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Bikini Hotel

(1ère publication de cette chronique : 2022)
Bikini Hotel

Titre original : Bikini Hotel

Titre(s) alternatif(s) :Aucun

Réalisateur(s) :Jeff Frey

Année : 1997

Nationalité : Etats-Unis

Durée : 1h35

Genre : Bikinisploitation

Acteurs principaux :Julie Strain, Tina-Desiree Berg, Stella Stevens, Janey Jaye North, Tim Lovestedt, Kareem Elseify, Paul Hannum, Fantasia, Chanel Ryan, Ed Tillman

John Nada
NOTE
1/ 5


Mon médecin m’avait bien mis en garde : pas plus d’un film Cine Excel par an, monsieur ! Histoire de laisser le temps à la matière grise perdue au cours du visionnage de se régénérer. Douze mois de sevrage s’étant écoulés depuis mon compte-rendu de Ice Kong, je me suis donc empressé de m’infliger ce Bikini Hotel, également produit par la firme la plus fauchée d’Hollywood.

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Mes collègues nanarlandais le savent, je suis un complétiste impénitent, et ce Bikini Hotel m’intriguait depuis déjà pas mal d’années. De Cine Excel, on connaissait les histoires de cyborgs et de dinosaures (Future War), de ninjas, de vampires ou de fourmis géantes (GiAnts). Leurs films d’action sans action, leurs films catastrophe sans catastrophe. Mais Bikini Hotel marque la seule et unique incursion de Cine Excel dans le genre subtil et délicat de la sexy comédie

« Our maids never turn down a bed! » [Nos femmes de chambre ne refusent jamais un lit].
Elles ne refusent jamais un lit, mais elles auraient peut-être mieux fait de refuser ce rôle.


Soyons honnêtes : je savais pertinemment que le résultat serait nul et affligeant. Mais il fallait absolument que je voie ce film, pour me rendre compte à quel point il est nul et affligeant. Passer devant la jaquette de Bikini Hotel, c’est un peu comme passer à proximité d’un terrible accident de voiture, où on vous dirait « Non, ne regarde surtout pas, c’est horrible… » Comment résister ?

Bikini Hotel nous narre les folles tribulations de Samantha Vance, qui hérite à la mort de son père d’un petit hôtel en bord de plage. L’établissement est en piteux état. Les méchants propriétaires du cossu Regency Hotel, situé juste en face, voudraient bien le voir rasé pour en faire un parking. Mais Samantha refuse leur offre. Aidée de son demi-frère Remote et de leur « demi-ami Sty le gitan » (un des sidekicks comiques parmi les plus insupportables qu’il m’ait été donné de voir), ils ont l’idée pas très woke de re-brander le Tiki Hotel en Bikini Hotel, engageant toute une cohorte de bimbos dénudées pour attirer la clientèle masculine.



Bikini Hotel est, comme attendu, une purge. Mais avec ce niveau de pauvreté, de laideur et de bêtise qui, comme souvent avec Cine Excel, parvient encore à nous cueillir au menton. Un uppercut filmique où l'imbécillité, multipliée par elle même et élevée à sa plus haute puissance, vous envoie au tapis. Pour ma part, douze nouveaux mois de sevrage ne seront pas de trop pour m’en remettre.

Humour : au Bikini Hotel, des touristes asiatiques payent 1000$ la nuit pour reluquer des femmes de chambre en petite tenue. Hilarant !

Mwahaha, regarde, des fesses de femme !

Heureusement, la présence d'un sidekick comique horripilant vient ramener les risques de terrassement par fou rire apoplectique à de plus justes proportions. Sty le gitan, de loin le personnage le plus crispant du film, s’équipe ici pour aller déboucher les toilettes (gag !).

