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The Executioner Part 2
(1ère publication de cette chronique : 2022)Titre original :The Executioner Part 2
Titre(s) alternatif(s) :The Executioner, L'Exécuteur 2 (Québec)
Réalisateur(s) :James Bryan
Année : 1984
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h24
Genre : RobertGintysploitation
Acteurs principaux :Christopher Mitchum, Aldo Ray, Renée Harmon, Antoine John Mottet, Bianca Phillipi, Dan Bradley, Jim Dratfield
Au verso, des images du premier Rambo. Au recto, cette endive de Brent Huff dans "Mission Suicide : Strike Commando 2". Voilà une jaquette qui donne dans un joli n'importe quoi.
Le cinéma d'exploitation, c'est un peu comme du forage cinématographique. Sitôt qu'un filon est épuisé, on en cherche un autre. Soit c'est une catégorie d'individus qui se voit consacrer un genre (hippie-exploitation, blaxploitation, bikesploitation, nunsploitation), soit un sujet de société (drugsploitation), soit une star (ou son personnage) dont les films (ou le film) ont rencontré le succès au box-office. Après la Bruceploitation, la Jerry Lewis et Dean Martin-ploitation (Le Gorille de Brooklyn), la Bud Spencer et Terence Hill-ploitation (Pour Pâques ou à la Trinita, Karate, Fists and Beans, Hercule contre karaté...), la Slyploitation (The Intruder, Clash Commando), la Schwarzyploitation (La Revanche avec Robert Pentz), la Seagalploitation (Dans les Griffes du Tigre), voici une mode très éphémère et peu prolifique qu'on pourrait qualifier de RobertGintysploitation.
Nous sommes en 1984 et on annonce la sortie prochaine de Exterminator 2, la suite de Exterminator de James Glinckenhaus avec Robert Ginty, série B qui avait fait un carton surprise en 1981. Cette année-là, quelques producteurs opportunistes tentèrent de grappiller quelques miettes des bénéfices de la franchise en semant le trouble chez le client de vidéo-club distrait grâce à des jaquettes mettant en avant leur propre copie de Exterminator. Cirio H. Santiago notamment, embaucha Richard Young, second couteau américain totalement inconnu du grand public, en fit une copie carbone de Robert Ginty et le mit en scène en vétéran du Vietnam sortant son kärcher du placard dans Mission Finale.
De la RobertGintysploitation made in the Philippines.
Mais là où le métrage du réalisateur-producteur philippin parvenait à proposer un spectacle correct, le tâcheron texan James Bryan, réalisateur de porno à ses heures, usine à toute berzingue un abominable nanar qu'il sort vite fait mal fait en juin 1984, avant la vraie suite d'Exterminator qui ne sort en salles que le 14 septembre 1984. Non content d'escroquer le chaland en accolant un 2 au titre Executioner afin de le faire passer pour la vraie suite du film culte de James Glickenhaus (alors que son film n'est, bien entendu, la suite de rien du tout), ce filou de James Bryan nous livre une zèderie d'une médiocrité ahurissante, qui nous plonge dans les tréfonds les plus abyssaux du cinéma d'auto-défense. Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part de l'auteur de Hellriders et Le Tueur de la Forêt ? Nous avons là une nouvelle preuve que quelque soit le genre que ce metteur en scène aborde, il finit par le couler bas au fond des eaux de la nullité... ce qui ne peut que nous rendre James d'autant plus sympathique et nous encourager à partir à la découverte de ses autres oeuvres, telles que Boogievision et Run Coyote Run qui jouissent d'une toute aussi alléchante réputation.
Avouez que vous vous seriez fait avoir... Signalons pour le fun que ce roublard de James Bryan aura le culot d'affirmer en interview qu'en fait son film est la suite parfaitement légitime de "The Executioner", un film d'espionnage anglais de 1970 avec George Peppard. Ben voyons ! C'est d'autant plus crédible que les deux films n'ont résolument aucun rapport entre eux que ce soit niveau intrigue, personnages ou casting...
