Communiste
Communisme :
1- Dans le langage courant : régime politique inspiré des théories marxistes prônant, notamment, la communauté des biens de production et de consommation.
2- En langage nanar : Méchanceté, pignouferie, bassesse.
Communiste nanar :
Le communiste (également appelé « le vilain ») s'oppose au héros (également appelé « le ricain »), lequel est gentil, séduisant et plein d'humour à l'emporte-pièce.
On distingue essentiellement quatre grands types de communistes :
- Le communiste soviétique : C'est un individu d'assez grande taille au visage taillé à la hache qui ne rit que lorsqu'il se brûle (par exemple dans l'incendie final que provoque le gentil dans le camp communiste). Calculateur cynique, il roule les « r » et aime jouer aux échecs. Il aime bien enfermer ses ennemis dans des geôles sordides ou des caves humides. En baston il est très fort et presque personne arrive à le battre sauf Max Thayer, Sylvester Stallone ou Chuck Norris, des héros comme on n'en voit qu'un par film. En cas de chute du mur de Berlin, il peut avantageusement être remplacé par un mafieux russe.
Un communiste soviétique dans Karate Tiger 2 (1989), campé par Matthias Hues.
Ilsa la tigresse du goulag (1977).
- Le communiste asiatique : Malingre et torve, c'est avant tout un sadique qui aime infliger aux gentils des supplices longs et douloureux. Il vit dans un camp retranché de la jungle constitué de huttes. C'est pas très malin de sa part car les huttes ça flambe facilement, mais bon. On ne lui connaît pas tellement de hobby, à part enfermer les gentils dans des cages en bambou afin qu'ils soient portés disparus. Contrairement au communiste soviétique, il n'est pas tellement fort en baston (sauf certains en kung-fu mais c'est rare). Même les copains des héros, quasiment grabataires à force de croupir pendant des mois dans des cages en bambous, arrivent à en tuer plein par grappes une fois libérés. Voir également : Viet'.
Un communiste asiatique de U.S. Warrior (1986).
Un communiste nord-coréen dans Les Aventuriers du Système Solaire (1990).
- Le communiste latino-américain : Lui, c'est n'importe quoi ! il ne se rase pas, c'est un sagouin, il est à peine discipliné. C'est un gros soûlard qui hante les bordels, ce qui cause en général sa perte. On le corrompt les doigts dans le nez. Il aime bien fusiller les gens, de préférence dans les stades, c'est son truc. A l'instar du communiste soviétique, il ne crache pas sur une bonne geôle sordide de temps à autres (mais comme le geôlier est corrompu…). En baston à main nues, il est nul. En revanche avec une arme, c'est un vrai dingue, il peut tuer des enfants par paquets de douze, c'est pas ça qui va l'arrêter.
Un communiste latino-américain de La Mission (1987).
- Le communiste arabe : plus rare, mais présent dans quelques productions reaganiennes bourrines des années 80. Ansi dans Top Gun Sacrifice (1989), le royaume pétrolier d'un dictateur souverain juste et éclairé est menacé par de très vilains révolutionnaires communistes, qui font rien qu'à ricaner en brandissant un drapeau rouge le couteau entre les dents. Les accointances entre terroristes arabes et révolutionnaires communistes, unis par une haine idéologique commune des Etats-Unis, font du communiste arabe une sorte de méchant ultime. Ces accointances prennent parfois comme toile de fonds scénaristique les conflits au Proche-Orient (Liban, Palestine), comme dans le radical Riposte Immédiate (1986).
De beaux spécimens sadiques et grimaçants à souhait, tirés de Top Gun Sacrifice.
Contre-exemple : les communistes présents dans les nanars de l'ex-URSS ou de la République Populaire de Chine, arrivés en Occident avec bien moins de fréquence que les oeuvres américaines ou même philippines, échappent cependant à cette définition. Pour les décrire, on se reportera au texte de la définition "américain", en remplaçant simplement ce terme par "communiste".