Ozploitation
Contraction des termes "Aussie exploitation", qui désignent les films d'exploitation produits en Australie du début des années 1970 au milieu des années 1980. En 2008, un excellent documentaire réalisé par Mark Hartley a vu le jour. Intitulé "Not Quite Hollywood: The Wild, Untold Story of Ozploitation!", ce documentaire retrace cette période avec une foultitude d'intervenants et d'extraits de films. Son visionnage est évidemment chaudement recommandé, notamment aux lecteurs que cette notule très incomplète aura laissés sur leur faim.
Si l'on choisit de classer à part les oeuvres moins commerciales d'un Peter Weir ("Les Voitures qui ont mangé Paris", "Pique-nique à Hanging Rock", "La Dernière vague"), on peut citer, parmi les plus fringuants représentants de cet âge d'or du cinéma de genre australien, des oeuvres comme le paillard "The Naked Bunyip" (John B. Murray, 1970), "Stork" (Tim Burstall, 1971), "Wake in Fright" par le futur réalisateur de "Rambo" (Ted Kotcheff, 1971), l'outrageant "Night of Fear" (Terry Bourke, 1972)...
...le drôlatique et mamelu "Alvin Purple" (Tim Burstall, 1973) et sa séquelle "Alvin Purple Rides Again" (David Bilcock & Robin Copping, 1974)...
...le bidonné ersatz de mondoploitation "Australia After Dark" (John D. Lamond, 1974), "Peterson" (Tim Burstall, 1974), le classique de la bikesploitation "Stone" (Sandy Harbutt, 1974)...
...le dénudé "The True Story of Eskimo Nell" et son full frontal, le premier dans l'Histoire du cinéma des antipodes (Richard Franklin, 1975), la co-production "L'Homme de Hong Kong" alias "The Man From Hong Kong" avec la star du kung-fu Wang Yu et l'ex-James Bond George Lazenby (Brian Trenchard-Smith, 1975), le testostéroné "Deathcheaters" (Brian Trenchard-Smith, 1976)...
..."End Play" (Tim Burstall, 1976), "Mad Dog Morgan" avec un Dennis Hopper complètement ivre sur le tournage (Philippe Mora, 1976), le réussi "Patrick" (Richard Franklin, 1978), qui inspirera (mal) aux Italiens un stupide "Patrick vive ancora" en 1980...
..."Money Movers" (Bruce Beresford, 1978), le terrifiant "Long Weekend" (Colin Eggleston, 1978), "La Rage de la casse" alias "Stunt Rock" avec son cascadeur vedette Grant Page et son groupe de heavy metal Sorcery (Brian Trenchard-Smith, 1978)...
...le classique "Mad Max" (George Miller, 1979), "Thirst" (Rod Hardy, 1979), "Snapshot", honteusement retitré "The Day After Halloween" pour sa sortie aux USA... le lendemain d'Halloween (Simon Wincer, 1979), le olé-olé "Felicity" (John D. Lamond, 1979), "Harlequin" (Simon Wincer, 1980), "The Chain Reaction" (Ian Barry, 1980), "The Survivor" (David Hemmings, 1981), "Road Games" avec Jamie Lee Curtis et Stacy Keach (Richard Franklin, 1981), l'ultra-copié "Mad Max 2: The Road Warrior" (George Miller, 1981), "Dead Kids" alias "Strange Behavior" (Michael Laughlin, 1981), "Running On Empty" (John Clark, 1982), "Turkey Shoot" (Brian Trenchard-Smith, 1982)...
..."Next of Kin" (Tony Williams, 1982), le parodique "The Return of Captain Invincible" (Philippe Mora, 1983), le sportif "Le Gang des BMX" alias "BMX Bandits" avec la jeunette Nicole Kidman (Brian Trenchard-Smith, 1983), "Razorback" et son sanglier géant (Russell Mulcahey, 1984), "Mad Max 3: Beyond Thunderdome" (George Miller, 1985), "Le Drive-in de l'enfer" alias "Dead-End Drive In", sorte de "New York 1997" transposé dans un drive-in (!) (Brian Trenchard-Smith, 1986), "Fair Game" (Mario Andreacchio, 1986)...
..."Dark Age" et son croco géant (Arch Nicholson, 1987) et, dans la mesure où l'on est tout de même sur Nanarland, le très rigolo "Hurlement 3" (Philippe Mora, 1987), suite de "Hurlement 2" du même tâcheron, et ses marsupiaux-garous qui valent le détour.
Comme tout bon film d'exploitation, ces oeuvres regorgent d'arguments choc : du sexe, de la violence, des voitures et des motos qui vont vite, des cascades spectaculaires, des dialogues transpirants la testostérone... un must pour les amateurs. Pour les amoureux des grosses farces pouet-pouet franchouillardes et des sexy comédies à l'italienne, on ne saurait par ailleurs trop recommander le combo "The Adventures of Barry McKenzie" (Bruce Beresford, 1972) et sa séquelle "Barry McKenzie Holds His Own" (Bruce Beresford, 1974), qui témoignent avec force que l'Europe n'a jamais eu la primauté culturelle sur le rire gras. Le cinéma australien propose ainsi un corpus d'oeuvres roboratives et hautes en couleurs, que les cinéphageux étourdis seraient inspirés de (re)découvrir de toute urgence !