Tout est ultra cheap. Les décors bien sûr, tristes à mourir (l’hôtel se résume à deux chambres et un couloir). Le son et l’éclairage – une constante chez Cine Excel. Les musiques (mention spéciale à cette version synthé pouet-pouet de La Marseillaise, qui accompagne subtilement l’arrivée d’un client français). Le jeu des comédiens est abominable. Mais aussi et surtout les gags, absolument atroces et assénés avec la finesse d'un combat de sumos pétés à l’alcool de riz. On n’est pas dans l’humour mauvais ni même l’humour nul mais carrément dans l’infra-nullissime. Certes, on n’atteint pas les abysses toxiques où ont sombré les pires comédies françaises (combien sont-ils les vétérans qui ont survécu à La Pension des surdoués ? Y flippe ton vieux ? Adolfo, fils du Führer ? Sacrés Gendarmes ?). On n’est peut-être pas tout à fait aussi durement éprouvé que devant F.A.R.T. the Movie. Mais c’est pire, ô bien pire que toutes les grimaces du slapstick cantonnais, les redoutables gimmicks de l’humour philippin ou les gags à base de prout du cinéma indien. Bikini Hotel est une sorte de sitcom de l’enfer usinée au royaume du Z.

Une employée du Bikini Hotel vient nettoyer la chambre d’un client libidineux.


Celui-ci s’est caché derrière les rideaux pour dissimuler une érection.

Lorsque l’employée approche innocemment l’aspirateur des rideaux… c’est le gag !

Le public, hilare, rit à s'en fendre les côtes.

Bikini Hotel est un ratage complet, piètrement mis en scène par Jeff Frey, réalisateur bovin parti paître l'herbe aigre de l'infamie dans les noirs pâturages de la disgrâce, pour accoucher fort logiquement d'une bonne grosse bouse filmique, cet engrais fertile où pousse la chienlit des critiques railleurs dont l'auteur de ces lignes rejoint les rangs pour l'occasion. En terme de direction d'acteurs, le travail de Frey s'apparente ni plus ni moins à de l'abattage, que dis-je, de l'équarrissage. On assiste ainsi, impuissant, au massacre d'un troupeau entier de comédiens au charisme de ruminants, s'élançant placidement dans les abattoirs d’un des studios les plus nuls de la création pour y brader le fruit de leurs entrailles. A défaut de talent, ils auraient pu y donner leurs tripes, leur coeur, mais le boucher de Cine Excel ne voulait que les beaux morceaux : les muscles de ces messieurs (un peu) et le cul de ces dames (beaucoup), impudiquement bradés sur les étals de l'intolérance (DVD dispo à 2$ dans les hypermarchés américains de l’époque).

Premier plan nichon après très exactement 1 mn 30 de film. A noter que la plupart des scènes topless ont été tournées une seconde fois avec des sous-vêtements pour une hypothétique version TV.

Parmi ce troupeau martyre, on retrouve la regrettée Julie Strain en femme de chambre dominatrice, J. J. North (actrice shakespearienne au charisme de poupée gonflable vue chez Corman et la Troma, dans des oeuvres aussi lyriques que Vampire Vixens from Venus, Vice Academy 5 ou L’attaque de la pin-up géante) mais aussi quelques actrices venues du porno comme Fantasia.

Julie Strain fait le deuil de son amour-propre.


Cet acteur asiatique aussi.

Bikini Hotel s’emploie à faire rire avec des gags qui auraient bien du mal à arracher ne serait-ce qu’un demi-sourire à son hypothétique public cible, beaufs décérébrés, phallocrates concupiscents et ados boutonneux compris. Sa concentration élevée en scènes un tantinet dégradantes, voire franchement gênantes, achève de rendre pas drôles des blagues et situations consternantes au possible. L’humour des sexy comédies italiennes de la grande époque ne volait pas bien haut, l’image de la femme qu’on y véhiculait n’était pas la plus flatteuse, mais rappelons qu’ils datent pour la plupart des années 70. Bikini Hotel est lui sorti en 1997.


Bienvenue aux funérailles de l'humour, dans le cimetière de l'intelligence.