Exterminator premier du nom, alias Le Droit de Tuer, avait contribué à relancer la mode du vigilante-movie au début des années 80, motivant sans doute la mise en chantier du Vigilante, justice sans sommation de William Lustig et la reprise de la saga Death Wish par la Cannon. Grâce à sa violence, à son ton nihiliste, à la sobriété de sa mise en scène et à l'ambiguité du protagoniste incarné par un Robert Ginty pour une fois bien dirigé, le film suscita l'engouement d'un public demandeur de héros durs à cuire. Alors, histoire de ne pas décevoir (enfin pas trop) les fans de l'original, James Bryan offre lui aussi le rôle de son justicier à un jeune acteur débutant inconnu au bataillon, le franco-américain Antoine John Mottet, qu'il grime en Exterminator du pauvre. Physiquement, Antoine ne ressemble pas vraiment à notre regretté Robert, lequel était grand et élancé, tandis qu'Antoine est trapu et bodybuildé. Malgré tout mon respect pour Robert Ginty et pour son honorable prestation dans Exterminator, il faut bien dire qu'avec sa carrure de camionneur, Antoine avait davantage le physique de l'emploi pour jouer les gros bras, d'autant qu'il a l'avantage d'avoir une bonne tête à la Michael Keaton. Un action hero plutôt crédible donc. C'est pour tout le reste que ça ne suit vraiment pas...
On est dans la mouise les mecs, Vincent Cassel est chargé de l'enquête !
Il est le jury, le juge et l'exécuteur (deux)...
Antoine John Mottet, également apparu dans "Bruce Lee's Dragon Fight Back" avec Bolo Yeung et Tetchie Agbayani, dans "Artic Warriors" avec Ron Marchini et James Ryan, et puis... c'est tout.
Oh mon Dieu ! Mais quelle déco immonde ! Cela mérite un châtiment impitoyable et sans pitié !
Concernant le scénario, James Bryan nous a pondu un remake du premier Exterminator, qui débute par une reconstitution complètement cheap de la guerre du Vietnam, tournée dans un coin de campagne californien avec une poignée de figurants en treillis (James a quand même réussi à louer un hélicoptère pour l'occasion, location qui a bien dû bouffer les neuf dixièmes du budget). Dans cette guéguerre de cour de récré bordélique, on a bien du mal à différencier entre eux tous ces GI's moustachus qui gesticulent en geignant "Wouiiinnn, j'ai perdu ma mitraillette chef !" parmi les broussailles. Grâce au doublage, on finit quand même par comprendre que Mike (Antoine John Mottet) sauve héroïquement la vie de Roger (Christopher Mitchum) au cours de cette terrible escarmouche.
L'enfer du Viêt-Nam !
En écrivant "Psycho" sur son casque, faut pas s'étonner si après on revient dingo de la putain d'guerre...
De nos jours (en 1984 donc), Mike est devenu un humble garagiste aux prises avec la RACAILLE qui gangrène la trop permissive Amérique et doit payer sa "protection" au Parrain de la mafia locale, un brun gominé surnommé "Le Tatoué". De son côté, Roger est devenu un policier chargé d'enquêter sur une série de meurtres commis par un mystérieux justicier se faisant appeler l'Exécuteur (deux). Ce dernier s'est fixé pour mission de nettoyer la ville de sa vermine de manière expéditive, devenant ainsi le héros de l'opinion publique et l'ennemi public numéro un pour la police, les truands et un candidat véreux aux prochaines élections sénatoriales. Tandis que Roger entame une liaison avec une journaliste effectuant un reportage sur l'Exécuteur (deux), notre flic neurasthénique découvre on ne sait trop comment que Mike, son-meilleur-ami-qui-lui-a-sauvé-la-vie-au-Nam-et-avec-lequel-il-se-pinte-tous-les-samedis-soirs, est en fait, qui l'eut cru, ce fameux Exécuteur (deux) ! Roger doit-il arrêter son ami ? C'est alors que la fille toxico de Roger est enlevée par un proxénète pour servir d'esclave sexuelle-souffre-douleur au terrible Tatoué. Seul l'Exécuteur (deux... bon ok, j'arrête) peut sauver la fille de son ami, lequel est d'ailleurs bien conscient que face à la chienlit délinquante, des moyens radicaux s'imposent...
Cette raclure de Tatoué.
