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Vijayendra Varma - Power of an Indian

(1ère publication de cette chronique : 2013)
Vijayendra Varma - Power of an Indian

Titre original : Vijayendra Varma - Power of an Indian

Titre(s) alternatif(s) :Arjun the Warrior

Réalisateur(s) :Swarna Subba Rao

Année : 2004

Nationalité : Inde

Durée : 2h40

Genre : Bidasse indien en folie

Acteurs principaux :Mukesh Rishi, Brahmanandam, Balakrishna, Ankita, Shriya Saran, Laya, Tabu

John Nada
NOTE
4.5/ 5

S'il est vrai que « la plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri » (Chamfort), alors la moins perdue de toutes mes soirées est peut-être celle où j'ai découvert Vijayendra Varma - Power of an Indian. Une énième bourrinade patriotique comme le cinéma indien en produit à la pelle, mais avec un tel niveau de folie furieuse, un tel excès dans la surenchère, qu'elle parvient à déstabiliser le spectateur le plus maître de soi.

Le script rappelle Au revoir à jamais (1996) et La Mémoire dans la peau (2002), avec un personnage amnésique qui se découvre peu à peu des aptitudes hors du commun et va chercher à découvrir son mystérieux passé. Ainsi, on nous présente d'abord le héros coulant des jours paisibles, au milieu de sa famille, dans un petit village reculé de l'Andra Pradesh (nous sommes dans un film Tollywood). Il a une magnifique moustache de velours, une coupe de cheveux indéformable façon banane de loulou des années 50, bref, tout pour être heureux. Pourtant, certaines choses clochent : il ne connaît ni son nom ni son passé, et quand un danger survient il se découvre subitement une force hors du commun. Un poids-lourds hors de contrôle détruit les huttes de son village ? Il s'empare d'une corde et immobilise le véhicule à la seule force de ses biscotos. Des voyous de la ville agressent les jeunes filles de sa tribu ? Il leur met une branlée mémorable en leur fracassant la tête contre des arbres. On lui tire dessus ? Il évite les balles en faisant du break dance / capoeira en mode bullet time. Il découvre aussi de façon fortuite qu'il parle couramment le Punjabi (alors que dans son village tout le monde parle le Telugu). Ses proches font semblant de rien mais le héros, au bout de sept années, commence quand même à se poser des questions…


Quand le héros essuie des coups de feu, on lui retire non pas des balles mais…



…des douilles ! En fait il s'agit carrément de munitions n'ayant jamais servi, comme nous l'explique un forumer averti : "Sur celle de droite, on voit clairement la tête verte signifiant qu'il s'agit d'une balle à blanc."



Des balles à blanc de même calibre, avec la tête verte caractéristique (merci à Malloy pour cette précision).

En parallèle, on suit les forfaits sanglants de Aslam Khan, sorte de caricature ultime de terroriste islamiste pro-pakistanais. Aslam Khan, c'est un vrai ouf dans sa tête : il est capable d'anéantir un régiment militaire entier juste pour libérer une de ses épouses, afin de pouvoir lui-même la tuer, parce qu'il lui reproche de s'être laissée capturer vivante ! Par ailleurs, il fait enlever de jeunes musulmans indiens endettés pour les transformer en machines de guerre terroristes dans ses camps d'entraînement pakistanais. On apprend qu'il cherche également à se venger de sa némésis, un mystérieux bonhomme disparu après sa supposée mort, sept ans auparavant. Et là le spectateur se dit "mmmh…".


Aslam Khan, interprété par un Mukesh Rishi qui cabotine avec soin et professionnalisme (on a vu l'acteur tenir des rôles rigoureusement similaires dans Garv: Pride and Honour et Gunda).



Mais pourquoi est-il si méchant ? Un élément de réponse se trouve en arrière-plan, où on aperçoit flotter le drapeau du Pakistan… L'infâme personnage porte aussi un karakul, couvre-chef cher à Muhammad Ali Jinnah, le père fondateur du Pakistan.