Qu’est-ce qui a bien pu pousser Cine Excel à se lancer dans le registre de la sexy comédie ? David Huey, tête pensante de la firme, cherchait-il à émuler les Bikini movies de Fred Olen Ray (coupable à lui seul de 19 films avec le mot « Bikini » dans le titre) ? C’est très probable, d’autant que beaucoup d’autres tâcherons se sont engouffrés dans la brèche (voir les franchises Bikini Bloodbath, Bikini Bandits, les Bikini Avengers, Bikini Monsters, Bikini Car Wash Massacre, Bikini Swamp Girl Massacre etc.). A vrai dire, l’industrie américaine affiche une longue tradition dans le genre qui remonte aux nudies et aux beach movies. Ainsi, on trouve dès les années 60 des titres comme Dr. Goldfoot and the Bikini Machine (1965) ou The Ghost in the Invisible Bikini (1966). A ce niveau on pourrait presque parler de spécificité culturelle.

Un article promotionnel rédigé par Tina Desiree Berg, actrice et productrice déléguée sur Bikini Hotel (elle a aussi joué dans pas mal d’autres productions Cine Excel), paru dans le magazine Femmes Fatales de juin 1996.

Aux Etats-Unis il y a un gros marché pour ce genre de films : on parle de « skin-flicks », de T&A (Tits & Ass = Seins et Fesses) et, pour ce qui est du prétexte scénaristique servant d’intrigue à Bikini Hotel, de l'acronyme STSWB (Save The Something with Breasts), un terme popularisé par le critique Joe Bob Briggs qu’on pourrait traduire par « Il faut sauver [quelque chose] avec des nibards ». En gros, un groupe de jeunes sans le sou doit réunir de l’argent pour une cause (ici sauver leur hôtel) et la méthode infaillible est de recourir à de jolies filles en bikini (qui laveront par exemple des voitures d’hommes d’âge mûr en prenant des poses sexy).

Des clients jettent des boules de papier par terre...

...pour le vil plaisir de voir les femmes de chambre les ramasser...

...avant de leur attribuer une note. #dignitehumaine #conventioncollective

Les cancres responsables du scénario de Bikini Hotel, ce sont David Huey (fondateur et patron de Cine Excel) et Domingo Magwili (qui nous avait accordé une interview éloquente quant aux méthodes de la firme). La main sur la braguette et le cerveau en jachère, ils enchaînent les blagues du niveau de ce qu’un collégien tiraillé par ses hormones pourrait griffonner pendant ses heures de colle. Il faut leur reconnaître un sens certain du crescendo, une montée en puissance dans l’idiotie, qu’on croit voir culminer à chaque nouvelle scène mais qui est systématiquement surpassée en bêtise par la suivante. Il y a ce combat de kung-fu sexuel qui voit le sidekick comique attraper à pleines mains les seins de Julie Strain en hurlant YAYAYIIIII, le tout monté dans un accéléré pouet-pouet nous rappelant les heures les plus sombres de Benny Hill.


Ce bon vieux Gerald Okamura est crédité comme "fight choreographer" au générique, mais je me refuse à croire qu'il ait pu chorégraphier un truc pareil.

Le combat de la gênance.

Il y a cette scène où deux amoureux tentent de s’embrasser dans une voiture et n’y parviennent pas car ils n’arrêtent pas de se cogner – une scène tellement absurde et mal jouée qu’elle est à la limite du compréhensible. Il y a enfin le climax du film, qui verra les membres du Regency Hotel et du Bikini Hotel s’affronter dans un duel à mort sur un ring jouer leur avenir au cours d’une partie de golf mini-golf, car chez Cine Excel on n’a pas beaucoup de sous. Une lutte épique qui embrasse goulument le ridicule sur la bouche, avant d’y fourrer sa grosse langue râpeuse.


L’art de boucher les trous : quand Cine Excel se lance dans une audacieuse analogie entre le sexe et le golf.

