Bullets) en 78, Burt Reynolds dans L'Anti-gang (Sharky's Machine) en 81, Chuck Norris dans Sale temps pour un flic (Code of Silence) en 85 ou Steven Seagal dans Nico (Above the Law) en 88.
Ayant déjà tourné aux côtés de Jerry Lewis dans les années 60 dans Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella), jouant de son allure sévère en contrepoint des grimaces de ce dernier, il n'hésite pas à s’autoparodier volontiers comme dans le western comique Lust in The Dust de Paul Bartel, aux côtés de Divine ou dans Cheeseburger Film Sandwich (Amazon Women on the Moon) de John Landis en présentateur de show True Crime qui affirme, preuves vidéo à l’appui, que le monstre du Loch Ness est aussi Jack l’éventreur. On le voit encore en mafieux caricatural au look cartoonesque dans Dick Tracy ou, plus péniblement, en chef de la police dans la grosse farce le Silence des jambons (Il silenzio dei prosciutti) du comique Italien Ezio Greggio.
Maquillé pour retrouver le look originel d'Influence, l'un des malfrats emblématique de la BD Dick Tracy (1990).
Il est des derniers feux du bis italien à l'orée des années 90, que ce soit dans le très bourrin mais très fauché The Hard way, la voie du sang (La via della droga) en simili Pablo Escobar décalqué au bazooka par Miles O'Keeffe, dans Cy-Warrior alias Cyborg, il guerriero d’acciaio, suite inédite chez nous d'Atomic Cyborg où Frank Zagarino reprend le rôle de wannabe Terminator qui a du vague à l'âme quand on lui demande de tuer des civils, ou Le Dernier Match (L'Ultima partita) et son équipe de football américain qui se transforme en commando d'élite pour prendre d'assaut une prison caraïbéenne aux côtés d'Ernest Borgnine et Charles Napier. Tout ça n'est pas bien génial mais lui permet au moins de voyager dans des destinations un minimum exotiques, c'est déjà ça !
Cy-Warrior (1989), clairement faut qu'on mette la main sur ce film...
De retour aux States dans les années 90, et à bientôt 70 ans, sur un marché de la vidéo qui n'en a plus que pour le polar érotique et le film de kickboxing, il ralentit le rythme mais tourne encore dans quelques téléfilms remplis de stars vieillissantes (Bo Svenson, Gary Busey) : 3 Days to Kill (1992) et South Beach (1993) pour Fred Williamson,ou Possessed by the Night (1994) pour Fred Olen Ray.
En 1994, il prête pour la première fois sa voix à un personnage de dessin animé et ce sera rien moins que Bane dans la série animée Batman. C'est aussi le moment où plusieurs cinéastes reconnus, qui veulent se frotter au film de gangster et ont été marqués par son visage instantanément reconnaissable, lui offrent des rôles qui le mettent en valeur : comme Wim Wenders dans The End of Violence (1997) ou Jim Jarmush dans Ghost Dog, la voie du samouraï (1999).
Mais l'âge venant, et après un ultime caméo aux côtés d'Angie Dickinson dans le remake d'Ocean 11 de Steven Soderbergh, il décide au début des années 2000 de prendre une retraite bien méritée, une décision peut-être liée à des problèmes de santé même s'il ne s'est jamais étendu dessus. Vivant désormais discrètement au milieu des siens à Los Angeles, il participe encore parfois à quelques interviews et aux bonus DVD de ses films.
Avec sa mort une semaine avant son 95ème anniversaire en septembre 2022, c'est encore un de ces visages familiers qui a accompagné 50 ans d'histoire du cinéma qui s'éteint. Merci pour tous ces films, M. Silva et même si nous savons que votre apparence de dur cachait une personnalité amicale unanimement appréciée, votre regard noir continuera longtemps à imposer le respect...
Sources et iconographie :
Outre Wikipedia et IMDb
https://www.nbcnews.com/news/us-news/actor-henry-silva-dies-95-rcna48189
https://www.nytimes.com/2022/09/16/movies/henry-silva-dead.html
https://www.washingtonpost.com/obituaries/2022/09/16/henry-silva-actor-dies/
https://www.selenie.fr/2022/09/mort-d-une-gueule-de-cinema-henry-silva.html
http://wild-wild-western.over-blog.com/article-henry-silva-1925-67883412.html
Films chroniqués
Filmographie
Nous nous en sommes tenus aux seuls films pour établir cette filmographie, mais vous pouvez largement doubler sa taille si vous y ajoutez tous les épisodes de séries télé auxquels il a participé.