Non mais là c'est plus possible les mecs, je décrète une fatwa contre le chef décorateur !

Principal appât commercial de ce film : la présence du très populaire Nandamuri Balakrishna, spécialisé dans les rôles de héros qui parlent autant avec leurs poings qu'avec leur langue. Les fidèles des Nuits Excentriques se souviendront peut-être de ses déhanchements survoltés sur la chanson Don't Care, dans le film Chennakeshava Reddy, ou des scènes de baston tirées de Simha dans lesquelles il envoyait valdinguer des hordes entières de voyous d'une simple torsion du poignet.


Balakrishna fronce les sourcils pour un énième concours de slips.

Dans la grande tradition du cinéma populaire indien, le héros nous est présenté de manière à être littéralement idolâtré par le grand public et toutes ses composantes. Pour les enfants, il est le père idéal (il faut le voir escalader une montagne pour aller récupérer le lapin de sa fille enlevé par un aigle !). Pour les jeunes femmes, il est le mari idéal (notamment grâce à sa maîtrise d'une technique énigmatique appelée "love magic"…). Pour les femmes moins jeunes, il est le gendre idéal. Et pour les hommes, il est un modèle absolu, symbole de force et de virilité. C'est un citoyen d'une totale probité, un voisin fantastique, un danseur remarquable, et surtout un patriote exemplaire. Bref, le personnage incarné par Balakrishna c'est vraiment l'Indien parfait, brossé avec une absence de subtilité toujours aussi stupéfiante.


Balakrishna, dans un énième rôle de "Monsieur Zéro Défaut" : ici, il est embarqué dans une mission à haut risque pour sauver Jeannot Lapin.



Quel homme !



Je te tiens Jeannot !

Sans grande surprise, la suite du récit va nous révéler, via un flashback monumental de près d'une heure (!), qui est vraiment notre héros. Il se nomme Vijayendra Varma, c'est en fait un colonel de l'armée indienne qui luttait en première ligne dans la guerre contre le terrorisme et qui, sept ans auparavant, était même devenu un héros national après avoir accompli quelques-uns de ces exploits grandiloquents dont les héros indiens ont le secret (en l'occurrence neutraliser un avion de terroristes en deux coups de feu, découper ses occupants à coups de sabre, et mettre hors d'état de nuire un politicien indien de mèche avec Aslam Khan).


Qu'il est beau dans l'effort !





Balakrishna s'apprête à raser un barbu de près.



Un terroriste terrorisé.

Bien entendu, Power of an Indian étant une pure production du pays de la vache sacrée, on y trouve inévitablement quelques scènes de romance chaste, des séquences chantées et dansées, un personnage "comique" plus navrant que drôle, et autres éléments à biffer d'un volumineux cahier des charges pour offrir un spectacle complet et atteindre une durée de 2h40. Elément primordial de tout film indien, les clips musicaux se déroulent tantôt en Suisse, sous le regard amusé des passants, tantôt dans des décors violemment kitsch aux couleurs acidulées d'une bonbonnière, tandis que les paroles réussissent l'exploit d'être à la fois très nunuches et hyper-explicites (Elle : O Dieu de l'Amour, je t'ai entendu bourdonner comme une abeille, la belle fleur que je suis est prête à t'offrir son miel. Lui : O tendre Fleur, je butinerai le miel de ta beauté, laisse-moi te faire goûter au plaisir divin !).


Brahmanandam, interprète d'un nombre à peine croyable de rôles de sidekick comique : plus de 1000 films en 25 ans ! Je garde un souvenir assez perturbant de ses travestissements dans Alluda Majaka



Le lutinage en chanson, préliminaire à une séance de "butinage"…



Power of an Indian !