Balle dans les boules, balle dans les fesses, balle dans les seins : rien ne vous sera épargné. Des gags si désopilants qu’on nous les ressert plusieurs fois (ici la variante "coup de club dans les roubignoles").

Si les gags ponctués de zdoing sonores et autres bruitages de sifflet à vapeur vous font rire, si vous pensez qu’un concierge gay aspirant une balle de golf dans ses fesses constitue le zénith de l’humour, alors il y a des chances qu’avec Bikini Hotel vos muscles abdominaux soient sévèrement mis à contribution. Je ne vous juge pas, je ne juge personne, la vie est courte, il faut prendre son plaisir là où on peut. D'ailleurs je ne me juge pas moi-même.

Comme on est dans l'humour extra-fin, il y a évidemment un homosexuel nanar en la personne du concierge de l'hôtel rival.

Pour déstabiliser le concierge qui doit jouer un coup important, les héros entreprennent de l'émoustiller en se frottant contre des poteaux.

Et évidemment ça marche (notez l’acting de ouf).

Mais la combine fonctionne tellement bien qu’elle se retourne contre nos héros : lorsque c'est à leur tour de jouer, le concierge est littéralement déchaîné.

Croupe offerte, il tend les fesses pour se prendre la balle et… la fait disparaître (hors-champs mais avec un bruitage humide qui ne laisse malheureusement planer aucun doute).

Scandalisés, les héros se jettent sur lui pour essayer de récupérer la balle, le martyrisent, l'étranglent, et le concierge semble y prendre énormément de plaisir (je vous en supplie, j'ai besoin de soutien psychologique, ça fait des semaines que j'essaye de me sortir ce gag de la tête, comment effacer ce que mes pauvres yeux ont vu ?).

Pour tout vous dire, devant Bikini Hotel mon cerveau a eu un gros débat interne. L’hémisphère gauche, associé au raisonnement logique et rationnel, me soufflait son analyse implacable : « ce film multiplie les gags dont on jurerait que le but ultime est de ne pas nous faire rire, tout est magnifiquement raté, quelle pure comédie nanarde ! ». L’hémisphère droit, siège des émotions, me suppliait quant à lui : « c’est atrocement laid et vulgaire, je souffre le martyre, je t’en conjure arrête-ça tout de suite ! »




Je le confesse, le concept d’une sexy comédie made in Cine Excel avait furieusement excité mon intérêt et Bikini Hotel, martinet à la main, est venu me punir de mes coupables indulgences. Est-on pour autant en présence d’un odieux navet ? Non. J’ai sans doute tenu des propos un peu durs, histoire d’exorciser un visionnage nerveusement épuisant, mais Bikini Hotel s’avère au final plus bête que méchant et surtout parfaitement inoffensif. C’est indiscutablement une vraie comédie nanarde, au sens où les gags sont lamentablement ratés et font rire à contretemps par leur ringardise et leur ineptie. En somme, j'ai parfois un peu souffert mais au fond je n'ai pas été déçu : Cine Excel reste bien une valeur sûre des mauvais films sympathiques.

Et dans Bikini Hotel, que diffusent les chaînes télé ? Damn, Pocket Ninjas !

- John Nada -

Entretiens

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation



Bikini Hotel est sorti en DVD aux Etats-Unis chez Simitar Entertainment (un gros distributeur qui a fait banqueroute en 2000), dans une édition simple épuisée depuis longtemps. Il semble être ressorti ensuite dans une version labelisée "10th anniversary special edition" qui contiendrait en fait la version "habillée" du film, autrefois diffusée sur HBO Plus : la durée est à peu près la même, mais quasiment tous les plans où les actrices étaient dénudées les voient désormais porter des sous-vêtements. Et la scène qui montrait Julie Strain effectuer un striptease intégral, voit la caméra pannoter hors-champ dans un brusque accès de pudeur. Le film semble désormais appartenir au catalogue Full Moon : en tout cas il est référencé sous cette bannière sur l'offre VOD d'Amazon Prime.