2001 : Ocean's Eleven (Ocean's Eleven)
1999 : Unconditional Love
1999 : Ghost Dog : La Voie du samouraï (Ghost Dog)
1997 : The End of Violence
1996 : Mad Dogs (Mad dog time)
1996 : The Prince
1995 : Drifting school
1995 : Fatal choice
1994 : Batman (Batman The Animated Story, voix - personnage régulier)
1994 : Le Silence des jambons (Il silenzio dei prosciutti)
1993 : The Harvest
1993 : South Beach
1992 : 3 days to kill - Critical Action
1991 : Fists of Steel
1990 : Dick Tracy
1990 : Le Dernier match (L'Ultima partita)
1989 : Tuer pour vivre (Trained to Kill)
1989 : The Hard Way (La via della droga)
1989 : Cyborg, il guerriero d’acciaio - Cy Warrior
1988 : Nico (Above the Law)
1988 : À l'épreuve des balles (Bulletproof)
1987 : Cheeseburger film sandwich (Amazon Women on the Moon)
1986 : Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu (Allan Quatermain and the Lost City of Gold)
1986 : The Hard way, la voie du sang - Colombian connection (La via dura)
1985 : Killer contro killers (Death commando)
1985 : Sale temps pour un flic (Code of Silence)
1985 : Lust in the Dust
1984 : Les Guerriers du Bronx 2 (Fuga del Bronx)
1984 : La Race des violents (Razza violenta)
1984 : Uppercut Man (Cana arrabiato)
1983 : Cannonball 2 (Cannonball Run II)
1983 : Meurtres en direct (Wrong is Right)
1983 : Les Anges du mal (Chained Heat)
1983 : Le Marginal
1982 : Le Village de la mort (Trapped)
1982 : Megaforce (Megaforce)
1981 : L'Anti-gang (Sharky's Machine)
1980 : Virus (Fukkatsu no hi)
1980 : L'Incroyable Alligator (Alligator)
1979 : Buck Rogers au XXVe siècle (Buck Rogers in the 25th Century - pilote de la série télé sorti au cinéma en France)
1979 : Soif de sang (Thirst)
1979 : Le Jour des assassins (Day of the Assassin)
1978 : Avec les compliments de Charlie (Love and Bullets)
1977 : Assaut sur la ville (Napoli spara!)
1976 : Opération Foxbat (Woo fook)
1976 : Tir à vue (Shoot)
1976 : MKS... 118 (Poliziotti violenti)
1976 : La Mort en sursis (Il trucido e lo sbirro)
1975 : Buck le Loup (Zanna Bianca alla riscossa)
1975 : Un flic hors-la-loi (L'Uomo della strada fa giustizia)
1974 : Quelli che contano
1974 : La Rançon de la peur (Milano odia: la polizia non può sparare)
1974 : Kidnap
1973 : Salopards en enfer (Zinksärge für die Goldjungen)
1973 : Le Boss (Il boss)
1973 : Les Hommes
1973 : L'Insolent
1972 : L'Empire du crime (La mala ordina)
1971 : Man and Boy
1970 : Jusqu'au bout de la vengeance (The Animals)
1969 : Frissons garantis (Never a Dull Moment)
1969 : Les héros ne meurent jamais - Possibilité zéro (Probabilità zero)
1968 : Ce salaud d'inspecteur Sterling (Quella carogna dell'ispettore Sterling)
1967 : Mission T.S. (Matchless)
1967 : La Peur aux tripes (Sólo se muere una vez - Assassination)
1966 : Les Fusils du Far West (The Plainsman)
1966 : Du sang dans la montagne (Un fiume di dollari)
1965 : The Return of Mister Moto
1965 : Je vous salue... Mafia
1965 : La Récompense (The Reward)
1964 : L'Invasion secrète (The Secret Invasion)
1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool)
1963 : Le Téléphone rouge (A Gathering of Eagles)
1962 : Un crime dans la tête (The Manchurian Candidate)
1961 : Les Trois Sergents (Sergeants 3)
1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella)
1960 : L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven)
1959 : Le Trésor du pendu (The Law and Jack Wade)
1959 : Vertes Demeures (Green Mansions)
1959 : Violence au Kansas (The Jayhawkers !)
1958 : L'Étoile brisée (Ride a Crooked Trail)
1958 : Bravados (The Bravados)
1957 : L'Homme de l'Arizona (The Tall T)
1957 : Une poignée de neige (A Hatful of Rain)
1956 : Crowded Paradise
1952 : Viva Zapata ! (non-crédité)