Un peu neuneu sur les bords, notre héros demande au truand qui le rackette s'il peut quand même régler sa note de garage.
Bonjour, je suis Renée Harmon. Vous m'avez peut-être déjà vu dans des films comme "Cinderella 2000", "Hellriders" ou encore la trilogie "Lady Street Fighter", "Run Coyote Run" et "Revenge of Lady Street Fighter". Je suis fière de vous présenter mon nouveau film que j'ai écrit et produit avec mon copain James Bryan, un metteur en scène visionnaire qui fera graver mon nom sur Hollywood Boulevard.
La première particularité de ce film d'action, c'est son intense mollesse et son incapacité à injecter la moindre dose de spectaculaire à ses séquences, hum, de bravoure, qui se limitent à de molles et bordéliques empoignades. L'affiche originale nous survend de façon outrancière une tuerie explosive avec avion en flammes, dégommage d'hélico et un L.A. transformé en zone de guérilla urbaine. Or, comme dans un bon vieux Tim Kincaid produit par Charles Band, ces éléments sont bien là, mais le résultat à l'écran schlingue tellement la misère et l'amateurisme que n'importe quelle série Z philippine des studios Silver Star/Kinavesa passerait pour le dernier Jerry Bruckeimer en comparaison de cette pelloche à peu près aussi décoiffante qu'une enquête de Derrick filmée dans un garage miteux et un coin de ruelle décati.
– "Tant qu'on y est, essayons de faire passer le film pour "Rambo 2" !"– "Ouais chef, super idée !"
Outre des baisses de rythme liées à ses carences budgétaires, sa mise en scène sans talent et ses choix musicaux pas toujours très judicieux, The Executioner Part 2 bénéficie d'un montage nonsensique, intercalant par exemple trois scènes différentes en passant de l'une à l'autre, interrompant un dialogue et sautant d'une bande musicale à une autre de manière très abrupte. Cette gestion chaotique fait qu'on a parfois un peu de mal à comprendre l'intrigue, pourtant très simpliste et linéaire. Ce bon vieux James Bryan se débrouille une fois de plus comme un manche.
Chris Mitchum est... Chuck Norris !
Par ailleurs, The Executioner Part 2 est un film d'auto-défense un peu particulier car à l'instar d'un Taxi Driver, son justicier est un malade mental. Mais si Travis Bickle avait bien un grain, ici notre vétéran traumatisé de guerre est autrement plus siphonné et se croit carrément encore au Vietnam. Ce qui nous vaut de grands numéros de cabotinage en totale roue libre lorsqu'il s'agit de simuler le syndrome de stress post-traumatique, l'Exécuteur se croyant attaqué à tout bout de champ par des flashbacks d'hélico en plein milieu d'affrontements avec les punks du coin. Les monologues que l'acteur improvise dans ses scènes de délire sont assez fendards ("Gné-hé ! Je veux une vraie justice ! Aaarh, c'est ma justice, je dois la rendre, aarh !... Charly doit creveeeer !") et ne font que souligner l'absence flagrante d'une direction d'acteur digne de ce nom. Et outre ce handicap de taille pour quelqu'un qui s'est fixé pour mission de nettoyer les rues de leur vermine, l'Exécuteur s'avère le justicier le plus bras-cassé de la création. Malgré son physique d'Hercule et son entraînement de commando des Forces Spéciales, notre héros se fait systématiquement latter les fesses par des gringalets dix fois moins costauds que lui. D'ailleurs, quand il réussit à tuer un loubard, c'est toujours en l'attaquant par surprise et par derrière ! Ator va pouvoir porter plainte pour plagiat lui aussi !
Allez, encore un petit flashback histoire de rentabiliser au max la location de l'hélico.
Inside The Actor's Studio : La Folie par Antoine John Mottet. Bouleversant !