Les jaquettes quasi-similaires des deux éditions DVD connues.

Bonus

Les cinéphiles les plus chevronnés auront peut-être remarqué la présence dans Bikini Hotel de Stella Stevens, comédienne méconnue en France malgré ses 50 ans de carrière.

Stella Stevens, en femme d'affaires acariâtre à la tête du distingué Regency Hotel. Sa présence dans Bikini Hotel relève t-elle du kidnapping ?




Stella Stevens fut une de ces beautés évanescentes des années 60, qui eut une carrière tout à fait honorable où elle cotoya de nombreuses vedettes de l'époque. Elle fut d'abord cantonnée aux rôles bien sages de love interest, notamment pour Elvis Presley dans Des filles, encore des filles ! (1962), Jerry Lewis dans Docteur Jerry et Mister Love (1963), et dans d'autres comédies gnangnan familiales, romantiques et très WASP-compatibles comme Il faut marier papa (1963) ou Bague au doigt, corde au cou (1968).

Au bras d'Elvis Presley dans Des filles, encore des filles ! (1962).

Supportant les pires grimaces de Jerry Lewis dans Docteur Jerry et Mister Love (1963).

A partir de la fin des années 60 et surtout dans les années 70, elle s'affranchit peu à peu de ce registre de jeune fille sage, s'éloigant du cinéma fleur bleue au profit  de films d'action (le pastiche de James Bond Matt Helm, agent très spécial avec Dean Martin), de westerns (Les brutes dans la ville avec Telly Savalas, Un nommé Cable Hogue de Sam Peckinpah), ou de films catastrophe (L'aventure du Poséidon avec Gene Hackman et Ernest Borgnine).

La rage de survivre (1966).

Signe d'ouverture (ou du début du déclin de sa carrière ciné ?), on la retrouve même dans des titres devenus pour certains des petits classiques de la Blaxploitation comme Massacre alias Slaughter (1972) avec Jim Brown, et surtout Dynamite Jones et le Casino d'or (1975), dans lequel elle incarne la méchante Dragon Lady, patronne lesbienne d'un casino de Macao à la tête d'un vaste trafic de drogue ! Elle incarne encore une espionne lesbienne dans Le Liquidateur alias Mister Deathman (1977), un Blaxploitation fauché tourné en Afrique du Sud avec, dans un de ses tous premiers rôles à l'écran, le karatéka James Ryan (Combat Final, Tue et tue encore, Space Mutiny).


Dans les années 80, sa présence au cinéma devient rare et c'est essentiellement à la télévision qu'on la voit, dans quelques téléfilms et surtout un grand nombre de séries. A partir des années 90, elle va apparaître dans des projets de plus en plus B, voire Z comme The Granny (1995) où elle joue une grand-mère enragée revenue d'entre les morts, Grid Runners alias Virtual Combat (1995), DTV avec Don "the Dragon" Wilson dont l'accroche nous annonce gravement que "Seul le kickboxing peut sauver la planète" (et réalisé par Andrew Stevens, fils de Stella), Bikini Hotel de Cine Excel, Insects (2005) de Fred Olen Ray dans lequel une poignée de protagonistes se retrouve prisonniers d'un gratte-ciel envahi par une armée de fourmis radioactives, ou encore Megaconda (2010) et son anaconda préhistorique géant réveillé par l'activité volcanique.

Agressée sous la douche dans le rigolo Monster in the Closet (1987), distribué par la Troma.

Alors que sa famille souhaite son décès pour hériter de sa fortune, une mamie à l'article de la mort boit une potion de résurrection pour accomplir sa vengeance. Stella Stevens joue les grands-mères enragées dans cette comédie d'horreur à petit budget sortie en 1995.

Stella Stevens dans Megaconda (2010).