Ceci étant dit, le genre de prédilection de Power of an Indian reste évidemment l'action fracassante, les balles qui pleuvent, les gros véhicules s'envolant dans les airs au ralenti, les explosions assourdissantes et les poings dans la gueule qui font roter leurs dents aux méchants. Premier problème : dès que l'action pointe le bout de son nez disgracieux, le film a presque systématiquement recours à des effets spéciaux digitaux magistralement foireux, qu'il s'agisse d'incrustations sur fond vert mal intégrées au décor, de bullet time presque aussi laids que dans Lastikman, ou d'explosions cheapo-discount où les pixels numériques vous pètent au visage. Ce que le film perd en crédibilité, il le gagne évidemment en potentiel comique et en humour involontaire, et on se retrouve à guetter avec avidité chaque nouvelle scène-choc pour le plaisir des yeux et des oreilles.


Contrairement aux apparences, Balakrishna n'est pas en train de chuter : en fait il saute d'un immeuble à un autre pour poursuivre un méchant (oui, c'est extrêmement mal fait).







La magie du cinéma...

Deuxième problème : Balakrishna n'est jamais aussi ridicule que lorsqu'il castagne. Et dans ses films, Balakrishna castagne quand même souvent ! L'acteur est petit, trapu, râblé comme un phacochère bien nourri, autrement dit très loin des silhouettes sveltes et filiformes des cascadeurs de Hong Kong, dont les chorégraphies aériennes affutent régulièrement nos exigences en matière de baston depuis 20 ou 30 ans. A côté du tatanneur chinois moyen, Balakrishna a l'air d'une barrique montée sur deux quilles en bois : il gesticule de façon désordonnée, distribue les bourre-pifs avec raideur, lève péniblement les gros poteaux qui lui servent de jambes et, comble du ridicule, multiplie les pirouettes qui bafouent les lois les plus élémentaires de la gravitation. Pour accomplir un tel prodige - faire voltiger et tournicoter cette silhouette courtaude appelée Balakrishna - on subodore bien entendu le recours systématique à des câbles et des harnais, mais aussi, une nouvelle fois, à des incrustations particulièrement brouillonnes. En y adjoignant les bruitages tonitruants de rigueur, et en sur-découpant les scènes au montage, le réalisateur obtient enfin, à grand peine on le devine, l'illusion d'un héros super fort en baston.


Allez, on tient la pause les gars.

Sur le fond, Power of an Indian dispense un discours ultra-patriotique et résolument anti-pakistanais, mais pour ne pas s'aliéner les quelques 160 millions de musulmans qui vivent en Inde (ils ne représentent qu'une petite fraction du public indien, certes, mais c'est quand même l'équivalent de deux fois et demi le public français !), le film prend naturellement soin de présenter quelques exemples de "bons Indiens musulmans". Alors oui, soyons d'accord : dans ce genre de produit très binaire, où le problème du terrorisme semble abordé à travers les yeux d'un enfant de cinq ans, ça ressemble presque à une sorte d'alibi ; mais ça évite au moins au film de sombrer complètement dans un manichéisme aveugle et bêtement intolérant. Dans Garv: Pride and Honour par exemple, le quota "bon musulman" était assuré par le co-équipier du héros, un musulman patriote ayant versé son sang pour la nation indienne. Dans The Hero, Love Story of a Spy, autre blockbuster boosté aux hormones patriotiques, ce même quota était assuré par une bergère du Cachemire, luttant aux côtés des forces spéciales indiennes contre les séparatistes soutenus par le Pakistan. Dans Power of an Indian, c'est la mère adoptive du héros qui est musulmane, tolérante (sa famille est multi-confessionnelle et multi-castes) et patriote avant tout (elle a appelé sa fille Bharati, du mot "Bharat" qui signifie "Inde").


Un ennemi typique de l'Inde.