Ce parti pris de faire du héros un déséquilibré laisse penser que le réalisateur avait décidé de copier non pas un mais deux films à la fois. James Bryan semble avoir voulu, en plus de réaliser un plagiat de Exterminator, faire un rip-off de... Halloween de John Carpenter ! Ce qui aboutit à un mélange assez bizarre, faisant de son justicier urbain un tueur en série masqué, psychotique et ricanant. A noter également la technique hautement nanarde employée par l'Exécuteur pour massacrer les délinquants qui consiste à leur glisser une grenade dans le pantalon, exécutions à chaque fois accompagnées d'un seul et même stock-shot d'explosion à la qualité d'image aussi cradingue que dans un nanar turc.
"Gné-héhé ! Gné suis un psychopathe !"
Massacre à la grenade.
Quant à notre Chris Mitchum adoré, il est égal à lui-même en flic moustachu à rouflaquettes, ayant toutes les difficultés à articuler correctement ses répliques en VO, et dont le désintérêt pour ce qu'on lui fait jouer se lit sur son visage aussi expressif qu'une pendule. Mais il est loin d'être le seul à jouer à côté de ses pompes et semble pour une fois presque plus éveillé que le reste du casting, se laissant même aller à donner des coups de tatane aux voyous du coin (rappelons que Cricri possède de réelles compétences martiales, étant ceinture noire en kenpo). En effet, le niveau général est tellement bas que même Chris Mitchum surnage aisément au dessus de la mêlée. Et dire que Chris Mitchum est le meilleur acteur du casting, je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point ça signifie que la distribution fait n'importe quoi...
Christopher Mitchum. La loi, c'est lui !
Chris aime qu'un plan se déroule sans accroc.
En matière de freestyle, la fille de Chris/Roger offre une belle performance dans le registre de la camée en plein bad trip, gloussant et s'exprimant avec une voix geignarde sonnant abominablement faux. Il faut voir la jeune fille et une amie junkie pouffer de rire comme des gourdasses écervelées alors qu'elles sont en train d'évoquer la tentative de viol qu'a subi l'héroïne la veille et qu'elles sont censées être cleans toutes les deux à ce moment-là, séquence sublimée par la mise en scène statique qui accentue le sentiment d'improvisation générale. Quant au doublage, si la version française est relativement sage (bien que très médiocre et comptant quelques belles fulgurances nanaresques), le fait qu'on entende par moments les voix d'origine sous les voix françaises apporte un cachet appréciable à l'ensemble.
Bianca Phillipi, reine de l'acting en roue libre (mais il faut dire qu'elle est aussi bien entourée).
The Executioner Part 2 ravira également les fans de vigilantisme bas du front. Comme l'exigent les règles du genre, les politiciens sont corrompus, la police glandouille, les viols cradingues en plein jour au vu et au su de tous fournissent généreusement le quota plans nichons, les "prisons-gruyère" laissent s'échapper tous les criminels du pays, et la racaille urbaine qui terrorise les honnêtes citoyens et que combattent nos deux héros nous offre une belle brochette de loubards circa 1984 : moustaches et bandanas pour tous. Bon certes, on est loin des délires vestimentaires de Tarzan et sa bande dans le diptyque mexicain Intrepidos Punks (celui-là aussi faudra qu'on vous en recause un jour) mais le non-jeu et l'hilarité mal déguisée des acteurs et des figurants font le show, d'autant que leur faible nombre fait que toute la ville de Los Angeles est plongée dans la terreur par une seule bande de cinq guignols désoeuvrés. Bref, un pur nanar d'exploitation opportuniste et racoleur n'ayant d'autre ambition artistique que de surfer sur la mode reaganienne des films de justiciers de retour du Vietnam pour casser du punk, avec le budget café-croissants du Justicier de New York.
Tel un candidat LR en pleine montée de sève ou un Gérald Darmanin du Z, James dénonce l'ensauvagement des JEUNES, tous des déviants et des drogués qui menacent notre bonne société. Une grenade dans le froc, voilà qui remettra tous ces petits cons au pas, oui ma bonne dame ! James Bryan for président !
Vandalisme...
Agressions...
Rapts...
Corruption...
Irrespect pour les petits commerçants...
Gaspillage de produits frais...
Jeu d'acteur exécrable...
Débauche et tatouage de mauvais goût (et déco pas terrible non plus)...
Viol au dessus d'un nid de cocus... Bref, CNews et BFMTV en plus drôle.