Si l'on choisit de classer à part les oeuvres moins commerciales d'un Peter Weir ("Les Voitures qui ont mangé Paris", "Pique-nique à Hanging Rock", "La Dernière vague"), on peut citer, parmi les plus fringuants représentants de cet âge d'or du cinéma de genre australien, des oeuvres comme le paillard "The Naked Bunyip" (John B. Murray, 1970), "Stork" (Tim Burstall, 1971), "Wake in Fright" par le futur réalisateur de "Rambo" (Ted Kotcheff, 1971), l'outrageant "Night of Fear" (Terry Bourke, 1972)...
Durement censuré pour indécence et obscénité, le film "Night of Fear" (Terry Bourke, 1972) est demeuré de fait longtemps introuvable.
...le drôlatique et mamelu "Alvin Purple" (Tim Burstall, 1973) et sa séquelle "Alvin Purple Rides Again" (David Bilcock & Robin Copping, 1974)...
"Alvin Purple Rides Again" (David Bilcock & Robin Copping, 1974).
...le bidonné ersatz de mondoploitation "Australia After Dark" (John D. Lamond, 1974), "Peterson" (Tim Burstall, 1974), le classique de la bikesploitation "Stone" (Sandy Harbutt, 1974)...
...le dénudé "The True Story of Eskimo Nell" et son full frontal, le premier dans l'Histoire du cinéma des antipodes (Richard Franklin, 1975), la co-production "L'Homme de Hong Kong" alias "The Man From Hong Kong" avec la star du kung-fu Wang Yu et l'ex-James Bond George Lazenby (Brian Trenchard-Smith, 1975), le testostéroné "Deathcheaters" (Brian Trenchard-Smith, 1976)...
"Deathcheaters" (Brian Trenchard-Smith, 1976).
..."End Play" (Tim Burstall, 1976), "Mad Dog Morgan" avec un Dennis Hopper complètement ivre sur le tournage (Philippe Mora, 1976), le réussi "Patrick" (Richard Franklin, 1978), qui inspirera (mal) aux Italiens un stupide "Patrick vive ancora" en 1980...
"Patrick" (Richard Franklin, 1978).
..."Money Movers" (Bruce Beresford, 1978), le terrifiant "Long Weekend" (Colin Eggleston, 1978), "La Rage de la casse" alias "Stunt Rock" avec son cascadeur vedette Grant Page et son groupe de heavy metal Sorcery (Brian Trenchard-Smith, 1978)...
...le classique "Mad Max" (George Miller, 1979), "Thirst" (Rod Hardy, 1979), "Snapshot", honteusement retitré "The Day After Halloween" pour sa sortie aux USA... le lendemain d'Halloween (Simon Wincer, 1979), le olé-olé "Felicity" (John D. Lamond, 1979), "Harlequin" (Simon Wincer, 1980), "The Chain Reaction" (Ian Barry, 1980), "The Survivor" (David Hemmings, 1981), "Road Games" avec Jamie Lee Curtis et Stacy Keach (Richard Franklin, 1981), l'ultra-copié "Mad Max 2: The Road Warrior" (George Miller, 1981), "Dead Kids" alias "Strange Behavior" (Michael Laughlin, 1981), "Running On Empty" (John Clark, 1982), "Turkey Shoot" (Brian Trenchard-Smith, 1982)...
"Turkey Shoot" (Brian Trenchard-Smith, 1982).
..."Next of Kin" (Tony Williams, 1982), le parodique "The Return of Captain Invincible" (Philippe Mora, 1983), le sportif "Le Gang des BMX" alias "BMX Bandits" avec la jeunette Nicole Kidman (Brian Trenchard-Smith, 1983), "Razorback" et son sanglier géant (Russell Mulcahey, 1984), "Mad Max 3: Beyond Thunderdome" (George Miller, 1985), "Le Drive-in de l'enfer" alias "Dead-End Drive In", sorte de "New York 1997" transposé dans un drive-in (!) (Brian Trenchard-Smith, 1986), "Fair Game" (Mario Andreacchio, 1986)...
Fair Game" (Mario Andreacchio, 1986).
..."Dark Age" et son croco géant (Arch Nicholson, 1987) et, dans la mesure où l'on est tout de même sur Nanarland, le très rigolo "Hurlement 3" (Philippe Mora, 1987), suite de "Hurlement 2" du même tâcheron, et ses marsupiaux-garous qui valent le détour.
Le croco dévoreur d'enfants du méconnu "Dark Age" (Arch Nicholson, 1987).
Comme tout bon film d'exploitation, ces oeuvres regorgent d'arguments choc : du sexe, de la violence, des voitures et des motos qui vont vite, des cascades spectaculaires, des dialogues transpirants la testostérone... un must pour les amateurs. Pour les amoureux des grosses farces pouet-pouet franchouillardes et des sexy comédies à l'italienne, on ne saurait par ailleurs trop recommander le combo "The Adventures of Barry McKenzie" (Bruce Beresford, 1972) et sa séquelle "Barry McKenzie Holds His Own" (Bruce Beresford, 1974), qui témoignent avec force que l'Europe n'a jamais eu la primauté culturelle sur le rire gras. Le cinéma australien propose ainsi un corpus d'oeuvres roboratives et hautes en couleurs, que les cinéphageux étourdis seraient inspirés de (re)découvrir de toute urgence !
"The Adventures of Barry McKenzie" (Bruce Beresford, 1972), le plus bloody Aussie des films australiens.