Dans une scène de bravoure lourdement lestée en pathos, on assiste également au sacrifice des jeunes musulmans indiens capturés par Aslam Khan. Ces derniers refusent tout d'abord de tirer sur le drapeau indien comme on le leur ordonne, puis ils se jettent un à un sous les pieds d'un terroriste pour l'empêcher de piétiner ce même drapeau, au cri de "Jai Bharat !" (Vive l'Inde). Comme de bien entendu, la scène dure juste assez longtemps pour que le public-cible commence à piaffer d'indignation, et puis le héros fait une entrée fracassante pour mettre fin à un tel sacrilège : deux portes enfoncées, un lancer de machette et le terroriste indélicat se retrouve avec une jambe en moins ! En soi, rien qu'avec les éléments déjà décrits, Power of an Indian ferait figure de nanar de première classe, chaudement recommandable pour ses vertus éminemment récréatives. Mais la pièce de résistance du film - que dis-je ! - le morceau de choix de ce festin pour fins gourmets du nanar, reste pourtant à venir.


Jai Bharat ! Jai (argh…) Bharat !



Pas d'outrage au drapeau, canaille !



Gasp !

La séquence-phare qui exigeait à grands cris gutturaux que Power of an Indian soit évoqué sur Nanarland, survient lors de l'épique duel final entre Vijayendra Varma et les troupes de Aslam Khan, au Pakistan, où notre héros se rend en parapente. Balakrishna interprétait déjà un héros parfait en tous points ? Et bien comme si ça ne suffisait pas, il va carrément se métamorphoser en un être invincible de nature quasi divine, incarnant à lui seul toutes les forces vives, passées, présentes ou à venir, de la nation indienne (mais après tout, quoi d'anormal dans un pays où l'on croit en la réincarnation, et où les stars de cinéma sont adulées comme des dieux vivants ?).


L'Inde, unie derrière son sauveur.

En effet, après un nouveau trauma induit par un choc à la tête, la personnalité de Vijayendra Varma se brouille. Il écarquille les yeux, il agite les bras, sa moustache frémit, tandis qu'en arrière-plan apparaissent des paysages éloquents : un tsunami dévastateur, un volcan en éruption… Devant ces allégories lourdes de sens, même le spectateur le moins finaud comprend alors que ça va chier dans le ventilo !




Don't mess with India !

Tandis qu'on voit Vijayendra Varma bastonner du gredin islamiste à bras raccourcis, des références aux innombrables figures du panthéon religieux et culturel indien se succèdent alors à l'écran : la Roue du Dharma, les lingams de Shiva, son trident, l'Océan indien, le tigre, Narasimha ou encore Kalki. Cette fois c'est sûr, les terroristes pakistanais vont en prendre plein la poire !




Tridents et lingams de Shiva.



Narasimha, avatar mi-homme mi-lion du dieu hindou Vishnu, symbole de la colère divine, mais aussi protecteur de ses adeptes en situation de grand danger.



Kalki, sur le point de décapiter un terroriste en mousse. Dernier avatar de Vishnu, censé protéger les brahmanes et vaincre le mal, il est parfois représenté par un Dieu à tête de cheval ou, comme c'est le cas ici, par Vishnu lui même montant un cheval blanc.

En termes de délire mystico-patriotique, c'est déjà sacrément trapu, mais ce n'est pas tout puisque dans cette même séquence, le héros va également prendre les traits de plusieurs personnalités de l'Histoire de l'Inde. Et attention, pas des lopettes pacifistes à la Gandhi ou Nehru mais de vrais guerriers comme le chef tribal et révolutionnaire Alluri Seetharama Raju, ou des figures indépendantistes très éloignées politiquement comme le marxiste Bhagat Singh et carrément le fasciste Subhas Chandra Bose, avec en sus une référence au motto « Vande mataram » (un pieux "salut à la mère Inde" inventé par l'écrivain nationaliste Bankim Chandra Chatterji).


Le chef tribal Alluri Seetharama Raju, qui mena une révolte contre les Britanniques de 1922 à 1924. Il fut arrêté et exécuté par ces derniers.