Rien de tel qu'un peu d'insécurité pour mettre de l'animation dans votre quartier et distraire vos voisins retraités entre deux épisodes des "Feux de l'amour"...
Enfin, n'oublions pas la guest-star du film, ce pauvre Aldo Ray, qui interprète le chef de la police corrompu et offre malgré lui un autre gros élément nanar. Etant donné la misère intrinsèque de la panouille dans laquelle il s'était embarqué et avait daigné associer son nom prestigieux, et aussi parce qu'il jouait les has-been de service dans un paquet d'autres productions toutes aussi piteuses dans la même semaine pour payer ses frais de chimio, le malheureux Aldo a dû tourner toutes ses scènes en une demi-heure maxi, histoire d'empocher son chèque avant la fin de la matinée et pouvoir se rendre sur le plateau de tournage de Fred Olen Ray juste après la pause déjeuner. Par conséquent, Aldo apparaît systématiquement seul à l'écran, en gros plan ultra serré face caméra, et lorsque son personnage est censé se trouver dans le même plan qu'un autre acteur, le réalisateur le fait doubler par un figurant apparaissant de dos et n'ayant pas du tout la même silhouette (c'est d'autant plus flagrant que la doublure porte des lunettes alors qu'Aldo n'en a pas !). Quarante ans plus tard, impossible de ne pas faire le parallèle avec les dernières prestations de Bruce Willis : le rendu est aussi désastreux et hallucinant, et la situation personnelle de l'acteur hélas aussi attristante.
Aldo Ray...
...et sa doublure binoclarde, à gauche de dos.
Bof, ça ou un western porno...
Pour conclure, disons que James Bryan est très loin d'égaler ici son chef-d'oeuvre de nanardise qu'était Hellriders, la faute à un rythme des plus poussifs. Selon votre humeur du moment, vous trouverez le film, au choix, soporifique ou fascinant d'amateurisme avec ses acteurs sous Valium, son ambiance hallucinogène, son montage apocalyptique et sa fin absconse. Destiné aux amateurs de séries Z cacochymes et d'OVNI filmiques bizarroïdes, The Executioner Part 2 rassemble à mon avis suffisamment d'éléments ratés et ringards, additionnés à la délectable roublardise de sa mise en chantier, pour sortir de l'oubli. Le film acquiert en outre une dimension supplémentaire du fait que le vrai Exterminator 2 s'avère tout aussi nanar, devenant ainsi le mockbuster/fausse suite nanar d'une suite nanarde. Et puis un faux Robert Ginty, rien que le concept a quelque chose de magique, non ?
– "Avec celle-là, tous ces pigeons vont y voir que du feu, mouhahaha !"
– "Bravo chef, ce que vous êtes fort !"
Cote de rareté - 3/ Rare
Barème de notationL'éditeur "Vinegar Syndrome" (qui d'autre pour un tel film ?) nous a ressorti cette perle du Z dans un beau DVD toute zone, restauré en 2K à partir des négatifs originaux. La réputation de cet éditeur américain n'étant plus à faire, c'est sûrement de la qualité. Seul regret, l'absence de la VF sous Tranxène et de sous-titrages français.
Le DVD Vinegar Syndrome propose le film en double programme avec "Frozen Scream", une série Z des 70's co-réalisé par Frank Roach et James Bryan avec Renée Harmon, dont le résumé annonce la couleur : "Mad scientist turns people into frozen zombies and the zombies wreak havoc and kill people."
Oublié des rééditions DVD en terres francophones, ce mockbuster 80's a connu sa sortie en VHS sur le marché hexagonal chez les éditeurs "VIP" (sous le titre "The Executioner Part 2 (L'Exécuteur N°2)") et "Proserpine" (sous le titre "The Executioner", sans le 2) avec des visuels quasi-identiques. Au Québec, il est sorti sous le titre L'Exécuteur 2.
L'édition VIP.
L'édition Proserpine.
– "Eh les mecs, et si pour le titre de l'édition espagnole, on situait l'action à New York ?"– "Mais chef, le film se déroule à Los Angeles..."– "Ouais, mais "Exterminator" se passe à New York." (clin d'oeil)– "Vous êtes génial, chef !"– "Je sais, je sais..."