Le combattant nationaliste Bhagat Singh, qui fut l'un des premiers marxistes en Inde. Pendu par les Britanniques à l'âge de 23 ans, il est considéré comme un martyr de la cause indépendantiste.



Subhas Chandra Bose, qui était le rival de Nehru et Gandhi au sein du parti indépendantiste, qui voulait passer à l'action violente contre les Anglais, et qui a fini allié aux Allemands et aux Japonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Après avoir rencontré Adolf Hitler, il a notamment créé une légion indienne dont les 4500 soldats combattirent aux côtés de la Wehrmacht, puis des Waffen SS.

Résumons-nous : nous avons donc un héros au charisme de pruneau d'Agen (déjà mâché, oui) qui castagne n'importe comment du terroriste de carnaval en se transformant, via des effets spéciaux premier prix, en une foultitude de métaphores guerrières et ultra-patriotiques à la gloire de l'Inde sacrée et éternelle. Je le dis comme je le pense : cette scène est complètement folle, indiscutablement kitsch, et foncièrement géniale par son degré de bêtise. Célébrer ainsi l'union sacrée entre figures religieuses et héros nationalistes, le tout pour casser la gueule aux islamistes, c'est comme se glisser silencieusement derrière le spectateur et soudain lui hurler dans l'oreille LA SUBTILITE C'EST POUR LES FILLETTES ! Si on transposait ça dans le cinéma français, c'est un peu comme si Vercingétorix, Saint Louis, Charlemagne, Clovis, Jeanne d'Arc, Robespierre, le Maréchal Pétain et le Général de Gaulle se réincarnaient dans la silhouette de Jean Dujardin pour mettre sa misère à Al Quaeda, un Dujardin coiffé d'un béret et d'une cocarde tricolore, armé d'une épée-saucisson, entouré d'accordéons volants et de coqs enflammés en images de synthèse, avec en arrière-plan des images de la Seine en crue et des volcans d'Auvergne, le tout sur fond de Marseillaise beuglée par un choeur composé notamment de Charles Trenet, Mireille Matthieu, Edith Piaf, Michel Sardou et Yvette Horner.

A l'image de cette scène, on ressort de Power of an Indian sonné et incrédule mais, bizarrement, on en redemande ! Voir ce film, c'est comme regarder une caricature de Delta Force ou Invasion USA, avec un Chuck Norris indien infiniment plus radical et, au final, infiniment plus ridicule. La "portée idéologique" de Power of an Indian est de fait complètement désamorcée par son jusqu'au-boutisme pour le moins simpliste, ses nombreuses maladresses de réalisation et sa naïveté désarmante. Ne restent au final que cette générosité à tout crin dans l’excès, ce souci permanent de la surenchère, qui font à mes yeux tout le charme de ce genre de production. A l'image d'un final tellement extrême qu'il est juste impossible à prendre au sérieux : alors qu'il quitte le Pakistan à bord d'un avion en emmenant tous les otages avec lui, le héros étrangle le méchant en lui disant ses quatre vérités, il le lâche au-dessus du vide, puis il le crible de balles avant de le transpercer avec la hampe d'un drapeau aux couleurs de l'Inde, qu'il s'empresse de saluer avec déférence…! Une conclusion cartoonesque à la "Itchy & Scratchy", mais filmée avec un premier degré implacable, qui achève de faire de Power of an Indian un nanar de référence.



- John Nada -
Moyenne : 4.10 / 5
John Nada
NOTE
4.5/ 5
Kobal
NOTE
4/ 5
Rico
NOTE
4/ 5
Barracuda
NOTE
4/ 5
Drexl
NOTE
4/ 5

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation

Pour dégotter ce film, il va falloir écumer les sites de VPC indiens (il est sorti en DVD et en VCD). Ou alors vous le trouverez peut-être, avec un peu de chance, chez votre épicier indien du coin, à condition qu'il vende des films en Telugu (on sait, c'est pas gagné).


 


Tu joues mal !

Non mec, TOI tu joues mal !